vendredi 23 mars 2007

Les contrats miniers congolais qui ruineront politiquement Louis Michel


A mesure que le temps passe, la vérité sur les contrats miniers mirobolants qu'ont fait signé Louis Michel et son parti (le MR) à Joseph Kanambe (Joseph Kabila), au profit des multinationales mafieuses, commence à éclore à la lumière du jour.

Une équipe de la Banque Mondiale relayée par le Fmi est en cours d'investigation à ce sujet en RDC. Un groupe d'experts hollandais est à l'origine de ce scandale financier qui n'est rien d'autre qu'une véritable vente d'Etat clairement consentie et organisée par les politiques wallons.

Le journal " METRO " publiait dans son numéro 1422 du 21 mars les révélations du Ministre congolais des Mines, Martin Kabwelulu, qui s'est montré très critique sur les contrats léonins que couvent la sphère politique de Joseph Kanambe et la bande à Louis Michel. Il propose la révision systématique , au pire, la résiliation des contrats relatifs aux accords douteux passés entre l'entreprise publique des mines " La GECAMINES " et ses partenaires occidentaux.

En effet, la GECAMINES (ex Union Minière) nationalisée en 1967 par Mobutu, le lendemain de l'indépendance, est devenue l'eldorado de la mafia politico internationale, au sein de laquelle figure en bonne place un certain George FORREST, homme d'affaire wallon vereux. Toutes les richesses potentielles de la GECAMINES sont contrôlées par des prédateurs américains et européens qui s'approprient à eux seuls plus de 80 % des parts contre 20 % au bénéfice du gouvernement congolais qui lui-même ne se bouscule pas pour les redistribuer à la population congolaise.

Ces contrats miniers tant défendus par Louis Michel, Armand de Decker ou Colette Braeckman, ne reposent en aucun cas sur le code d'investissement minier en vigueur et vont à l'encontre des lois établies au Congo. Il y a donc bel et bien une volonté délibérée de nuire au développement durable de la République Démocratique du Congo de la part des Etats tels que la Belgique, la France ou les Etats-Unis, qui soutiennent mordicus la pérennité de tous les contrats fictifs qui régissent actuellement le milieu minier.

Et d'ajouter que Monsieur Martin Kabwelulu en appelle à des discussions entre les différentes parties concernées par ce scandale en vue de trouver des solutions selon une approche globale et non de façon unilatérale. Cela implique qu'à la fois le gouvernement, les pseudo hommes d'affaire, la GECAMINES et certains observateurs internationaux comme la Banque Mondiale ou le Fmi participent activement aux pourparlers.

Le Ministre congolais des mines exige aussi la restitution à la Gécamines de tous les sites miniers exploités frauduleusement par de petits exploitants (les artisans) pour le compte des grandes firmes internationales. Ces exploitations informelles échappent complètement au contrôle du fisc et n'avantagent que les affairistes qui s'arrangent astucieusement pour évacuer le butin vers les capitales occidentales où il sera vendu dix fois plus cher.

Nous remercions le journal METRO pour avoir eu le courage de diffuser dans ses colonnes cette information, eu égard au boycotte dont souffre le secteur journalistique en Belgique, dès lors où il est question de révélations compromettantes contre le pouvoir de Joseph Kanambe. Par ailleurs, nous présentons aussi nos remerciements à Martin Kabwelulu pour son courage politique, car nous imaginons la difficulté qu'il a eue à faire affront à un gouvernement qui ne pense qu'à éliminer physiquement ses opposants, les leaders d'opinions, les journalistes..., a fortiori, conscients de l'incidence suscitée par les déclarations véridiques du Ministre.

Louis Michel et sa bande doivent comprendre que le Congolais ne veut plus être manipulé. Le Commissaire Européen à l'aide humanitaire doit récupérer ses bagages et regagner les penates, car sa politique en RDC est ni plus ni moins un GROS FIASCO et nous insupporte.

Freddy Tshiamala
http://congobelgique.blogspot.com

Le Ministre Belge de la Coopération, Armand de Decker, démontre sa haine manifeste du peuple congolais

Lecture alambiquée d’Armand de Decker
Par Raymond Luaula

Le MR Armand de Decker, ministre belge à la Coopération a effectué ce vendredi 23 mars deux sorties dans les médias belges pour donner sa lecture des affrontements à Kinshasa entre les militaires loyalistes principalement la garde de Joseph Kabila et les militaires de la garde de l’ancien vice-président de la République, Jean-Pierre Bemba, sénateur élu de la Ville de Kinshasa.


Invité de Bel RTL le matin, M. De Decker a annoncé que Jean-Pierre Bemba venait d’accepter le retour de ses hommes au sein des FARDC. Une bonne nouvelle en fait.
Mais le ministre belge y est allé d’un commentaire sulfureux en soutenant que Bemba Gombo prend conscience de la gravité de ses actes et doit pouvoir se comporter en homme politique et non comme un chef de guerre.


Invité au journal de 13 heures de la RTBF, Armand de Decker est revenu à la charge en déclarant : « Nous sommes dans une situation où après les élections transparentes, Bemba le perdant n’a pas accepté d’avoir perdu les élections et lâche ses hommes dans la rue pour déstabiliser le gouvernement ». Raisonnablement, même le porte-parole de l’UMP ne saurait mieux faire.

Quant à la responsabilité de Joseph Kabila dans les affrontements fous de Kinshasa, c’est tout juste si Armand de Decker ne l’a pas déclaré « zéro faute »en soulignant que Kabila tient à ce que tout se passe dans le respect des lois.

En fait de respect de loi, on ne peut ne pas considérer les accords de sécurisation réciproques signés par les deux candidats au second tour de la présidentielle congolaise de l’année dernière comme une loi liant les parties, à savoir Kabila et Bemba.

Il est absurde qu’on n’évoque plus ces accords signés sous l’égide de la fameuse MONUC en voulant mettre sur le même pied d’égalité Bemba et Ruberwa, ce dernier n’étant pas signataire desdits accords.

Là où Armand de Decker semble moins inspiré c’est quand il estime qu’il n’y aurait aucun goulot d’étranglement quant à l’arrestation annoncée du président du MLC, le ministre belge à la Coopération s’est même autorisé à déclarer que Bemba n’avait même pas prêté serment comme sénateur.

Voilà une lecture alambiquée des malheureux événements qui endeuillent le Congo pour autant que le procureur général de la République, et non le procureur du Roi, n’a même pas (encore) délivré le fameux mandat d’arrêt car il y a un préalable même si c’est juste une formalité : la levée de l’immunité du sénateur dont les résidences sont occupées et pillées par les forces occupantes des lieux.

La démocratie congolaise issue des urnes tant vantée par un autre bonze du MR, Louis Michel, démontre ainsi sa belle force de nuisance, et comme la responsabilité semble familiale dans la nouvelle démocratie « kabilistique », la résidence de Jeannot Bemba Saolona, géniteur de Bemba Gombo, située à Kinshasa-Gombe, a été criblée des balles par la garde de Joseph Kabila.

C’est peut-être aussi cela le respect des droits. N’est-ce pas M. de Decker ?

CongoOne , Mise en ligne le 23-03-07

La guerrilla urbaine dans les rues de Kinshasa



Par Raymond Luaula

Alors que les pillages de septembre 1991 et de février 1992 avaient fini par détruire le tissu économique de la ville de Kinshasa aggravant le chômage qui frappaient déjà les Kinois au point que seule l’économie informelle se porte bien à ce jour, voilà que la ville-capitale est livrée aux pillages auxquels s’adonnent à cœur joie ce vendredi des éléments des FARDC et des miliciens de Bemba Gombo rejoints par certains civils.


L’investisseur étant comme on le dit souvent un gibier peureux, c’est le pire message que Kabila et Bemba ont réussi à envoyer à l’extérieur. La preuve est ainsi administrée que le Congo à démocratiser demeure un pays à hauts risques. C’est bien dommage !


Selon plusieurs témoignages regroupés, les militaires des FARDC qui avaient pris position dans le secteur de la Gombe sont les premiers à s’être livrés aux pillages très tôt matin ce vendredi 23 mars. Les bureaux de l’Office des douanes et accises(OFIDA) ont été pris d’assaut au point que même des chaises en plastique ont été emportées par ceux qui sont pourtant sensés protéger les citoyens et leurs biens. Ainsi contrairement à la version officielle, les pillages au centre ville n’ont pas été l’œuvre de seuls militaires de Jean-Pierre Bemba.


Alors qu’on annonce que les troupes loyales à Kabila seraient maîtres de la situation sur la quasi-totalité de la commune de Gombe, les combats se sont déplacés vers les communes populaires. Ce qui aura pour conséquence de faire plus des victimes dans les rangs de la population civile. Il ne pouvait en être autrement tant il est fait état de deux tués à Bandalungwa, une femme et son enfant, par un obus fou tombé dans leur parcelle.


Alors qu’officiellement on soutient que les hommes de Jean-Pierre Bemba sont en débandade, ce qui ressemble plus à une communication de guerre, certaines sources rapportent qu’ils se sont emparés de l’aéroport de Ndolo.


Selon la radio onusienne Okapi, les militaires fidèles au président du MLC ont gagné des communes et quartiers populaires dont Barumbu, Kinshasa et Matonge. Dans ces conditions, il ne serait pas surprenant que Kinshasa ait ses zones de non droit comme ce fut le cas à Brazzaville lors des affrontements de 1997 entre les troupes loyalistes à Pascal Lissouba et les miliciens de Sassou Nguesso.


Sans être prophète des malheurs, Congoone affirmait il y a quelques mois que le pire était à venir, eh bien nous y sommes. Et le mandat d’arrêt lancé par le gouvernement Kabila-Gizenga contre Bemba Gombo, pourtant pressé hier par la MONUC à appeler au cessez-le-feu, ne semble pas de nature à ramener le calme dans les cœurs et les esprits plus que surchauffés.



CongoOne , Mise en ligne le 23-03-07

mercredi 21 mars 2007

Le Gouvernement « Y a pas match » de Gizenga est en panne de leadership international


Comme je vous le disais dans mon précédent article concernant l’impotence du gouvernement congolais dirigé par le Premier Ministre Antoine Gizenga, entre autre en matière de gestion des affaires politiques et courantes, cela fait déjà quatre mois que le pouvoir de Joseph Kanambe (Joseph Kabila) se manifeste par sa médiocrité viscérale. Malgré le fait qu’il ait été installé de force sous les fonts baptismaux de Louis Michel et des politiques wallons au travers des élections truquées organisées en 2006, rien de concret n’a été réalisé. L’horloge n’a pas cessé de tourner et quand aura sonné la fin du match dans les très prochaines semaines, vous vous apercevrez qu’en fait les joueurs de l’équipe Gizenga n’étaient que de simples spectateurs à la solde de Louis Michel, Armand de Decker, Karl de Gucht ou encore la très détestable Colette Braeckman. En définitive, il n’y a jamais eu de match.

Soutenu par la Belgique wallonne et franc-maçonne, le cercle kabiliste est orphelin de projet de société concluant répondant aux attentes impératives de la population congolaise et a de la peine à faire fonctionner l’appareil d’Etat. Les querelles internes de repositionnement politique, la cupidité, la corruption administrative et gouvernementale, l’immoralité, les incompétences à toutes les échelles, l’absence d’initiatives, la haine tribale, l’instinct criminel instillé par les Rwandais et les Angolais, sont autant d’écarts de comportement qui caractérisent le gouvernement « Y a pas match ». L’inaction politique évidente de Antoine Gizenga est une brèche ouverte sur la balkanisation de la République Démocratique du Congo, voire la porte d’accès vers sa disparition systématique.

Que fait le gouvernement « Y a pas match » pendant que l’armée nationale angolaise multiplient ses invasions à l’ouest du Congo, allant jusqu’à réquisitionner onze localités de la province du Bandundu ? Contrairement à ce que aimeraient nous faire croire les chaînes audiovisuelles et gazettes internationales, il n’y a pas que la ville de Kahemba riche en diamant qui est passée sous le contrôle de Jose Edouardo Dos Santos, le Chef d’Etat angolais. Il y a lieu d’évoquer aussi le risque encouru par les dix autres villes du Bandundu, voire toute la région de la cuvette centrale qui s’étend du Bas-Congo à l’Equateur. Gizenga et toute son équipe gouvernementale adoptent un profil bas sur le rôle et la place qu’occupe l’Angola dans la gestion de l’Etat congolais. Et pourtant cela n’est plus à démontrer. C’est l’héritage des contrats mirifiques signés entre Laurent-Désiré Kabila (LDK), l’Angola et les mafieux belges, français, américains et autres dont souffre le gouvernement « Y a pas match ». Après avoir participé à l’assassinat politique de LDK, son plus fidèle compagnon, Jose Edouardo Dos Santos s’est résolu d’offrir son soutien militaire à Joseph Kanambe grâce auquel celui-ci a atterri au pouvoir, en échange de la continuité des accords officieux passés antérieurement.

Le silence coupable, les atermoiements et le manque de volonté à agir par lesquels se distinguent Joseph Kanambe et son entourage au sujet des incursions rwandaise et angolaise, respectivement dans les provinces du Kivu et du Bandundu, relèvent d’une conjuration internationale. C’est véritablement une vente d’Etat que tente de matérialiser la Belgique sous l’impulsion diabolique de Louis Michel et ses pairs Wallons. Mais visiblement, la traçabilité de cette perspective obscène est en bute à un obstacle majeur : la panne de leadership international. Pour conclure une telle folie, il faut au départ bénéficier de l’appui – politique, matériel, financier - de la majorité des pays membres de l’Union Européenne, de l’Union Africaine, des Etats-Unis et ses alliés (Angleterre, Canada…), en passant par les Nations Unies et les organismes de financement internationaux. Hors, Louis Michel est à mille lieux de faire l’unanimité sur la question congolaise en dépit de ses nombreux périples à travers la planète.

L’un de ses souffre-douleur est la plate-forme politique flamande anti-royaliste auquel doivent nécessairement se joindre tous les Congolais pour unir leurs forces contre l’impérialisme royaliste belge ; c’est le passage obligé pour mettre fin à la gestion colonialiste au Congo des politiques wallons qui est arrivée plus qu’à son comble.

En général, les Flamands se méfient de l’intérêt que portent les Wallons sur le processus de démocratisation en RDC, non sans raison. La Flandre se montre plus critique et plus pragmatique à l’opposée de la Wallonie qui s’est consciemment compromise dans le pillage des ressources du Congo à des fins personnelles. Force est de signaler que les Flamands appuient une coopération structurelle fondée sur les desideratas des couches populaires, à l’inverse des Wallons qui s’arc-boutent sur une collaboration opaque entre groupes mafieux d’obédience franc-maçonne et une poignée insignifiante de vendus congolais, à l’instar de Antoine Gizenga, l’Abbé Malu Malu, Olivier Kamitatu, le Général Kalume, le Général Vungbo, etc. Il est clair que si les Flamands sont rassurés de pouvoir entretenir des relations stables avec le Congo, c’est grâce à leur pouvoir financier ; la Flandre est une zone industrielle en extension et contribue dynamiquement au fonctionnement du gouvernement fédéral belge. De l’autre côté, Les Wallons sont exsangues de ressources financières et ne comptent que sur le Congo pour se maintenir.

La scission de la Belgique et l’effondrement de la monarchie fait peur en Wallonie. C’est ainsi que Louis Michel est allé à l’assaut du Congo pour le dépouiller de son patrimoine avant l’apocalypse de l’Etat fédéral belge sous sa forme actuelle, dont le scénario a été très bien élaboré par la chaîne nationale « la Une », souvenez-vous c’était lors d’un docu-fiction réalisé et diffusé en plein journal télévisé.

C’est là que Sir Louis Michel subit énormément d’écueil. Il ne pouvait en aucun cas imaginer que sa fibre colonisatrice serait mise en échec par une déferlante opposition médiatique qui se relaye jour après jour sur Internet et témoigne de l’impopularité de son pantin rwandais Joseph Kanambe. Le pauvre ne saurait se douter de ce qui l’attend de pire. Les Congolais de Belgique feront de leur mieux pour faire pencher au rouge méthodiquement sa campagne électorale, dans les mois à venir, comme ce fut le cas avec Bob Kabamba, candidat malheureux des écolos lors des dernières élections municipales. La vengeance sera virulente. Bana Congo, Bo preparer déjà ba stratégies yango !

La panne de leadership incite à l’erreur, à la stupidité, à la grossièreté et à l’irréparable, les politiques wallons telles que la visite de Miss Congo dans l’enceinte du palais royal, la victoire notre consoeur Ngindu à l’élection Miss Black Belgique, la réhabilitation des statues et effigies du Roi Criminel Léopold II et autres symboles de la colonisation dans les rues et bâtiments publics du Congo…A ce sujet, Monsieur Ibongo, Directeur du Musée National du Congo, attestait le 6 mars 2007 dans une interview inepte qu’il a passée sur RTL-TVI que la réhabilitation de l’œuvre coloniale est un moyen de renouer des liens historiques avec la Belgique ; il poursuit sans avoir froid aux yeux qu’au travers de la reconsidération de ces structures coloniales, les Congolais seraient à même de recouvrer leurs repères identitaires. Pour quelqu’un qui semble-t-il est diplômé de l’Université Catholique de Louvain, il doit avoir un peu la cervelle moite. Il devrait prendre des cours d’histoire auprès du leader de l’association Bundu Dia Kongo ou du célébrissime Professeur Emérite Elykia Mbokolo. La colonisation est justement le contraire de ce que lui prétend. Elle est à la base de l’émiettement de nos repères identitaires. Car lorsque l’homme blanc a installé au Congo sa machine à tuer et à exploiter nos ressources naturelles, nous avions déjà depuis plusieurs siècles, des royaumes, des empires, une organisation politique (à majorité fédéraliste, le cas du Royaume Kongo), une politique commerciale (nos ancêtres commerçaient avec le Danemark, la Norvège, les pays Arabes…), un système social reposant sur la solidarité clanique (des siècles avant que le CPAS ne soit établi en Belgique), des armées composées de guerriers formés et extrêmement disciplinés.

Peuple congolais, soyons fiers de nos origines, de nos cultures, de nos terres qui pullulent de richesses, de nos compétences et de nos diverses capacités. Arrêtons d’être complexés vis-à-vis des peuples européens et occidentaux en général, car nous valons tout autant qu’eux, sinon des fois mieux.

Tous mes vœux de fraternité,


Freddy Tshiamala

Critique Politique

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Joseph Kanambe : Dans la fièvre de son titre de« Docteur Honoris Causa »

Joseph Kabila, de son vrai nom « Joseph Kanambe », est à ma connaissance l'unique Chef d'Etat africain qui ait réussi à soulever autant de passions dans le monde très fermé de la Franc-Maçonnerie. Et pour cause, les maçons belges sont en passe de faire de lui le récipiendaire de couleur noire le plus assidu de son époque en l'aidant à recevoir la lumière des Saintes Divinités par l'entremise du titre de Docteur Honoris Causa, avec cette fois-ci comme maître de cérémonie, Monsieur André Flahaut, Ministre belge de la défense. Ce dernier affirme qu'il serait judicieux de décerner le prestigieux titre au Président Congolais pour avoir admirablement accompli d'importants projets politiques tout au long des deux années de transition qu'il a pilotées en coordination avec les quatre Vice-Présidents désignés par la conférence de Sun City en 2002. Parmi ces projets, les élections présidentielles de 2006. Rien que ça !

Si l'on se réfère à la formule de gestion de l'appareil d'Etat « 1 + 4 » élaborée par Louis Michel (à l'époque Ministre belge des Affaires Etrangères) – qui se résume à un Président et quatre Vice-Présidents -, logiquement la poire aurait dû être coupée équitablement en quatre morceaux ; appelons-le HONORIS CAUSA 1+4. Alors pourquoi accorder à Joseph Kanambe (Jo Ka) un tel privilège ? Les politiques wallons veulent nous faire croire que les élections sont le fruit de l’effort personnel de Kanambe. Qu’ils sachent que les élections c'est l'affaire de tous les Congolais avant tout, c’est le résultat de plusieurs années de combat révolutionnaire et non celui d’un piètre individu. Les Congolais ont plusieurs fois versé leur sang pour se faire entendre : les émeutes du 4 janvier 1959 et la marche des chrétiens du 16 février 1992 en disent long. C’était à l’époque où Jo Ka servait de larbin aux seigneurs de guerre qui sévissaient dans la jungle rwando-ougandaise.

Une fois de plus, au grand dam des tensions nerveuses ressenties dans le chef des partis politiques d'opposition flamands à l'annonce de la visite hypothétique du roi Albert II de Belgique en République Démocratique du Congo, l'élévation de Jo Ka au rang d'un des titres honorifiques les plus respectables au monde divisent intensément la classe politique belge. Beaucoup se sont déjà montrés farouchement hostiles à toute tentative allant dans ce sens. Une frange importante de l'Académie Royale de Belgique estime qu'il serait prétentieux et précoce d'attribuer de telles faveurs à Jo Ka qui indubitablement ne s'est distingué dans aucune oeuvre humanitaire singulière ou pensée humaniste qui l'immortaliserait. Ce n'est que du cinéma bas de gamme à petit budget, un médiocre stratagème pour procurer à l'ignoble apprenti président un titre de légitimation auprès des gouvernements occidentaux, des organismes humanitaires et de l'opinion publique internationale. Bref, c'est du lifting sur mesure, de la chirurgie esthétique !

Le titre de Docteur Honoris Causa est en ligne générale le fruit de plusieurs années de lutte contre les injustices, la détresse dans le monde, les oppressions, l'usage des armes pour régler les conflits, les violations des Droits fondamentaux et libertés individuelles, le despotisme, l'impérialisme, le néo-libéralisme, l'esclavage...Autant de maux qui rongent inexorablement le monde actuel et qui caractérisent la sphère politique de Joseph Kanambe et sa propre personne. De plus, pour se présenter aux présidentielles, Jo Ka a dû échanger son treillis contre le costard ; alors comment expliquer qu’une académie militaire s’empresse à décerner le titre de Honoris Causa à un civil. Ca manque de logique.

Inutile de coucher dans ces lignes des kilomètres d'abus en tout genre que ne cesse de commettre l’impotent président congolais. Je m'attarderai uniquement sur l'arrestation arbitraire de Maître Marie-Thérèse Nlandu (candidate aux dernières élections présidentielles et membre actif de l'opposition radicale au Congo, femme engagée dans la cause humaine et au profil typique de Ingrid Betancourt, mère de famille respectable) qui passe en ce moment-ci, en compagnie de sept autres détenus d’opinion (membres de son cocon politique, eux aussi passés aux oubliettes), d'effroyables journées, terrée dans le noir, sans aucune ressource vitale ni visite familiale et souffrant de plusieurs maladies en évolution inquiétante. Autres victimes de l'art de la terreur de Jo Ka : le Pasteur Kutino accusé à tort de détention illégale d'armes de guerre, le Commandant Edy Kapend qui a fait l'objet d'une parodie de procès en rapport avec la mort de Laurent-Désiré Kabila (le troisième Chef d’Etat congolais depuis l’indépendance, assassiné lâchement à l’issue d’un coup d’Etat militaire en 2001 que l’Angola et le Rwanda auraient fomenté avec la complicité des services secrets internationaux)...pour ne citer que ceux-là.

Nous sommes très loin de l'image de ses futurs confrères en la matière qui eux ont bel et bien mérité de grandes distinctions : Nelson Mandela, Gorbatchev, Jean-Paul Sartre, Jimmy Carter et bien d'autres qui ont brillé par leur don d'ubiquité en répondant à chaque fois présent là où le monde avait le plus besoin d'eux. Aujourd'hui encore, ils nous font profiter de leurs expériences pionnières dans le domaine de la chimie des idéologies fondée sur l'acceptation du principe de l'égalité et de la dignité humaine comme étant un fait naturel, un don de Dieu, et non un privilège d’où qu’il vienne.
Quoique symbolique, le titre de Docteur Honoris Causa suppose également un minimum de connaissances culturelles et intellectuelles pour défendre avec brio la cause humaine. J'aimerais savoir si Jo Ka est doué de cogito cartésien. A-t-il en préparation un ouvrage écrit de ses mains qu'il pourra soutenir à travers le monde en tenant des conférences sur des thèmes aussi sensibles et variés tels que l'hégémonie des multinationales, le réchauffement climatique, la tyrannie des nouvelles technologies, la mondialisation, le partenariat nord-sud, la pauvreté dans le monde, le commerce équitable, la dette publique des pays du tiers-monde, la criminalité ambiante, les nouvelles formes de violences, la lutte contre le terrorisme, etc. ? Je répondrai par la négation étant donné que lui même ne comprend absolument rien à tout ça. Il n'est qu'un instrument du capital mondial international comme des milliers d’autres contre lequel tout détenteur du titre qu'il brigue sans en avoir la consistance devrait lutter.


Il serait fort probable que par cette supercherie, Louis Michel et sa bande souhaiteraient officialiser l'arrivée de Joseph Kanambe en Belgique, prenant sa revanche sur le périple raté du roi Albert II au Congo, en organisant une cérémonie à l'issue de laquelle le petit rwandais à la tête du Congo pourrait recevoir son titre en présence des politiques belges et représentants des chancelleries.

Une voie royale pour se refaire une santé sur la scène politique internationale.
Qu’à cela ne tienne, je m'adresse personnellement à Louis Michel :
Avant l'assaut final qui mettra chaos lui et ses complices de tous bords, les Congolais de notre temps n'hésiteront plus jamais à sortir leurs plumes pour dénoncer tous les plans machiavéliques enfouis dans un coin de ses tiroirs et à faire valoir leur droit à l'autodétermination afin de recouvrer le chemin de la liberté quel qu'en soit le prix fort à payer. A mesure que les jours passent, les graines de la division qu'il a semées en nous, en montant les uns contre les autres, finiront par périr, si ce n’est déjà fait. Et c'est là qu'il se rendra compte de son fiasco politique en RDC qui aura comme conséquence immédiate, la fin de sa carrière politique, comme ce fut le cas avec un certain Wilfried Martens.
Freddy Tshamala


Critique politique et social

Le concept belge des 5 chantiers de Joseph Kanambe (Joseph Kabila)

Le gouvernement belge qui s’est illustré sous toutes ses coutures ces cinq derniers mois, notamment en effectuant des pérégrinations inutiles et injustifiées en République Démocratique du Congo, semble de moins en moins crédible aux yeux des organismes internationaux de financement tels que la Banque Mondiale ou les agences de l’Union Européenne (UE). En effet, des assises ont eu lieu très récemment sur fond de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption administrative dont doivent faire preuve les Etats bénéficiaires des crédits octroyés par les programmes d’aide au développement. Hors, il n’est un secret pour personne que Joseph Kanambe, son entourage et toute sa famille politique, en l’occurrence la fameuse majorité présidentielle, n’ont jamais été un exemple en la matière.

Depuis qu’il s’était auto-proclamé président de la République, à la mort de feu Laurent-Désiré KABILA, et tout au long des deux années cauchemardesques de transition (2004-2006), Joseph Kanambe (Jo Ka) a obtenu de la part des institutions financières internationales et des gouvernements occidentaux des sommes démentielles, soit une enveloppe financière estimée à un peu plus de 800 millions d’Euro. Notre enquête révèle que la Banque Mondiale avait débloqué en ce laps de temps 500 millions d’Euro et de son côté l’UE contribua à hauteur de 200 millions. 100 autres millions ont été déboursés par des tiers. L’usage de cet argent dévolu au bien-être global du peuple congolais n’a toujours pas été justifié. Je précise que ces montants colossaux sont un package de dettes qui viennent s’ajouter aux 14 milliards de dollars sous lesquels l’Etat congolais croule et que devra rembourser non pas la sphère Kanambiste ni la mafia politico internationale qui la soutient, mais le pauvre Congolais. Une fois de plus, nous nous sommes fait avoir ! Quand des billets passent des caisses aux poches de certains individus crapuleux, nous sommes tenus à l’écart. Et quand il faut apurer les comptes, on nous sort des grilles budgétaires en brandissant des menaces d’embargo économique.

Dans son homélie prononcée en faveur du clan de Jo Ka, l’insaisissable trublion Louis Michel et toute sa bande à sous (Armand de Decker, Colette Braeckman, Karl de Gucht…) attestent que leur poulain aura assez de cran pour faire face à cinq chantiers et qu’ils sont prêts à mettre tous les moyens en œuvre pour l’accompagner dans le processus de reconstruction du Congo. Ils oublient la règle d’or ; c’est que pour y arriver, il va falloir d’abord dresser un bilan des deux années pendant lesquelles Jo Ka a squatté à la tête du pays. Ce n’est qu’en ces termes que des hommes politiques de renom peuvent baliser la horde de travail qu’il va falloir abattre ou parfaire. C’est un préalable dont se passerait bien Sir Louis Michel qui n’a d’yeux que pour son ventre et n’aimerait en aucun cas voir son rêve de colon prédateur s’effondrer. C’est la raison pour laquelle après avoir eu un pied de nez de la part de l’UE qui se montre méfiant vis-à-vis du gouvernement congolais, trop englué dans la soupe de corruption, il s’est tourné honteusement du côté de la Banque Mondiale pour rafler quelques billets. Apparemment, « Monsieur Rentre dedans » n’a pas su les séduire pleinement cette fois-ci. La seule carte qui lui restait à jouer était de s’adresser aux caciques de la communauté française de Belgique qui lui ont promis de libérer près de 500 millions d’Euro.

Armand De Decker, Ministre de la coopération, proche allié de Louis Michel (tous deux membres du Mouvement Réformateur, MR), a été mandaté par ce dernier pour chapeauter cette campagne financière. Son voyage à Kinshasa fut le lancement. Les Congolais sont étonnés de l’empressement avec lequel le parlement belge s’est engagé à rassembler sans rechigner la modique somme de 500 millions d’Euro au profit de l’Etat congolais qui est actuellement dans le collimateur de la Banque Mondiale qui lui reproche sa mauvaise utilisation des fonds publics. Par ailleurs, Monsieur Paul Wolfowitz, Président de la Banque Mondiale, a été saisi par un groupe d’experts financiers européens en vue de passer au peigne fin les contrats douteux que Joseph Kanambe a signé avec de pseudo investisseurs, au point de mettre en danger l’existence des entreprise publiques. Une commission rogatoire a été mise sur pied à cet effet et devrait rendre son verdict d’ici peu. Nul doute que le protégé de Louis Michel est bel et bien dans de sales draps et ne pourra s’en tirer à bon compte.

Cependant, nous ne comprenons vraiment pas l’intérêt qu’auraient les parlementaires francophones de Belgique à se délester de 500 millions d’Euro alors que les supputations du budget annuel de leur propre pays posent encore des polémiques. En d’autre mot, l’Etat belge n’arrive pas à boucler ses fins de mois ; d’où l’idée farfelue de Monsieur Didier Reynders, Ministre financier (Président intérimaire du MR), de faire voter de nouvelles mesures fiscales qui répareront la panne budgétaire. Il s’agit des écotaxes. Cette nouvelle forme de taxation est crainte pour la simple raison qu’elle dopera le prix d’achat de plusieurs produits sur le marché. Nous prions à Louis Michel ainsi qu’à ses acolytes du MR et de la Franc-Maçonnerie d’avoir l’obligeance de balayer avant tout le pas de la porte de leur propre enceinte avant de jouer aux sauveurs écervelés.

Comme pourriez-vous le constater, ce n’est pas demain que Jo Ka démarrera les travaux de ses cinq chantiers, euh pardon ! ...de ses cinquante chantiers. Quand une équipe de foot pose ses pieds sur le terrain, dès le coup de sifflet, les joueurs n’ont qu’un objectif : marquer et éviter de se faire marquer. Cela fait quatre mois que le gouvernement kabiliste dirigé par Antoine Gizenga a vu le jour. Nous n’avons jusqu’à ce jour aucun signal clair qui évoquerait une quelconque volonté politique d’en découdre avec le passé. Jo Ka n’avait déjà pas présenté durant sa campagne un projet de société porteur, contrairement à son challenger Jean-Pierre Bemba qui avait sous la main un plan novateur. Qu’en est-il de Antoine Gizenga ? Pourquoi tarde-t-il à nous déclamer son œuvre de reconstruction du pays tout en décrivant les différentes étapes de matérialisation ? A quand les prochaines assises parlementaires à l’issue desquelles nos honorables élus se pencheront sur l’évaluation budgétaire et ses implications ? Quand le gouvernement Gizenga mettra-t-il fin à toutes les distractions des politiques wallons ? Leurs va-et-vient sans conséquence positive commencent déjà à nous coûter sérieusement la peau de la partie la plus charnue du corps, à tous points de vue. L’Angleterre est le premier pays donateur en RDC, et pourtant, nous ne subissons pas la foudre des visites impromptues de leurs autorités. Nous ne souffrons pas d’intoxication médiatique. C’est bien la preuve que le flegme anglais existe.

L’équipe gouvernementale de Gizenga a tout intérêt à quitter d’ores et déjà le terrain de foot. Les 90 minutes du temps réglementaire sont épuisées ; elle joue les prolongations alors qu’elle n’a même pas mouillé les maillots. Appelons désormais ce gouvernement fantoche « Y A PAS MATCH ».

Car, en réalité, tout est à refaire : la reconstruction humaine (le changement des mentalités, éducation, la formation professionnelle, la lutte contre la corruption, la qualité de vie…), la reconstruction des unités de production (le renouvellement du secteur industriel, la redéfinition du code d’investissements…), la reconstruction financière (la problématique salariale, l’épargne, la lutte contre l’inflation…), la reconstruction des infrastructures sanitaires (restructuration des hôpitaux, aide médicale aux indigents, la lutte contre la pandémie du sida, l’accès aux médicaments, le renforcement de la politique des zones de santé…), la reconstruction environnementale (la protection de la flore et de la faune, l’amélioration des conditions globales d’hygiène…), la reconstruction de l’ensemble du réseau routier (le renouvellement et le revêtement des ponts et chaussées, le remplacement des voies d’évacuation d’eaux usées…), la reconstruction des voies de communication (la remise en état des lignes ferroviaires, maritimes, aériennes…), etc. La reconstruction n’est pas un vain mot. Jo Ka l’inculte ignore la profondeur des chantiers que lui matraque son Maître Louis Michel.

Louis Michel devrait arrêter de s’interposer en marchand de rêves dans le processus de démocratisation du Congo. Il a tord de prendre les Congolais pour des gourdes. Mon analyse au sujet des cinq chantiers dont parle en boucle Louis Michel se résume en peu de mots : le Kasaï Oriental, le Kasaï Occidental, le Bas-Congo, le Badundu et l’Equateur. Ces cinq provinces, autrement dit ces cinq chantiers, sont les grands axes de recolonisation préconisés par Sir Louis Michel. Le Kivu (dans l’ensemble), la Province Orientale et le Katanga sont déjà sous le contrôle de la mafia internationale qui ne cesse de les dépouiller de leurs ressources naturelles (or, diamant, coltan, manganèse, niobium, pétrole, gaz, bois, cuivre, cobalt, etc.), entre autre grâce à l’aide du Rwanda, du Burundi, de l’Ouganda, de la Tanzanie. Kinshasa est évidemment le cadet des soucis de Monsieur Michel, car, en dépit du fait qu’elle soit la capitale administrative et donc le siège des institutions nationales, la ville ne regorge d’aucune richesse potentielle. Conclusion, l’intérêt de Kin est éminemment politique.

Joseph Kanambe a reçu l’ordre de Sieur Louis Michel pour mettre la RDC à genoux. L’est ayant déjà été conquis depuis le 2 août 1998 (date à laquelle Laurent-Désiré Kabila, appuyé par le Rwanda, le Burundi et l’Ouganda, commença sa croisade guerrière pour renverser Mobutu) avec comme corollaire 10 millions de morts, le plan « 5 chantiers » de Louis Michel envisage de faire de l’ouest une bouchée de pain. C’est ainsi que les politiques occidentaux en général, et belges en particuliers, se montrent indifférents face aux massacres perpétrés par l’armée rwandaise dans le Kivu et la Province Orientale. Leur silence relève de la culpabilité. Le criminel de guerre N’Kunda qui pourtant fait l’objet d’un mandat d’arrêt international se ballade librement. Et maintenant l’histoire se répète. Il y a moins de trois mois, le Bas-Congo était devenu le théâtre d’affrontements sanglants. Les milices de Jo Ka ont tenté d’investir par les armes un intrus au service du Rwanda et de l’Angola au poste de gouverneur. Ce qui ne fut pas du goût du peuple Kongo qui les a bouté vaillamment de leurs terres, à coup de fusil et pierres. Cet échec cuisant se répercute au Bandundu qui est en ce moment le domaine réservé des Angolais. Ceux-ci détiennent onze localités qu’ils gèrent à leur guise, exproprient des terres, exploitent abusivement les minerais (or, diamant…), s’accaparent librement des bâtiments publics où ils ont installé leur arsenal militaire, violent, pillent de pauvres gens, déportent les populations locales, dans l’indifférence de la communauté internationale.

Le concept des cinq chantiers de Louis Michel est donc une réalité vivante, mais notre détermination à rouler dans le sable l’adversaire l’est tout autant. Les Francs-Maçons belges sont très loin d’obtenir une quelconque victoire. C’est très loin l’époque où l’ignorance et la peur nous condamnaient à l’absence de révolte, à la résignation. La lutte, la résistance, sont désormais notre raison d’exister, notre unique bouclier protecteur contre l’intolérance de l’Occident et sa dictature caractérisée. La Belgique qui veut par tous les diables recoloniser le Congo est présentement l’Etat européen le plus impliqué dans la mise en place de l’Etat totalitaire dirigé par Joseph Kanambe. A ce titre, elle en paiera le prix fort. La coopération structurelle de façade qu’elle prétend avoir lancé avec l’Etat congolais n’est que chimérique. Il n’y a pas encore de véritable Etat au Congo. Les relations Congo-Belgique sont ni plus ni moins des pactes privés sans fondement qui n’engagent que Louis Michel, Jo Ka et leurs sbires.

Tenons bon, Peuple Congolais ! En vérité, en vérité, je vous le dis : C’est dans les derniers instants d’accouchement que la femme doit se montrer forte et combative, même si elle a perdu toutes ses forces. Sinon à quoi bon avoir supporté neuf mois de grossesse. Puis quand vient la délivrance, quand le bébé laisse échapper le premier cri, elle peut enfin sourire. Il n’est pas encore né l’enfant qui poussera le cri de la liberté en République Démocratique du Congo. Un nouvel Etat est en gestation. Alors, ne baissons pas la garde et continuons la lutte révolutionnaire, chacun dans son domaine respectif où il se sent le plus à l’aise, tout en évoluant harmonieusement et de façon complémentaire avec les autres. Les uns dans la pensée, les autres dans l’art, certains autres dans les mouvements de révolte efficaces pour servir de point de relais à toutes les revendications et dénonciations que nous écrivons via Internet. La pensée est la première étape de toute révolution. Cependant, elle doit se matérialiser sur le terrain par la pression populaire, les sabotages, la désobéissance civile, les assauts des bâtiments publics, le déracinement des symboles colonialistes et dictatoriaux, avant l’accomplissement final, c’est-à-dire la prise du pouvoir.

Souhaitons-nous une Bonne et Grande Révolution !

Freddy Tshiamala

Critique politique

http://congobelgique.blogspot.com/


Posté le: Mer Mar 21, 2007 8:02 pm

Sujet du message: Kinshasa deux pouvoirs parallèles.



Au stade où en sont les choses, ce n'est pas prématuré de parler de la partition du pays. A l'Est, le Kivu a perdu des localités en faveur du Rwanda voisin. Le Bandundu connaît le même sort avec l'autre voisin, l'Angola. Kinshasa s'est terouvée deux autorités politiques, deux gouvernements miltairers: d'un côté JP Bemba et de l'autre Joseph Kabila.


La ville de la Gombe symbole de Kinshasa est divisée en deux: de l'avenue des 3 Z au cimetière de la Gombe en passant par le boulevard du 30 juin face à l' I.N.S.S. et la Regideso, le commandement revient à JP Bemba. L'armée de Kabila contrôle la partie allant de la Cadeco au Palais de la Nation. A l'exception de la Monuc, personne, véhicule et autre ne s'hasardent à traverser l'espace Bembiste. La seule route accessible pour s'introduire dans la commune de la Gombe reste l'avenue du 24 novembre.


On a pu observer que les soldats de l'ex Vice Président sont en tenue délabrée, chaussés de babouches mais déterminés. Ceux de Kabila quoique en bonne tenue ont des sueurs froides, tremblotants. En réalité, les Fardcs sont prêts à rejoindre Bemba, il ne resterait que les troupes étrangères ( Tanzaniens et Angolais) du côté de Kabila. Voilà qui fait peur au jeune Président. AWazi Kasele Udps Suisse.

Posté le: Mer Mar 21, 2007 4:33 pm Sujet du message: "Le criminel Paul Kagame libère Idesbald Byabuze, un Professeur d'université congolais"

Posté le: Mer Mar 21, 2007 4:33 pm
Sujet du message: "Le criminel Paul Kagame libère Idesbald Byabuze"

L'universitaire Congolais Idesbald Byabuze Katabaruka est libre mais déclaré "persona non grata" au rwanda. Le professeur Congolais Idesbald Byabuze Katabaruka,incarcéré depuis le 16 février 2007 à la prison centrale de Kigali a été liberé. Le dénouement de cette affaire est entaché par l'expulsion de l'universitaire,remis aux autorités Congolaises le 21 Mars 2007. Le 19 Mars,Boniface Mudengeri,officier du ministère public, a annoncé l'abandon des poursuites engagées contre Idesbald Byabuze Katabaruka. Le 20 Mars,le président du tribunal de Kagarama(Kigali,district de Kicukiro), a ordonné la levée de la détention provisoire et sa remise en liberté. Après une nuit supplémentaire derrière les barreaux,Idesbald Byabuze Katabaruka a été relâché puis déclaré "persona non grata" par le procureur de la République. Sorti de prison vers 10heures(8 h Gmt),il a été escorté par deux policiers et un agent des services de l'immigration à la frontière entre le rwanda et la RDCongo. Nous craignons pour la vie de Byabuze Katabaruka d'avoir été peut-être volontairement empoisonné par le régime du criminel Paul Kagame avant sa liberation. De ce fait,l'universitaire Congolais doit procéder sans délai à un contrôle médical pour connaître son état de santé. Les tutsi sont trop dangereux aux empoisonnements et la famille de l'universitaire Congolais doit faire beaucoup d'attention et surtout de ne pas tarder aux examens médicaux de Byabuze Katabaruka._________________Maïndo Gabriël De Pinte Belgique

Un genocide a ete commis au Congo par les Rwandais !



Posté le: Mer Mar 21, 2007 12:20 am Sujet du message:




Kanambe, le genocidaire Rwandais ainsi que ses freres Ruberwa, Nkunda et consorts devront repondre ! Beaucoup de verites sont camouflees, mieux etoufees par leurs amis americains qui les ont aides a commettre ce genocide pour s'emparer des richesses du Congo !


Je demande a tous les Congolais d'oublier la vie facile, d'avoir du mepris envers le luxe parce que ceci vous rend faible, corruptible et fait de vous un demi-homme ! "Lisez Pierre Pean(Noir fureur, Blanc menteur) et Robin Philpot(Ca ne s'est pas passe comme ca a Kigali)". Le dernier mot reviendra aux Congolais, pas aux americains ni a leurs allies criminels Rwandais et Ougandais !


Les Congolais a ma connaissance ne pillent ni les USA ni le Rwanda ni l'Ouganda, alors de quel droit ces criminels le feraient-ils au Congo ? Lisez Koffi Annan au bas de la page SVP. MPI LETTRE DATÉE DU 29 JUIN 1998, ADRESSÉE AU PRÉSIDENT DU CONSEIL DE SÉCURITÉ PAR LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL J'ai l'honneur de vous faire parvenir ci-joint le rapport de mon Équipe d'enquête en République démocratique du Congo. Des avant-tirages en ont été remis aux Représentants permanents de la République démocratique du Congo et du Rwanda le 15 juin 1998 pour qu'ils les transmettent à leur gouvernement, dont les commentaires seront publiés comme document du Conseil de sécurité.


Vous vous souviendrez que j'ai constitué l'Équipe en juillet 1997 pour aider le Gouvernement de la République démocratique du Congo et la Mission commune d'enquête - mandatée par la Commission des droits de l'homme pour enquêter sur les allégations de massacres et autres violations des droits de l'homme découlant de la situation qui prévalait dans l'est du Zaïre depuis septembre 1996 - à sortir de l'impasse.


Le Gouvernement s'est opposé, notamment, à la participation à la Mission du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme au Zaïre et a contesté la période couverte par le mandat de la Mission. Il a demandé que cette période commence plus tôt, soit le 1er mars 1993, afin que l'enquête porte aussi sur les violences ethniques qui, à partir de ce moment-là, ont opposé des Zaïrois soi-disant "autochtones" , initialement appuyés par les Forces armées zaïroises (FAZ), à des Zaïrois d'origine tant hutue que tutsie, ainsi que sur les événements qui ont suivi, comme l'arrivée de réfugiés hutus du Rwanda en juillet 1994, à la suite du génocide qui s'était produit dans ce pays, l'insécurité créée tant au Zaïre qu'au Rwanda par des membres armés des ex-Forces armées rwandaises (ex-FAR) et les milices interahamwe qui exerçaient un contrôle strict sur les réfugiés et lançaient des attaques en territoire rwandais, et la violence croissante dont étaient victimes les Zaïrois tutsis jusqu'au soulèvement d'octobre 1996.


Un compte rendu détaillé de ces événements, dont l'Équipe recommande qu'ils fassent l'objet d'une enquête plus poussée, figure à l'appendice du rapport ci-joint. En réponse au Gouvernement, j'ai repoussé le début de la période sur laquelle devait porter l'enquête jusqu'au 1er mars 1993. J'ai nommé M. Atsu-Koffi Amega (Togo), ancien Président de la Cour suprême du Togo, chef de mon Équipe d'enquête chargée d'enquêter sur les violations graves des droits de l'homme et du droit international humanitaire qui auraient été commises en République démocratique du Congo jusqu'au 31 décembre 1997.


Ma décision de créer l'Équipe n'a pas suspendu les activités de la Mission commune d'enquête initiale, et l'Équipe n'a pas remplacé la Mission, dont le mandat est depuis venu à expiration et n'a pas été renouvelé. Les événements décrits dans le rapport de l'Équipe ne se sont pas produits dans un vide. Ils ont pour contexte le terrible génocide qui s'est produit au Rwanda en 1994 et qui a projeté une ombre énorme, qui n'a pas encore disparu, sur l'ensemble de la région africaine des Grands Lacs.


Ce génocide a directement provoqué les violences qui ont eu lieu en 1994-1996 à l'est du Zaïre et ont été publiquement dénoncées par le Gouvernement rwandais comme une reprise dans un pays voisin des pratiques de génocide de 1994. Ces mêmes violences ont abouti à la création, en septembre 1996, de l'Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre (AFDL), et culminé dans la campagne militaire couronnée de succès que l'Alliance a menée contre le régime du Président Mobutu Sese Seko, et qui s'est terminée à Kinshasa le 17 mai 1997.


Il est profondément regrettable qu'entre la date où elle a été déployée pour la première fois en août 1997 et son retrait en 1998, l'Équipe n'ait pas été autorisée à accomplir sa mission pleinement et sans entrave. Néanmoins, en dépit des difficultés décrites dans le rapport, l'Équipe a pu parvenir à un certain nombre de conclusions qui sont étayées par de solides preuves. Deux de ces conclusions retiennent l'attention. La première est que toutes les parties aux violences qui ont déchiré le Zaïre, en particulier ses provinces orientales, durant la période à l'examen, ont commis de graves violations des droits de l'homme ou du droit international humanitaire.


La seconde est que les tueries auxquelles se sont livrés l'AFDL et ses alliés, y compris des éléments de l'Armée patriotique rwandaise, constituent des crimes contre l'humanité, tout comme le déni d'une assistance humanitaire aux réfugiés rwandais hutus. Les membres de l'Équipe pensent que certains des meurtres peuvent constituer des actes de génocide, selon l'intention qui les motivait, et ils demandent que ces crimes et leurs motifs fassent l'objet d'une enquête plus poussée. En lisant le rapport de mon Équipe d'enquête, les membres du Conseil verront l'une des causes profondes des conflits qui ont eu lieu récemment en Afrique dans la région des Grands Lacs : un cercle vicieux de violations des droits de l'homme et de vengeances, alimenté par l'impunité.


Il faut mettre fin à ce cycle pour rétablir la paix et la stabilité dans la région. Les coupables de violations doivent rendre des comptes; les droits de l'homme doivent faire l'objet d'une surveillance étroite partout où ils sont menacés; les efforts déployés par les gouvernements pour doter leur pays des capacités voulues et promouvoir le respect des droits de l'homme doivent être appuyés; et il faut aider les membres de la société civile qui oeuvrent à l'avènement d'une culture de la tolérance. La communauté internationale, et en particulier les pays donateurs, ont un rôle de premier plan à jouer dans tous ces domaines. Lorsqu'ils examineront le rapport ci-joint, les membres du Conseil voudront, à n'en pas douter, y donner une suite qui reflète leur responsabilité en matière de maintien de la paix et de la sécurité internationales.


Des violations des droits de l'homme assez massives pour constituer des crimes contre l'humanité doivent être considérées comme une menace contre la paix et la sécurité internationales. Dans le même temps, il faut tenir pleinement compte de la nécessité de consolider la fragile stabilité de la région, ce qui nécessite à l'évidence une assistance internationale de grande ampleur.


Si elle tournait le dos aux pays concernés, la communauté internationale commettrait, selon moi, une grave erreur. Une politique cohérente d'engagement critique est nécessaire. En dernière analyse, néanmoins, c'est aux gouvernements de la région qu'incombe d'y maintenir la stabilité. Ils ont, par-dessus tout, l'obligation de respecter les droits de l'homme et d'assurer la sécurité de leurs propres nationaux. Ils peuvent être assurés de la bonne volonté de la communauté internationale, mais ils doivent aussi montrer qu'ils comprennent ses préoccupations et ont à l'esprit leurs obligations juridiques internationales.


Ils doivent à ce titre prendre acte des très graves conclusions de l'Équipe et les examiner, et prendre les mesures voulues si des membres de leurs forces ont pris part à l'une quelconque des violations alléguées. J'adresse un exemplaire du rapport de mon Équipe d'enquête au Président en exercice et au Secrétaire général de l'Organisation de l'unité africaine, en demandant qu'il soit transmis, pour information, aux membres du Groupe international de personnalités éminentes chargé d'enquêter sur le génocide de 1994 et les événements qui se sont produits depuis la signature de l'Accord de paix d'Arusha le 4 août 1993 jusqu'à la chute de Kinshasa le 17 mai 1997.


En conclusion, je tiens à rendre hommage une nouvelle fois aux membres de mon Équipe d'enquête, qui ont fait preuve d'une intégrité, d'un professionnalisme et d'un courage insignes tout au long de leur difficile mission. Je vous serais obligé de faire distribuer la présente lettre et son annexe comme document du Conseil.


(Signé) Kofi A. ANNAN

Les contrats léonins de Louis Michel, Colette Braeckman et Joseph Kanambe (Joseph Kabila) au congo sont dénoncés

Posté le: Mar Mar 20, 2007 10:34 am
Sujet du message: REVISION DES CONTRATS LEONINS APPEL DES ONG

APPEL INTERNATIONAL EN FAVEUR DE LA RÉVISION DES CONTRATS MINIERS EN RDC Bruxelles, le 13 mars 2007 – Une coalition d’organisations non-gouvernementales a lancé aujourd’hui un appel international en faveur de la révision de contrats miniers extrêmement défavorables à la République Démocratique du Congo. Elles demandent au gouvernement congolais et à ses partenaires internationaux de renégocier, de résilier ou d’annuler les contrats hérités de la guerre et de la transition afin de garantir au peuple congolais une part équitable des bénéfices de l’exploitation minière.

A la veille de l'arrivée à Bruxelles du président de la Banque Mondiale Paul Wolfowitz, pour la conférence internationale organisée par le gouvernement belge sur le thème "Bonne gouvernance et lutte contre la corruption. Nouvelles perspectives pour des partenariats public-privé", les organisations ont publié un mémorandum dénonçant le contenu des partenariats miniers conclus par le gouvernement de transition avec des sociétés privées. Dans ce mémorandum elles analysent les partenariats avec Kinross Forrest Ltd (maintenant propriété de Katanga Mining Ltd), Global Enterprises Corporate Ltd (maintenant propriété de Nikanor Plc) et le consortium formé par Phelps Dodge Corp./Tenke Mining Corp. Ces contrats portent sur une part importante des ressources minières du pays et l’engagent pour les décennies à venir.

Une absence totale de transparence a entouré leur négociation et leur approbation. « Les besoins de la population congolaise sont immenses. Sans une exploitation équitable des ressources minières, la reconstruction et le développement du pays sont compromis » a dit le Père Minani du Centre d’Etudes pour l’Action Sociale de Kinshasa au nom des organisations congolaises. « C’est pour cela que le nouveau gouvernement congolais doit faire toute la lumière sur les contrats miniers hérités du passé. » De son côté, au nom des organisations internationales, Marc-Olivier Herman, de l’ONG belge Broederlijk Delen, a insisté sur la nécessité pour les bailleurs de fonds d’aider le Congo à réviser et renégocier les contrats. « Il faut s’inspirer du Libéria » a-t-il dit. « La présidente Ellen Johnson-Sirleaf, est parvenue en décembre 2006, avec une aide internationale, à renégocier avec le groupe Arcelor-Mittal un très important contrat minier hérité du gouvernement de transition et qui était extrêmement désavantageux pour le pays. »

L’appel et le mémorandum intitulé ‘Les partenariats public-privé dans le secteur minier en RDC : facteurs de développement, de bonne gouvernance et de lutte contre la corruption ?’ sont disponibles à l’adresse suivante : www.11.be/partequitable.

L’appel Un partage équitable pour le Congo !/A fare share for Congo ! a été lancé par les organisations suivantes : 11.11.11 (Belgique), Association Africaine de Défense des Droits de l’Homme – ASADHO/Katanga (RDC), Bank Information Center –BIC (USA), Broederlijk Delen (Belgique), Centre d'Etudes Pour l'Action Sociale – CEPAS (RDC), Fatal Transactions (International), NiZA (Pays Bas), Rights and Accountability in Development – RAID (UK), Réseau d'Organisations des Droits Humains et d'Education Civique d'Inspiration Chrétienne - RODHECIC (RDC)
Pour plus de renseignements: Marc-Olivier Herman, Broederlijk Delen GSM +32 (0) 478 28 80 47, marc.herman@broederlijkdelen.be marc.herman@broederlijkdelen.be

www.11.be/partequitable Jean de Dieu Mitima Dynamique UDPS/LIEGE E-mail:bulinz@voila.fr