vendredi 6 avril 2007

Les dérives du Dictateur Joseph Kabila (Poulain de la Belgique)



Le directoire national de l’Union pour la reconstruction du Congo (UREC), parti dirigé par le docteur Oscar Kashala Lukumuena, a décidé d’élever la voix pour dire tout le mal qu’il pense de la gestion hasardeuse de la RDC par la coalition AMP-PALU.


A travers un communiqué de presse du 28 mars dernier, l’UREC dénonce la légèreté avec laquelle le gouvernement traite les affaires publiques en général et singulièrement l’économie du pays. Le ton est donc donné et le parti de Kashala Lukumuena appelle ceux qui sont en charge des affaires du pays de prouver qu’ils méritent la confiance de la nation et des institutions internationales au chevet de la RDC.


En effet, après s’être imposé un temps d’observation afin de permettre aux institutions issues des élections de se mettre au travail et de relever les défis auxquels le Congo est confronté, l’UREC a jugé juste et bon de rompre le silence au regard de la gravité des faits et de la dérive politique qui s’installe dangereusement. Le recours aux arguments de la force meurtrière, note l’UREC, est inadmissible dans un pays qui a la prétention d’être démocratique, car la démocratie prêche le dialogue, la tolérance et le respect de l’autre.


Mettant en exergue les priorités à effectuer de manière non exhaustive notamment le défi de bâtir une armée nationale et républicaine, la pacification et la sécurisation de l’ensemble du territoire national (Ituri, Nord-Katanga, Kivu, Kahemba…), le directoire national de l’UREC exige de Congolais une vigilance tous azimuts au moment où les autorités politiques et militaires brillent par une incohérence d’esprit et d’action, voire une complaisance qui frise la haute trahison.


Sans aller par le dos de la cuillère, l’UREC soutient que le zèle qu’a le régime Kabila d’user de la force de manière précoce et disproportionnée pour résoudre des situations de conflit non prioritaires est un arbre qui cache la forêt : la volonté de brimer toute velléité d’expression démocratique. Objectif non avoué : perpétuer l’intimidation, le clientélisme, la jouissance des privilèges et le pillage des ressources nationales.


Déplorant particulièrement les affrontements armés du 22 au 23 mars dernier entre des éléments des FARDC et la garde du sénateur Jean-Pierre Bemba qui ont plongé dans la désolation les Congolais déjà soumis à la misère et à la précarité, et prenant en compte le fait que les investisseurs sont comme des gibiers peureux, l’UREC souligne que ces affrontements que rien ne justifie exposent inutilement la vie des Congolais et annihilent le climat de confiance dont le Congo a besoin pour se remettre au travail et surtout attirer et rassurer les partenaires extérieurs désireux d’appuyer les efforts de la reconstruction.


Aussi, Kinshasa n’ayant pas le monopole de la violence due à l’abus de la puissance publique, l’Union pour la reconstruction du Congo rappelle la boucherie du Bas-Congo dont ont été victimes les adeptes de Bundu dia Kongo et nombre d’autres Congolais, souvent anonymes, fauchés, abusés et violentés à travers le territoire national. A toutes ces victimes de la force brutale, l’UREC compatit à leurs peines et souffrances, et présente ses condoléances aux familles éprouvées.


Tablant sur le programme gouvernemental, l’UREC estime qu’il manque d’âme, de vitalité et d’impulsion susceptible de mobiliser l’ensemble du pays en vue de le réarmer moralement. Cela étant, le directoire dirigé par le docteur Oscar Kashala est d’avis que les fameux chantiers de Joseph Kabila et le programme du gouvernement d’Antoine Gizenga demeurent des simples slogans.


C’est pourquoi, à la lumière de l’indolence qui caractérise le gouvernement Gizenga, l’UREC se fait le devoir de lui rappeler les priorités urgentes pour sortir les Congolais de la misère qui n’a pas changé en dépit de l’organisation des élections présidentielles et législatives de 2006 : l’inflation qui se porte comme un charme, le non paiement des salaires des travailleurs de la MIBA alors que la gestion de cette entreprise est caractérisée par des prélèvements incessants sur les recettes et la production. Il faut y ajouter les très attendues conclusions de l’enquête sur le massacre du Bas-Congo du 31 janvier au 01 février 2007, la vacance du poste du ministre « fantôme » du Commerce extérieur ainsi que la gestion chaotique du problème d’intégration des éléments de garde des anciens vice-présidents.


Pour ceux qui savent lire entre les lignes, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un direct à l’estomac destiné à couper le souffle, belle méthaphore empruntée volontiers à la boxe pour souligner, ici, que l’UREC tout en appelant les camps Kabila et Bemba à ouvrir la porte à la négociation et à ne pas céder à la tentation de l’usage insensé de la force, leur rappelle que la politique est exigence et responsabilité. En tant que telle, elle exige un sens élevé d’une éthique qui oblige au respect de la parole donnée et des accords.


Rappelant qu’elle demeure une force de l’opposition politique, l’Union pour la reconstruction du Congo rassure les Congolais de son engagement à servir le pays dans le respect des règles démocratiques. Dans cet ordre d’idées, le parti d’Oscar Kashala Lukumuena annonce pour bientôt sa sortie politique de l’après élections et promet d’être désormais sur la scène politique et aux cotés du peuples congolais dans ses préoccupations quotidiennes.


CongoOne , Mise en ligne le 01-04-07

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