Fondé le 13 janvier, 1999 Année 2007, Numéro 14Edition du 18 juin 2007
I. LES GRANDS TITRES
A. Bulletin spécial sur la sécurité au Congo
B. La nonchalance du gouvernement congolais actuel
II. LES DETAILS
A. BULLETIN SPECIAL SUR LA SECURITE AU CONGO
Après la visite à l’Est du pays de l’ambassadeur de France basé à Kinshasa, le régime du criminel Paul Kagame a réagi en accélérant ses préparatifs guerriers, en faisant parvenir à Nkundabatware des lance-missiles et en lui envoyant l’aide de quatre terroristes dont l’origine est inconnue. Les détails sont les suivants :
1. Paul Kagame a directement déplacé son Quartier Général de Kigali à Gisenyi, la ville rwandaise voisine de Goma, et il a installé son état-major à Cyangugu, dans la province voisine de Bukavu.
2. A Goma, Nkundabatware a réorganisé et renforcé ses troupes à Ndamugenga, Kamusambi, Jomba, Rubaya etc.
3. Quatre terroristes recrutés par les hommes de Paul Kagame ont été envoyés pour une mission inconnue auprès des hommes de Laurent Nkundabatware. Ces terroristes dont l’origine est présentement inconnue sont arrivés à Goma en provenance de Kigali, ils ont apporté des lance-missiles ainsi qu’un lot d’armes automatiques et très sophistiquées. Onze bataillons de l’armée rwandaise accompagnaient ce chargement sordide en destination vers la République démocratique du Congo (RDC). Les démarches de Grands-Lacs Confidentiel pour en savoir plus sur la mission de ces terroristes, sur ce lot d’armes sophistiquées, ces lamce-missiles et leur destination n’ont donné aucun résultat.
4. Au même moment, Kigali ne ménage aucun effort pour préparer le malheur du Congo. Il nous revient de sources très fiables que des centaines des démobilisés de l’armée congolaise ont été récupérés par le Rwanda pour les préparer à faire la guerre au Congo. Ces recyclés de l’armée congolaise sont basés dans un camp d’entrainement situé à Gabiro, un petit centre commercial au nord du Rwanda à environs 80 km de Kigali, à la frontière avec l’Ouganda. Payés 50 dollars américains par jour, les recrues sont encadrées par des instructeurs militaires ougandais et rwandais et reçoivent une formation militaire et idéologique qui doit durer quelques semaines.
5. Une réunion regroupant les grands officiers de l’armée rwandaise s’est tenue samedi le 16 juin 2007 à Gisenyi. L’issue de cette rencontre reste inconnue à part pour un message d’encouragement qui a été envoyé au lieutenant-général Philémon Kisempia Sungilanga (ancien chef d’État-major de l’armée Congolaise qui a été remplacé il y a quelques jours). Le message lui demande de se tranquilliser et de faire son nouveau travail comme si de rien n’était. « Vous avez un rôle important à jouer dans l’avenir » précise ce message.
Gabiro est stratégiquement placé loin de la capitale Kigali et des frontières avec la RDC, un emplacement permettant de garder à l’écart de l’intérêt public, tous les plans macabres que Paul Kagame prépare contre le Congo. C’est de Gabiro et Kagitumba que sont partis les rebelles du Front patriotique du Rwanda pour lancer la guerre contre le régime du président Habyarimana; guerre qui culmina sur le génocide dont jusqu’à présent; le déclencheur Paul Kagame continue à profiter des retombées.
Il est à retenir que des lance–missiles se trouvent maintenant quelque part au Congo, envoyés par celui là même qui est connu mondialement pour son usage de cette arme, lorsqu’il a fait abattre l’avion de Habyarimana, le 6 avril 1994.
L’arrivée des mercenaires et des lance-missiles aux cotés des ennemis du Congo suscite plus de questions que de réponses. Cela arrive au moment ou le président Joseph Kabila vient de nommer des nouveaux chefs qui ont la responsabilité de faire changer la dépendance du Congo envers le Rwanda.
B. LA NONCHALANCE DU GOUVERNEMENT CONGOLAIS ACTUEL
Alors que le président Kabila vient de nommer de nouveaux officiers à la tête de l’armée congolaise, son image souffre encore terriblement à cause des décisions nonchalantes de son gouvernement, particulièrement dans le dossier de sécuriser les frontières orientales. Cette nonchalance se manifeste de manière flagrante par des penchants envers le Rwanda, pays envahisseur.
Nous reprenons les grands points de la politique qui, chaque jour, ternissent davantage l’ image de Joseph Kabila et celle de son gouvernement.
Les relations bilatérales entre le Congo et le Rwanda : Les Congolais croient avoir perdu la tête ou être en train de rêver quand ils voient que les premiers partenaires avec lesquels le Congo va faire affaire c’est le Rwanda et l’Ouganda. Ces deux pays ont envahi le Congo, ils ont détruit toutes les infrastructures, pillé les richesses naturelles et ont fait un bilan de plus de 7 millions de mort, avec des cruautés humainement indescriptibles. Les Congolais n’en reviennent pas et ne pardonneront jamais un gouvernement qui centre sa coopération avec ces deux pays pour parler d’affaires, avant de considérer leur responsabilité par rapport aux crimes contre l’humanité qu’ils ont infligé au peuple congolais pendant 10 ans.
Les frontières de l’Est : Pendant cette guerre, c’est la partie orientale du Congo qui en a payé le prix, plus que le reste du pays. Tant que perdure la porosité des frontières orientales, ce jeu avantagera les ennemis. Des armées entières entrent avec des stocks d’armes sans se faire inquiéter ou arrêter. Des mercenaires entrent comme ils veulent et quand ils veulent au grand désenchantement de la population non armée et abandonnée à elle-même.
Les négociations entre le gouvernement congolais et Laurent Nkunda: Cette mission macabre est non seulement inacceptable mais aussi dangereuse pour l’avenir du Congo comme nation. Elle a été menée pour le compte du gouvernement de Joseph Kabila par deux de ses officiers les plus influents: John Numbi et Kisempia. En observant de plus près cette trahison, il en ressort une question: Toutes les armées du monde étant des structures très hiérarchisées, John Numbi et Kisempia pouvaient-ils signer ces ententes sans le consentement du président de la République? Aujourd’hui encore, la question reste centrale : Faut-il négocier avec un petit criminel rwandais qui s’est autoproclamé invincible? Si Kinshasa est incapable de renvoyer Nkundabatware chez lui au Rwanda, qu’il arme la population et elle s’en débarrassera aisément. Au lieu de le faire comparaitre devant la justice internationale, John Numbi et Kisempia, deux instruments des ennemis ont voulu faire croire au peuple congolais que Nkundabatware était incontournable pour la paix au Congo. Cet acte bien médité et sciemment posé est sans doute celui qui a le plus fait réfléchir les Congolais. Oh! Que cet acte est profondément humiliant! Cette trahison a donné significativement des munitions aux détracteurs de Joseph Kabila qui l’accusent d’être un Rwandais.
Cet acte de haute trahison à la nation est très loin de la prière de Marie-Olive Lemba, l’épouse de Joseph Kabila, qui, dans une prière publique, demandait au bon Dieu de donner un grand balai à son mari. Loin de ce souhait qui, nous n’en doutons pas, venait d’une dame bien intentionnée et bien informée, le gouvernement actuel au lieu de balayer le Congo, y ramène toutes les saletés et ordures de la race humaine (criminels notoires, pilleurs, assassins de service, escrocs chevronnés, voleurs, mercenaires prêts à décimer les Congolais pour quelques dollars).
La résurrection de la Communauté Économique des Pays de Grands-Lacs (CEPGL): Il devient très curieux pour tout observateur de voir que le Rwanda et l’Ouganda qui ont fait plus de 7 millions de morts au Congo reviennent en priorité autour d’une CEPGL de cirque politique pour prétendre redynamiser les bonnes relations.
Les infiltrations à l’Est du Congo: Alors que des réunions se succédaient pour faire ressusciter cette CEPGL, organisation bidon et vide de sens, les mercenaires entraient massivement pour rejoindre Nkubabatware à Goma ou Mutebusi et Masunzu à Minembwe.
Les agents des services de renseignement du Congo qui résident au Rwanda : C’est une première mondiale jamais vue nulle part ailleurs!! Une trentaine d’agent et cadres des services de la Direction Générale de Migration ainsi que ceux de l’Agence Nationale de Renseignement aux frontières à Goma résidaient au Rwanda. Le Congo est-il vraiment incapable de fournir des fils nationalistes qui résident au Congo et qui seraient prêts à servir leur pays? Ce système qui vient des chefs corrompus et hautement placés est une preuve irréfutable que le loup est dans la bergerie. Ce loup est entretenu par le gouvernement actuel.
A moins que le président actuel prouve son nationalisme aux Congolais par des actes très concrets, rien ne pourra arrêter la chute de son positionnement politique. Car, avant tout, le peuple congolais a besoin de faire laver cette humiliation profonde dans laquelle il s’est retrouvé parce qu’il est propriétaire d’un pays aux ressources naturelles abondantes.
L’affaire Kahemba: Onze villages envahis par l’armée angolaise sans que le gouvernement parvienne à clarifier la situation et à défendre sa population.
La corruption à l’intérieur de l’armée: Lorsque Joseph Kabila a accédé au pouvoir il n’a pas changé, jusqu’à récemment, les grands chefs de l’armée. Or, à travers le soi-disant parti politique Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), la défense était presque entièrement dominée par les rwandais et elle l’est restée jusqu’aux plus récents changements qui eux aussi doivent être suivis à la loupe et jugés par leur nationalisme.
La froideur pour régler la question des infiltrations: Alors qu’à Kinshasa le gouvernement châtiait de manière exemplaire les milices de Bemba qui voulaient prendre le pouvoir, le même gouvernement manifeste une attitude froide et profondément complaisante face à la question de la sécurité à l’Est du Congo. A t-on besoin d’une preuve de plus pour croire que le gouvernement actuel est sous le contrôle du Rwanda. Si Joseph Kabila ne veut pas balayer la maison, tous les Congolais continueront la prière de Madame Marie-Olive Lemba.
La nomination à des postes très fondamentaux pour la nation congolaise de personnalités d’origines douteuses ou qui sont mariés à des femmes des pays envahisseurs : Même la France du temps du général Charles De Gaulle ne pouvait se permettre un telle bêtise pendant toute la guerre et la période de la libération.
Le peuple congolais a avant tout besoin de retrouver sa dignité bafouée. La tendance actuelle du gouvernement congolais de ramener l’Ouganda et le Rwanda sur la scène nationale ne fera qu’enfoncer un couteau dans la plaie pour le peuple congolais.
GLAC.
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QUI EST GRANDS-LACS CONFIDENTIEL ?
GRANDS-LACS CONFIDENTIEL (GLAC) a été fondé le 13 janvier 1999 en signe de contestation du « rideau de silence » que la mafia impérialiste avait imposé à l’Afrique centrale ou des milliers d’humains étaient massacrés comme des mouches. Cette conspiration monstrueusement criminelle était très flagrante dans les grands médias planétaires. GLAC est né en tant que refus de l’inaction et du silence face aux génocides bénis par les maîtres de la mondialisation.
GLAC soutient l’émergence d’une presse mondiale qui fournit une information beaucoup plus équilibrée et qui défend les sans-voix.
Grands-Lacs Confidentiel est une agence de nouvelles spécialisée sur la région des grands-lacs africains. Publication uniquement diffusée par courrier électronique (e-mail), GLAC reste incontestablement l’agence des nouvelles la plus ancienne et la plus lue de son genre. Tous ceux qui s’intéressent à l’Afrique des Grands-Lacs et à ses enjeux-clés lisent GLAC.
De la Nouvelle-Zélande aux États-Unis en passant par l’Europe scandinave et l’Afrique du Sud, GLAC compte plus de 8000 abonnés directs.
mercredi 20 juin 2007
Isaac Daniel a inventé la chaussure GPS
Un nouveau venu dans le cercle des Inventeurs Noirs.
Source : Presse Canadienne (10/02/07)
Une chaussure GPS pour retrouver les enfants disparusIl suffisait d’y penser : intégrer un GPS dans la semelle d’une chaussure et localiser ainsi son propriétaire partout dans le monde, 24 heures sur 24.
Isaac Daniel a l’idée de cette ingénieuse invention en 2002 lorsqu’il reçoit un coup de fil inquiet de l’école le prévenant de la disparition de son fils, alors âgé de huit ans. En déplacement professionnel à New York, il attrape le premier avion pour Atlanta... Pour apprendre à l’arrivée qu’il s’agit d’un problème de communication et que son fils est sain et sauf.
Dans la foulée, cet ingénieur planche sur un prototype de chaussures de sport intégrant dans la semelle une puce GPS (Global Positioning System) de cinq centimètres sur huit.
Après quelques années de recherche poussée pour assurer la précision du dispositif, ces tennis révolutionnaires baptisées « tranquillité d’esprit » sont commercialisées le mois prochain. D’abord une version adultes pour la modique somme de 325$ à 350$. La ligne enfants-ados sera disponible cet été.
Deux modes de fonctionnement existent :
Soit le propriétaire -perdu ou en situation de détresse- déclenche lui-même le dispositif en appuyant sur un bouton de la chaussure. Une alerte est alors envoyé à un central qui peut localiser le détenteur. Coup d’adhésion à ce service : 19,95$ par mois.
Soit, à certaines conditions (disparition d’enfant, patient atteint d’Alzheimer), c’est un parent, conjoint ou tuteur qui peut donner l’alerte au central, qui se charge alors de localiser le propriétaire des chaussures et peut ensuite prévenir les autorités.
Isaac Daniel est un exemple à suivre pour toute la jeunesse noire.
Site officiel de notre inventeur : Click
Article sur cette invention : click
La page de l’European Patent Office : click
A Quand La Motion de Défiance contre Joseph Kabila pour Haute Trahison ?
Apres les deux guerres d’agression dont le Congo a été victime de la part des pays voisins et toute l’humiliation que les congolais ont subi pendant l’occupation d’une partie de notre territoire national par des troupes rwando-ougandaises, l’urgence de rétablir le Congo dans ses droits en tant que Etat souverain et membre de l’ONU s’est fait sentir avec beaucoup d’acuité.
La défense de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire (et) de la souveraineté nationale était perçue par la grande majorité de nos populations comme une priorité des priorités, et mieux encore, comme une condition sine qua none pour la refondation ou la restauration du Congo en tant qu’Etat.
Le gouvernement de la transition issu des accords ou des « compromissions » de Sun City avait montré ses limites. Les seigneurs de guerre, les prédateurs, les charlatans et opportunistes de tous bords qui animaient ce gouvernement étaient tous beaucoup plus préoccupés á partager le butin ou encore á imaginer toutes sortes de scénarios pour conserver le pouvoir.
Par contre, les tâches essentielles qui sont, depuis toujours, reconnues comme étant des taches qui rentrent dans ce que l’on appelle les attributions ou les missions traditionnelles du gouvernement avaient été tout simplement laissées de cote.
Des questions sensibles telles qu’améliorer les conditions des vies de populations ou encore défendre l’indépendance nationale, la souveraineté et l’intégrité du territoire national étaient complètement absentes dans l’agenda des dirigeants de la transition.
Toute la partie de l’est du pays était sous occupation rwando-ougandaise. Et, comme si cela ne suffisait pas, les populations dans cette partie du Congo étaient livrées aux pires souffrances et abandonnées à la merci des éléments du criminel Laurent Nkundabantware et des milices Interhamwe qui faisaient la loi et se comportaient comme des maîtres dans cette partie de la république.
Pendant tout ce temps, nos agresseurs s’employaient allègrement à piller nos richesses, à massacrer nos compatriotes, à violer les congolaises de 3 à 70 ans pour ne citer ces cas. Et, qui pis est, tout ceci se passait comme si le pays n’avait de gouvernement pour défendre nos territoires et protéger les populations civiles.
Tout au long de cette période sombre de notre histoire, le Congo ressemblait plus a ce qu’on appelle en droit international « Terra Nullius », c’est-à-dire un territoire qui n’appartient a personne.
Dans une interview que le ministre de la coopération régionale avait accordée au mois d’août 2005 au Journal Le Potentiel, Mr Antipas Mbusa Nyamuisi, l’actuel Ministre d’Etat chargé des Affaires Etrangères, avait laissé savoir qu’à chaque fois qu’il était question de défendre le pays contre l’agression étrangère, il se passait des choses on ne peut plus inqualifiables dont voici un petit extrait :
Il se dit « étonné de constater qu’au sein du gouvernement, il y ait des voix qui ne partagent ce point de vue ».
Le ministre a déploré « la diversité de langages au sein du gouvernement »
A plusieurs reprises, il a reconnu que le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi «constituent une menace contre la République démocratique du Congo». Cependant, il apporte une précision de taille : « Mais la principale menace contre nous-mêmes, c’est nous-mêmes.
Nous ne faisons pas assez pour sécuriser nos frontières. Comment voulez-vous que l’ Ituri, le Sud-Kivu, le Nord-Kivu et le Nord Katanga restent une zone grise, deux ans après la mise en place d’un gouvernement d’union nationale ? Quelles sont les actions de grande envergure qu’on a entreprises pour consolider nos acquis dans cette zone ?
Dernièrement, en marge de la session de l’Assemblée générale des Nations Unies, la Rdc, l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi, sous la direction des Etats-Unis, ont levé l’option d’un désarmement forcé à l’expiration de l ultimatum. Le Conseil de sécurité a même béni cette décision. Mais à ce jour, aucune action militaire de grande envergure n’est entreprise. Bien plus, la Monuc a interpellé le gouvernement congolais pour qu’il s’assume, l’assurant de son appui logistique comme ce fut le cas dans la province Orientale avec les rebelles ougandais. Silence.
Certes, certaines initiatives militaires ont été menées, mais sans grand succès. Bien au contraire, les militaires des Fardc ne sont pas bien équipés par rapport aux rebelles rwandais qui disposent des armes sophistiquées et seraient bien habillés. Qui leur fournit cette logistique et cet habillement ?
De deux choses, l’une. Ou c’est Kigali qui continue à fabriquer « ses rebelles » pour ne pas épuiser ses arguments et justifier ses menaces, ses pressions et la présence de ses troupes en Rdc. Dans le cas contraire, la complicité vient de Kinshasa où quelques personnalités se font du beurre avec cette présence des Fdlr.
Certes, la menace vient de l’Est, des voisins. Mais la principale menace vient de Kinshasa. De manière consciente ou inconsciente, je ne pense pas que tout le monde joue un rôle positif dans la refondation d’un Etat ».
Il persiste et signe. « Des forces d’inertie qui sont dans des positions dominantes». « Ne pas s’engager est une forme de complicité », avait-il précisé.
Un autre Journal écrivait ceci :
Alors qu’on s’approche du second tour de la présidentielle, voila que réapparaît le sieur Laurent Nkundabatware, l’homme que les Congolais commençaient vraiment à oublier.
Pour prévenir plutôt que guérir, le ministre de la Défense, Adolphe Onosumba, envisage d’envoyer une armée intégrée dans le fief de Nkunda. Mais, chose curieuse, le relus vient de son chef hiérarchique, le Vice-président de la République en charge de la Commission politique, défense et sécurité.
En s’opposant à cette initiative, non seulement que Me Azarias Ruberwa fragilise et ridiculise le pouvoir congolais face a un individu qui aurait déjà cesse de narguer tout un peuple n’eut été le « 1+4 », mais aussi et surtout apporte de l’eau au moulin de Laurent Nkundabatware heureux de bénéficier du concours du « V-P ».
Récemment encore :
Me Azarias Ruberwa, ancien Vice-président de la République, s’y est longuement appesanti lors de la clôture des journées de réflexion organisées, du 1er au 5 juin 2007, par le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD).
Sans aller par le dos de la cuillère, il a mis en garde le Gouvernement contre toute tentative de recourir à la force militaire pour résoudre la crise tant au Nord et qu’au Sud-Kivu. Ruberwa donne les raisons de sa prise de position. D’abord, le Gouvernement n’a pas suffisamment de moyens pour s’engager dans une aventure militaire alors qu’il doit répondre à d’autres impératifs. Ensuite, plus aucune réconciliation entre les communautés du Kivu, élément important pour la refondation de la nation, ne sera possible dans un contexte de guerre.
Tout le monde est d’avis que Laurent Nkunda, Général déchu, sous mandat d’arrêt international, est un cas qui fâche. Ancien Vice- président de la République en charge de la Commission politique, défense et sécurité, Ruberwa Manywa n’a pas non plus esquivé la question Nkunda. Accusé par certains milieux de travailler en intelligence avec le Général renégat, il a répliqué sans mâcher les mots, nous citons : « Laurent Nkunda est un allié du Pouvoir. Ils ont ensemble fomenté le concept mixage ».
Au regard de ce qui précède, l’on peut affirmer sans risque d’être contredit qu’il y a eu complicité au sommet de l’Etat. Le gouvernement de transition dirige par Joseph Kabila était sans ambages au service de pays agresseurs de la RDC. Un adage dit : « Devant une évidence, il n’y a point d’arguments »
Tout ceci ne faisait que confirmer et donner davantage raison à Mr Honore Ngbanda qui affirmait que Joseph Kabila n’était ni congolais et moins encore fils de Laurent Kabila.
C’est ainsi qu’a la suite et à l’exemple de Mr Honore Ngbanda, beaucoup des congolais commençaient a remettre en cause la « congolité » d’origine de Joseph Kabila ainsi que sa capacité à défendre l’indépendance et l’intégrité territoriale du pays, notamment face aux incursions de l’armée rwandaise dans l’ex-Kivu.
Pendant la transition, Joseph Kabila se cachait derrière la formule 4+1. Comme les autres seigneurs de guerre, ils se rejetaient la responsabilité. Chacun s’est disculpé en accusant les autres. L’on ne savait plus exactement qui dirigeait le pays.
C’est pourquoi Mr Vincent de Paul Lunda-Bululu avait déclare : « Le bateau Congo n'a plus de capitaine. Il navigue à vue selon la direction du vent »,
Mais, comme la vérité est très têtue, le rapport de la commission Lutundula, les résultats des enquêtes menées par les experts de l’ONU, les ONG (a l’instar de l’ONG britannique Global Witness) et autres chercheurs indépendants viendront éclairer l’opinion publique en affirmant de manière unanime que Joseph Kabila est directement impliqué dans le pillage des ressources du Congo et tous les autres maux dont souffre le Congo.
Sous d’autres cieux, le parlement devait sévèrement sanctionner Joseph Kabila. Et, bien plus, Joseph kabila devrait répondre de ses actes devant la justice. Et, mieux encore, il ne devrait même plus poser la candidature aux élections présidentielles.
Mais hélas, le parlement de la transition dirigé par le collabo Olivier Kamitatu avait fermé les yeux devant ces crimes de Joseph Kabila et ses compères contre la république démocratique du Congo.
Le rapport d'enquête réalisé par la Commission Lutundula n'a pas été examiné en plénière alors que la transition va vers sa fin. « C'est triste ! », s'exclame-t-il. Et de poursuivre : « Cette affaire me pousse à croire que malgré les élections, ce pays risque de ne pas sortir du gouffre dans lequel on l'a plongé », Vincent de Paul Lunda-Bululu.
Selon Lunda Bululu, le parti présidentiel, le PPRD, n'a pas voulu qu'on traite de ce document avant les élections. Il ne serait, dès lors, pas surprenant, dit-il, que des personnes impliquées dans la conclusion des contrats au détriment de l'Etat congolais se retrouvent à nouveau aux affaires. « C'est tout simplement honteux. La preuve est là que ceux qui gouvernent n'aiment pas ce pays ».
Les parlementaires qui avaient le pouvoir de bloquer le dossier de Joseph kabila pour crimes économiques et haute trahison, avaient malheureusement préféré des jeeps 4x4 que Joseph kabila leur avait offertes (intérêts mesquins et égoïstes) plutôt que l’intérêt supérieur de la nation.
C’est ainsi que nos députés furent achetés par le pouvoir. Pour ne pas gêner la reconduction de Kabila au pouvoir, nos honorables avaient décidé de ne point débattre au parlement des dossiers compromettants pour le candidat Joseph Kabila avant la tenue des élections afin de ne point influencer le choix des électeurs .
Par conséquent, Joseph Kabila a été reconduit à la tête de la magistrature suprême de la république démocratique du Congo.
Ceci, malgré le mystère qui entoure ses origines, sa nationalité, son niveau d’instruction,
Malgré le fait qu’il a éludé le face-à-face prévu par la loi électorale, lequel aurait permis les électeurs de se faire une idée sur sa personne, et ses véritables intentions sur la nation,
Malgré les conclusions de la commission Lutundula, les résultats des enquêtes menées par les experts de l’ONU, les ONG (a l’instar de l’ONG britannique Global Witness) et autres chercheurs indépendants qui affirment tous que Joseph Kabila est directement implique dans le pillage des ressources du Congo,
En dépit des élections, le style de gouvernement du gouvernement de Joseph Kabila ne semble guère avoir changé. La période postélectorale ressemble étrangement, à bien des égards, à la période préélectorale.
Il y a même risque de régression vers une nouvelle déstabilisation puisque les pouvoirs publics regardent et laissent pourrir des situations analogues à celles qui ont conduit aux guerres de 1996, 1998 et de 2004.
Joseph Kabila est aujourd’hui le seul maître a bord. Les élections lui ont ôte des prétextes fallacieux dont il se servait sous le gouvernement 4+1.
Joseph Kabila, président de la République élu a prêté le serment constitutionnel suivant : « Moi, Joseph Kabila Kabange, président de la République démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la Nation d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République, de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire, de sauvegarder l’unité nationale et de me laisser guider que par l’intérêt général et le respect du droit de la personne humaine, de consacrer toutes mes forces à la promotion de l’idéal commun et de la paix, de remplir loyalement et en fidèle serviteur du peuple les hautes fonctions qui me sont confiées. »
Les rôles sont clairement définis dans la constitution. Le Président de la République « en vertu de l’article 69, alinéa 3 de la Constitution, est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire (et) de la souveraineté nationale… »
A cote du président de la république, le pays s’est dote des institutions telles que le parlement et le sénat.
Malgré cette constellation a priori plutôt favorable, les gens à l’est du pays sont tués presque chaque jour comme des brebis conduites à l’abattoir. Leurs bourreaux se livrent à de telles pratiques en toute impunité. Nul criminel n’a été puni, jusqu’ici, sur le plan judiciaire. Le silence et l’inaction des pouvoirs publics ont, dans ce cas, la saveur d’un crime de non assistance à personne ou à population en danger.
En outre, comment s’expliquent le silence des gouvernants Congolais en général et celui du garant de la nation en particulier face à l’occupation graduelle du territoire de la RDC ? Mbororo dans le Bas Uélé, Interahamwe au Nord et Sud Kivu, éleveurs soudanais en Ituri, Policiers Angolais à Kahemba, Personnel Administratif Zambien au Katanga, tout ceci ne semble pas être un problème à la une pour le gouvernement de Kinshasa.
Pourquoi le gouvernement de Joseph Kabila empêche-t-il le débat autour du dossier Kahemba alors qu’une mission a été dépêchée sur ordre du président pour établir la lumière sur ce dossier qui a fait couler beaucoup d’encres ?
Au lendemain des événements du 22 au 23 mars qui avaient endeuille la capitale, le président de la république avait, au cours de sa conférence de presse, promis solennellement de faire appel à l’expertise des pays colonisateurs à savoir la Belgique et le Portugal pour nous départager sur le dossier Kahemba. Où en est-on ?
La cacophonie enregistrée au niveau du ministère de l’intérieur et celui de l’information semble confirmer les dires de ceux qui voient dans l’attitude timide des autorités congolaises une complicité réelle au sommet de l’état ou un mandat de liquidateur reçu de la part de ceux qui organisent la vie politique au Congo à partir de l’occident.
Quatorze fonctionnaires de l’Agence nationale des renseignements (ANR) et de la Direction générale des migrations (DGM) en poste à Goma, province du Nord Kivu, passent depuis belle lurette - le plus tranquillement du monde – la nuit à Gisenyi et à Ruhengeri. Deux villes rwandaises où se trouvent, manifestement, leur domicile respectif.
C’est un cas sans précédent dans l’histoire des « services » du Congo-Zaïre, un pays qui est officiellement en guerre avec le Rwanda de Paul Kagame. C’est le « Comité provincial de sécurité » qui a révélé cette bizarrerie à l’issue d’une de ses récentes réunions.
Cette affaire est extrêmement grave parce qu’elle met à nu le délitement de l’Etat. L’impuissance des pouvoirs publics. Cette affaire pourrait, en effet, avoir des conséquences fâcheuses et fort dommageables – si ce n’est déjà le cas - au niveau de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire ainsi que de la bonne marche des institutions de la RD Congo en général et celles des provinces du Kivu en particulier.
Ceci se passe au su et au vu de ceux qui ont juré de défendre l’indépendance nationale, la souveraineté, l’intangibilité du territoire national et.
A quelque chose malheur est bon, dit-on. Cette révélation vient apporter un début de preuve à la thèse contestée jusqu’ici à savoir que le Congo-Kinshasa est infiltré par des agents subversifs au service de certains Etats voisins. Des Etats voisins qui ont prétendu et continuent à prétendre, à travers des hommes-liges placés au sommet du pouvoir à Kinshasa, d’avoir « libéré » les ex-Zaïrois.
Selon des bonnes sources à Goma, les personnes concernées seraient de citoyens rwandais, nommés à ces postes par l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo) avant d’y être confirmés, en 1998, par le RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie), l’ex-mouvement rebelle - créé par les autorités de Kigali selon le même modus operandi que l’AFDL - lequel avait établi son fief dans les deux Kivu avec Goma pour « capitale ».
Comité provincial de sécurité, par la bouche du vice gouverneur du Nord-Kivu, Feller Lutaichirwa, a invité les fonctionnaires concernés à habiter « à l’intérieur des frontières nationales ». Pire encore, les « agents fautifs » ont été suspendus. Les responsables de l’ANR et de la DGM ont déclaré sans rire que ceux-ci seront rétablis, sans autre forme de procès, dans leurs fonctions, « à condition qu’ils trouvent une résidence en RDC ».
O Tempores ! O Mores ! Quel temps, Quelles mœurs !
« Il faut être fou pour ne pas s’inquiéter de ce qui se passe au Congo », Desmond TUTU, prix Nobel de la paix
Chers compatriotes,
Qu’avons-nous fait de notre indépendance nationale chèrement acquise ?
Pourquoi assistons-nous impuissamment à l’occupation progressive de nos territoires, la balkanisation de notre pays, le pillage systématique de nos ressources, et à l’extermination de nos populations ?
La paresse et la lâcheté sont les causes qui expliquent qu’un si grand nombre d’hommes (et de femmes) (...) restent volontiers, leur vie durant, mineurs, qu’il soit si facile à d’autres de se poser en tuteurs (…)» (E.KANT, « Qu’est-ce les Lumières»).
«Dès lors qu’un individu prend conscience que les lois qui régissent sa société sont injustes et arbitraires, il a le devoir de se révolter et de les combattre. » (Mahatma GHANDI)
Honorables Députés,
Chers Sénateurs,
“Be nice to people on your way UP, because you might meet them on your way DOWN.”
Jimmy DURANTE.
« L’ignorance est un crime. Savoir et ne rien dire est une crime encore plus grave »
Quelques vrais hommes d’Etat, (tel Lincoln) et hommes de Lettres (tel Victor Hugo) ont déjà relevé ce laisser-faire à propos de massacres ou tueries de toutes sortes qui se commettent. En les paraphrasant, on pourrait avancer ceci : les massacreurs ou les génocidaires qui commettent ses forfaits sont effrayants mais les spectateurs passifs qui les laissent faire sont épouvantables et tout aussi effrayants. C’est parce qu’on les laisse faire que les massacreurs ou les génocidaires commettent leurs forfaits.
Article 62
Nul n’est censé ignorer la loi. Toute personne est tenue de respecter la Constitution et de se conformer aux lois de la République.
Notez qu’il est expressément dit dans la constitution :
Réunis en Congrès, l’Assemblée nationale et le Sénat ont la compétence de déférer le Président de la République et le Premier ministre devant la Cour constitutionnelle, notamment pour haute trahison et délit d’initié.
L'Art. 165 de la Constitution Congolaise dit clairement: "...Il y a haute trahison lorsque le Président de la République ou le Premier Ministre sont reconnus auteurs, co-auteurs ou complices (...) de cession d’une partie du territoire national..."
Kahemba : " haute trahison"
Qu’est-ce que le Parlement et le Sénat attendent pour actionner la motion de défiance contre Joseph Kabila pour haute trahison ?
Vu la Constitution dans son Art. 165 et la violation flagrante de celle-ci dans la cession du territoire de Kahemba a l'Angola par Kabila et sa bande (...moyennant l'apport militaire & sécuritaire de Dos Santos a Kabila), les parlementaires devraient exiger des sanctions conséquentes a l'endroit de tous les complices dans de cette trahison et humiliation nationale.
Agir autrement serait donner feu-vert à Kabila et à sa bande dans leur trafic du patrimoine national qui bénéficie la famille Kabila, ses courtisans tels que Kalume et ses parrains ou partenaires étrangers tels que Dos Santos, Louis Michel, William Swing, Georges Forrest et Dan Gertler.
Article 16
La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger.
Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs.
Le gouvernement de Kabila a-t-il accorde a Nkundabantware une licence pour exterminer les populations congolaises a l’est ?
Ou est le mandat d’arrêt international lance contre le criminel Laurent Nkundabantware ? A quand son exécution par le gouvernement?
Qu'en est-il du génocide perpétré au Bas Congo ?
Qui a donne l’ordre de tuer les citoyens congolais à Kinshasa?
A quand le débat a la plénière sur tous ces massacres inutiles du peuple congolais?
Il y a belle lurette que les deux commissions ont déposé leurs rapports au Parlement. Pourquoi ces rapports sont restes en souffrance dans le tiroir de Vital kamerhe ? Pourquoi ces rapports n’ont pas été débattus si tôt qu’ils ont été remis au Parlement ?
Aux Congolais de Père et de Mère,
S’il est vrai que les « forces d’inertie sont dans des positions dominantes» et «constituent une menace contre la République démocratique du Congo». Il est aussi vrai que la principale menace contre nous-mêmes, c’est nous-mêmes.
Certes oui, nous savons qu’à la tête du parlement se trouve Vital Kamerhe. Mais, même si Vital Kamerhe est un sujet rwando-congolais, n’y a-t-il pas des congolais de père et de mère au sein du parlement pour actionner la motion de défiance contre Joseph Kabila pour haute trahison?
Il est vrai que le Sénat est dirige par Kengo. Même si Kengo est polonais par son père, congolais par naturalisation et rwandais par sa mère, n’y a-t-il pas des sénateurs congolais de père et de mère pour appuyer la démarche des parlementaires ?
Même si nous estimons que les parlementaires et sénateurs sont tellement corrompus et qu’ils ne pourront jamais trahir la main qui les nourrit.
Et, au gouvernement, même si c’est tenu par un collabo premier ministre, Mr Gisenga Antoine, un congolais de père et de mère. Veut-on nous apprendre que tous les ministres d’Etat, ministres, et vice ministres sont tous aussi des congolais vendus ? Il n’y a pas un seul ministre congolais de père et de mère pour arrêter la folie de Joseph Kabila et ses plans machiavéliques contre le Congo ?
Et, a la présidence de la république, veut-on nous faire croire que Joseph Kabila est seulement entoure des rwandais ? Il y a aucun congolais de père et de mère parmi les hommes qui forment l’entourage immédiat de Joseph kabila ?
La Cour Suprême de Justice, est-elle aussi dirigée par des rwandais ? La FARDC n’est-elle constituée que des rwandais ? Il n’y a pas un seul sergent congolais de père et de mère pour mettre Joseph Kabila hors d’état de nuire?
Il est malheureux de dire que c’est avec l’expertise, le concours, la bénédiction, et la complicité des congolais de père et mère que le Congo est entrain d’être balkanise, pillé systématiquement,
Nous voulons ici dénoncer le silence et l’apathie de congolais de père et de mère qui siégent dans nos Institutions républicaines issues des urnes, le Parlement National, le Sénat, le Gouvernement central agissant par notre armée, les Cours et tribunaux, les Gouvernements et les Assemblées des provinces. Quelque chose doit absolument changer dans nos mœurs politiques.
« Assister ou rester silencieux face au mal, c'est Assister le mal ; Il suffit que les hommes de bien ne fassent rien pour que le mal triomphe »
Conscience Congolaise
KE’ LAMPAM
La défense de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire (et) de la souveraineté nationale était perçue par la grande majorité de nos populations comme une priorité des priorités, et mieux encore, comme une condition sine qua none pour la refondation ou la restauration du Congo en tant qu’Etat.
Le gouvernement de la transition issu des accords ou des « compromissions » de Sun City avait montré ses limites. Les seigneurs de guerre, les prédateurs, les charlatans et opportunistes de tous bords qui animaient ce gouvernement étaient tous beaucoup plus préoccupés á partager le butin ou encore á imaginer toutes sortes de scénarios pour conserver le pouvoir.
Par contre, les tâches essentielles qui sont, depuis toujours, reconnues comme étant des taches qui rentrent dans ce que l’on appelle les attributions ou les missions traditionnelles du gouvernement avaient été tout simplement laissées de cote.
Des questions sensibles telles qu’améliorer les conditions des vies de populations ou encore défendre l’indépendance nationale, la souveraineté et l’intégrité du territoire national étaient complètement absentes dans l’agenda des dirigeants de la transition.
Toute la partie de l’est du pays était sous occupation rwando-ougandaise. Et, comme si cela ne suffisait pas, les populations dans cette partie du Congo étaient livrées aux pires souffrances et abandonnées à la merci des éléments du criminel Laurent Nkundabantware et des milices Interhamwe qui faisaient la loi et se comportaient comme des maîtres dans cette partie de la république.
Pendant tout ce temps, nos agresseurs s’employaient allègrement à piller nos richesses, à massacrer nos compatriotes, à violer les congolaises de 3 à 70 ans pour ne citer ces cas. Et, qui pis est, tout ceci se passait comme si le pays n’avait de gouvernement pour défendre nos territoires et protéger les populations civiles.
Tout au long de cette période sombre de notre histoire, le Congo ressemblait plus a ce qu’on appelle en droit international « Terra Nullius », c’est-à-dire un territoire qui n’appartient a personne.
Dans une interview que le ministre de la coopération régionale avait accordée au mois d’août 2005 au Journal Le Potentiel, Mr Antipas Mbusa Nyamuisi, l’actuel Ministre d’Etat chargé des Affaires Etrangères, avait laissé savoir qu’à chaque fois qu’il était question de défendre le pays contre l’agression étrangère, il se passait des choses on ne peut plus inqualifiables dont voici un petit extrait :
Il se dit « étonné de constater qu’au sein du gouvernement, il y ait des voix qui ne partagent ce point de vue ».
Le ministre a déploré « la diversité de langages au sein du gouvernement »
A plusieurs reprises, il a reconnu que le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi «constituent une menace contre la République démocratique du Congo». Cependant, il apporte une précision de taille : « Mais la principale menace contre nous-mêmes, c’est nous-mêmes.
Nous ne faisons pas assez pour sécuriser nos frontières. Comment voulez-vous que l’ Ituri, le Sud-Kivu, le Nord-Kivu et le Nord Katanga restent une zone grise, deux ans après la mise en place d’un gouvernement d’union nationale ? Quelles sont les actions de grande envergure qu’on a entreprises pour consolider nos acquis dans cette zone ?
Dernièrement, en marge de la session de l’Assemblée générale des Nations Unies, la Rdc, l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi, sous la direction des Etats-Unis, ont levé l’option d’un désarmement forcé à l’expiration de l ultimatum. Le Conseil de sécurité a même béni cette décision. Mais à ce jour, aucune action militaire de grande envergure n’est entreprise. Bien plus, la Monuc a interpellé le gouvernement congolais pour qu’il s’assume, l’assurant de son appui logistique comme ce fut le cas dans la province Orientale avec les rebelles ougandais. Silence.
Certes, certaines initiatives militaires ont été menées, mais sans grand succès. Bien au contraire, les militaires des Fardc ne sont pas bien équipés par rapport aux rebelles rwandais qui disposent des armes sophistiquées et seraient bien habillés. Qui leur fournit cette logistique et cet habillement ?
De deux choses, l’une. Ou c’est Kigali qui continue à fabriquer « ses rebelles » pour ne pas épuiser ses arguments et justifier ses menaces, ses pressions et la présence de ses troupes en Rdc. Dans le cas contraire, la complicité vient de Kinshasa où quelques personnalités se font du beurre avec cette présence des Fdlr.
Certes, la menace vient de l’Est, des voisins. Mais la principale menace vient de Kinshasa. De manière consciente ou inconsciente, je ne pense pas que tout le monde joue un rôle positif dans la refondation d’un Etat ».
Il persiste et signe. « Des forces d’inertie qui sont dans des positions dominantes». « Ne pas s’engager est une forme de complicité », avait-il précisé.
Un autre Journal écrivait ceci :
Alors qu’on s’approche du second tour de la présidentielle, voila que réapparaît le sieur Laurent Nkundabatware, l’homme que les Congolais commençaient vraiment à oublier.
Pour prévenir plutôt que guérir, le ministre de la Défense, Adolphe Onosumba, envisage d’envoyer une armée intégrée dans le fief de Nkunda. Mais, chose curieuse, le relus vient de son chef hiérarchique, le Vice-président de la République en charge de la Commission politique, défense et sécurité.
En s’opposant à cette initiative, non seulement que Me Azarias Ruberwa fragilise et ridiculise le pouvoir congolais face a un individu qui aurait déjà cesse de narguer tout un peuple n’eut été le « 1+4 », mais aussi et surtout apporte de l’eau au moulin de Laurent Nkundabatware heureux de bénéficier du concours du « V-P ».
Récemment encore :
Me Azarias Ruberwa, ancien Vice-président de la République, s’y est longuement appesanti lors de la clôture des journées de réflexion organisées, du 1er au 5 juin 2007, par le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD).
Sans aller par le dos de la cuillère, il a mis en garde le Gouvernement contre toute tentative de recourir à la force militaire pour résoudre la crise tant au Nord et qu’au Sud-Kivu. Ruberwa donne les raisons de sa prise de position. D’abord, le Gouvernement n’a pas suffisamment de moyens pour s’engager dans une aventure militaire alors qu’il doit répondre à d’autres impératifs. Ensuite, plus aucune réconciliation entre les communautés du Kivu, élément important pour la refondation de la nation, ne sera possible dans un contexte de guerre.
Tout le monde est d’avis que Laurent Nkunda, Général déchu, sous mandat d’arrêt international, est un cas qui fâche. Ancien Vice- président de la République en charge de la Commission politique, défense et sécurité, Ruberwa Manywa n’a pas non plus esquivé la question Nkunda. Accusé par certains milieux de travailler en intelligence avec le Général renégat, il a répliqué sans mâcher les mots, nous citons : « Laurent Nkunda est un allié du Pouvoir. Ils ont ensemble fomenté le concept mixage ».
Au regard de ce qui précède, l’on peut affirmer sans risque d’être contredit qu’il y a eu complicité au sommet de l’Etat. Le gouvernement de transition dirige par Joseph Kabila était sans ambages au service de pays agresseurs de la RDC. Un adage dit : « Devant une évidence, il n’y a point d’arguments »
Tout ceci ne faisait que confirmer et donner davantage raison à Mr Honore Ngbanda qui affirmait que Joseph Kabila n’était ni congolais et moins encore fils de Laurent Kabila.
C’est ainsi qu’a la suite et à l’exemple de Mr Honore Ngbanda, beaucoup des congolais commençaient a remettre en cause la « congolité » d’origine de Joseph Kabila ainsi que sa capacité à défendre l’indépendance et l’intégrité territoriale du pays, notamment face aux incursions de l’armée rwandaise dans l’ex-Kivu.
Pendant la transition, Joseph Kabila se cachait derrière la formule 4+1. Comme les autres seigneurs de guerre, ils se rejetaient la responsabilité. Chacun s’est disculpé en accusant les autres. L’on ne savait plus exactement qui dirigeait le pays.
C’est pourquoi Mr Vincent de Paul Lunda-Bululu avait déclare : « Le bateau Congo n'a plus de capitaine. Il navigue à vue selon la direction du vent »,
Mais, comme la vérité est très têtue, le rapport de la commission Lutundula, les résultats des enquêtes menées par les experts de l’ONU, les ONG (a l’instar de l’ONG britannique Global Witness) et autres chercheurs indépendants viendront éclairer l’opinion publique en affirmant de manière unanime que Joseph Kabila est directement impliqué dans le pillage des ressources du Congo et tous les autres maux dont souffre le Congo.
Sous d’autres cieux, le parlement devait sévèrement sanctionner Joseph Kabila. Et, bien plus, Joseph kabila devrait répondre de ses actes devant la justice. Et, mieux encore, il ne devrait même plus poser la candidature aux élections présidentielles.
Mais hélas, le parlement de la transition dirigé par le collabo Olivier Kamitatu avait fermé les yeux devant ces crimes de Joseph Kabila et ses compères contre la république démocratique du Congo.
Le rapport d'enquête réalisé par la Commission Lutundula n'a pas été examiné en plénière alors que la transition va vers sa fin. « C'est triste ! », s'exclame-t-il. Et de poursuivre : « Cette affaire me pousse à croire que malgré les élections, ce pays risque de ne pas sortir du gouffre dans lequel on l'a plongé », Vincent de Paul Lunda-Bululu.
Selon Lunda Bululu, le parti présidentiel, le PPRD, n'a pas voulu qu'on traite de ce document avant les élections. Il ne serait, dès lors, pas surprenant, dit-il, que des personnes impliquées dans la conclusion des contrats au détriment de l'Etat congolais se retrouvent à nouveau aux affaires. « C'est tout simplement honteux. La preuve est là que ceux qui gouvernent n'aiment pas ce pays ».
Les parlementaires qui avaient le pouvoir de bloquer le dossier de Joseph kabila pour crimes économiques et haute trahison, avaient malheureusement préféré des jeeps 4x4 que Joseph kabila leur avait offertes (intérêts mesquins et égoïstes) plutôt que l’intérêt supérieur de la nation.
C’est ainsi que nos députés furent achetés par le pouvoir. Pour ne pas gêner la reconduction de Kabila au pouvoir, nos honorables avaient décidé de ne point débattre au parlement des dossiers compromettants pour le candidat Joseph Kabila avant la tenue des élections afin de ne point influencer le choix des électeurs .
Par conséquent, Joseph Kabila a été reconduit à la tête de la magistrature suprême de la république démocratique du Congo.
Ceci, malgré le mystère qui entoure ses origines, sa nationalité, son niveau d’instruction,
Malgré le fait qu’il a éludé le face-à-face prévu par la loi électorale, lequel aurait permis les électeurs de se faire une idée sur sa personne, et ses véritables intentions sur la nation,
Malgré les conclusions de la commission Lutundula, les résultats des enquêtes menées par les experts de l’ONU, les ONG (a l’instar de l’ONG britannique Global Witness) et autres chercheurs indépendants qui affirment tous que Joseph Kabila est directement implique dans le pillage des ressources du Congo,
En dépit des élections, le style de gouvernement du gouvernement de Joseph Kabila ne semble guère avoir changé. La période postélectorale ressemble étrangement, à bien des égards, à la période préélectorale.
Il y a même risque de régression vers une nouvelle déstabilisation puisque les pouvoirs publics regardent et laissent pourrir des situations analogues à celles qui ont conduit aux guerres de 1996, 1998 et de 2004.
Joseph Kabila est aujourd’hui le seul maître a bord. Les élections lui ont ôte des prétextes fallacieux dont il se servait sous le gouvernement 4+1.
Joseph Kabila, président de la République élu a prêté le serment constitutionnel suivant : « Moi, Joseph Kabila Kabange, président de la République démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la Nation d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République, de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire, de sauvegarder l’unité nationale et de me laisser guider que par l’intérêt général et le respect du droit de la personne humaine, de consacrer toutes mes forces à la promotion de l’idéal commun et de la paix, de remplir loyalement et en fidèle serviteur du peuple les hautes fonctions qui me sont confiées. »
Les rôles sont clairement définis dans la constitution. Le Président de la République « en vertu de l’article 69, alinéa 3 de la Constitution, est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire (et) de la souveraineté nationale… »
A cote du président de la république, le pays s’est dote des institutions telles que le parlement et le sénat.
Malgré cette constellation a priori plutôt favorable, les gens à l’est du pays sont tués presque chaque jour comme des brebis conduites à l’abattoir. Leurs bourreaux se livrent à de telles pratiques en toute impunité. Nul criminel n’a été puni, jusqu’ici, sur le plan judiciaire. Le silence et l’inaction des pouvoirs publics ont, dans ce cas, la saveur d’un crime de non assistance à personne ou à population en danger.
En outre, comment s’expliquent le silence des gouvernants Congolais en général et celui du garant de la nation en particulier face à l’occupation graduelle du territoire de la RDC ? Mbororo dans le Bas Uélé, Interahamwe au Nord et Sud Kivu, éleveurs soudanais en Ituri, Policiers Angolais à Kahemba, Personnel Administratif Zambien au Katanga, tout ceci ne semble pas être un problème à la une pour le gouvernement de Kinshasa.
Pourquoi le gouvernement de Joseph Kabila empêche-t-il le débat autour du dossier Kahemba alors qu’une mission a été dépêchée sur ordre du président pour établir la lumière sur ce dossier qui a fait couler beaucoup d’encres ?
Au lendemain des événements du 22 au 23 mars qui avaient endeuille la capitale, le président de la république avait, au cours de sa conférence de presse, promis solennellement de faire appel à l’expertise des pays colonisateurs à savoir la Belgique et le Portugal pour nous départager sur le dossier Kahemba. Où en est-on ?
La cacophonie enregistrée au niveau du ministère de l’intérieur et celui de l’information semble confirmer les dires de ceux qui voient dans l’attitude timide des autorités congolaises une complicité réelle au sommet de l’état ou un mandat de liquidateur reçu de la part de ceux qui organisent la vie politique au Congo à partir de l’occident.
Quatorze fonctionnaires de l’Agence nationale des renseignements (ANR) et de la Direction générale des migrations (DGM) en poste à Goma, province du Nord Kivu, passent depuis belle lurette - le plus tranquillement du monde – la nuit à Gisenyi et à Ruhengeri. Deux villes rwandaises où se trouvent, manifestement, leur domicile respectif.
C’est un cas sans précédent dans l’histoire des « services » du Congo-Zaïre, un pays qui est officiellement en guerre avec le Rwanda de Paul Kagame. C’est le « Comité provincial de sécurité » qui a révélé cette bizarrerie à l’issue d’une de ses récentes réunions.
Cette affaire est extrêmement grave parce qu’elle met à nu le délitement de l’Etat. L’impuissance des pouvoirs publics. Cette affaire pourrait, en effet, avoir des conséquences fâcheuses et fort dommageables – si ce n’est déjà le cas - au niveau de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire ainsi que de la bonne marche des institutions de la RD Congo en général et celles des provinces du Kivu en particulier.
Ceci se passe au su et au vu de ceux qui ont juré de défendre l’indépendance nationale, la souveraineté, l’intangibilité du territoire national et.
A quelque chose malheur est bon, dit-on. Cette révélation vient apporter un début de preuve à la thèse contestée jusqu’ici à savoir que le Congo-Kinshasa est infiltré par des agents subversifs au service de certains Etats voisins. Des Etats voisins qui ont prétendu et continuent à prétendre, à travers des hommes-liges placés au sommet du pouvoir à Kinshasa, d’avoir « libéré » les ex-Zaïrois.
Selon des bonnes sources à Goma, les personnes concernées seraient de citoyens rwandais, nommés à ces postes par l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo) avant d’y être confirmés, en 1998, par le RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie), l’ex-mouvement rebelle - créé par les autorités de Kigali selon le même modus operandi que l’AFDL - lequel avait établi son fief dans les deux Kivu avec Goma pour « capitale ».
Comité provincial de sécurité, par la bouche du vice gouverneur du Nord-Kivu, Feller Lutaichirwa, a invité les fonctionnaires concernés à habiter « à l’intérieur des frontières nationales ». Pire encore, les « agents fautifs » ont été suspendus. Les responsables de l’ANR et de la DGM ont déclaré sans rire que ceux-ci seront rétablis, sans autre forme de procès, dans leurs fonctions, « à condition qu’ils trouvent une résidence en RDC ».
O Tempores ! O Mores ! Quel temps, Quelles mœurs !
« Il faut être fou pour ne pas s’inquiéter de ce qui se passe au Congo », Desmond TUTU, prix Nobel de la paix
Chers compatriotes,
Qu’avons-nous fait de notre indépendance nationale chèrement acquise ?
Pourquoi assistons-nous impuissamment à l’occupation progressive de nos territoires, la balkanisation de notre pays, le pillage systématique de nos ressources, et à l’extermination de nos populations ?
La paresse et la lâcheté sont les causes qui expliquent qu’un si grand nombre d’hommes (et de femmes) (...) restent volontiers, leur vie durant, mineurs, qu’il soit si facile à d’autres de se poser en tuteurs (…)» (E.KANT, « Qu’est-ce les Lumières»).
«Dès lors qu’un individu prend conscience que les lois qui régissent sa société sont injustes et arbitraires, il a le devoir de se révolter et de les combattre. » (Mahatma GHANDI)
Honorables Députés,
Chers Sénateurs,
“Be nice to people on your way UP, because you might meet them on your way DOWN.”
Jimmy DURANTE.
« L’ignorance est un crime. Savoir et ne rien dire est une crime encore plus grave »
Quelques vrais hommes d’Etat, (tel Lincoln) et hommes de Lettres (tel Victor Hugo) ont déjà relevé ce laisser-faire à propos de massacres ou tueries de toutes sortes qui se commettent. En les paraphrasant, on pourrait avancer ceci : les massacreurs ou les génocidaires qui commettent ses forfaits sont effrayants mais les spectateurs passifs qui les laissent faire sont épouvantables et tout aussi effrayants. C’est parce qu’on les laisse faire que les massacreurs ou les génocidaires commettent leurs forfaits.
Article 62
Nul n’est censé ignorer la loi. Toute personne est tenue de respecter la Constitution et de se conformer aux lois de la République.
Notez qu’il est expressément dit dans la constitution :
Réunis en Congrès, l’Assemblée nationale et le Sénat ont la compétence de déférer le Président de la République et le Premier ministre devant la Cour constitutionnelle, notamment pour haute trahison et délit d’initié.
L'Art. 165 de la Constitution Congolaise dit clairement: "...Il y a haute trahison lorsque le Président de la République ou le Premier Ministre sont reconnus auteurs, co-auteurs ou complices (...) de cession d’une partie du territoire national..."
Kahemba : " haute trahison"
Qu’est-ce que le Parlement et le Sénat attendent pour actionner la motion de défiance contre Joseph Kabila pour haute trahison ?
Vu la Constitution dans son Art. 165 et la violation flagrante de celle-ci dans la cession du territoire de Kahemba a l'Angola par Kabila et sa bande (...moyennant l'apport militaire & sécuritaire de Dos Santos a Kabila), les parlementaires devraient exiger des sanctions conséquentes a l'endroit de tous les complices dans de cette trahison et humiliation nationale.
Agir autrement serait donner feu-vert à Kabila et à sa bande dans leur trafic du patrimoine national qui bénéficie la famille Kabila, ses courtisans tels que Kalume et ses parrains ou partenaires étrangers tels que Dos Santos, Louis Michel, William Swing, Georges Forrest et Dan Gertler.
Article 16
La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger.
Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs.
Le gouvernement de Kabila a-t-il accorde a Nkundabantware une licence pour exterminer les populations congolaises a l’est ?
Ou est le mandat d’arrêt international lance contre le criminel Laurent Nkundabantware ? A quand son exécution par le gouvernement?
Qu'en est-il du génocide perpétré au Bas Congo ?
Qui a donne l’ordre de tuer les citoyens congolais à Kinshasa?
A quand le débat a la plénière sur tous ces massacres inutiles du peuple congolais?
Il y a belle lurette que les deux commissions ont déposé leurs rapports au Parlement. Pourquoi ces rapports sont restes en souffrance dans le tiroir de Vital kamerhe ? Pourquoi ces rapports n’ont pas été débattus si tôt qu’ils ont été remis au Parlement ?
Aux Congolais de Père et de Mère,
S’il est vrai que les « forces d’inertie sont dans des positions dominantes» et «constituent une menace contre la République démocratique du Congo». Il est aussi vrai que la principale menace contre nous-mêmes, c’est nous-mêmes.
Certes oui, nous savons qu’à la tête du parlement se trouve Vital Kamerhe. Mais, même si Vital Kamerhe est un sujet rwando-congolais, n’y a-t-il pas des congolais de père et de mère au sein du parlement pour actionner la motion de défiance contre Joseph Kabila pour haute trahison?
Il est vrai que le Sénat est dirige par Kengo. Même si Kengo est polonais par son père, congolais par naturalisation et rwandais par sa mère, n’y a-t-il pas des sénateurs congolais de père et de mère pour appuyer la démarche des parlementaires ?
Même si nous estimons que les parlementaires et sénateurs sont tellement corrompus et qu’ils ne pourront jamais trahir la main qui les nourrit.
Et, au gouvernement, même si c’est tenu par un collabo premier ministre, Mr Gisenga Antoine, un congolais de père et de mère. Veut-on nous apprendre que tous les ministres d’Etat, ministres, et vice ministres sont tous aussi des congolais vendus ? Il n’y a pas un seul ministre congolais de père et de mère pour arrêter la folie de Joseph Kabila et ses plans machiavéliques contre le Congo ?
Et, a la présidence de la république, veut-on nous faire croire que Joseph Kabila est seulement entoure des rwandais ? Il y a aucun congolais de père et de mère parmi les hommes qui forment l’entourage immédiat de Joseph kabila ?
La Cour Suprême de Justice, est-elle aussi dirigée par des rwandais ? La FARDC n’est-elle constituée que des rwandais ? Il n’y a pas un seul sergent congolais de père et de mère pour mettre Joseph Kabila hors d’état de nuire?
Il est malheureux de dire que c’est avec l’expertise, le concours, la bénédiction, et la complicité des congolais de père et mère que le Congo est entrain d’être balkanise, pillé systématiquement,
Nous voulons ici dénoncer le silence et l’apathie de congolais de père et de mère qui siégent dans nos Institutions républicaines issues des urnes, le Parlement National, le Sénat, le Gouvernement central agissant par notre armée, les Cours et tribunaux, les Gouvernements et les Assemblées des provinces. Quelque chose doit absolument changer dans nos mœurs politiques.
« Assister ou rester silencieux face au mal, c'est Assister le mal ; Il suffit que les hommes de bien ne fassent rien pour que le mal triomphe »
Conscience Congolaise
KE’ LAMPAM
Détruire sa maison pour extraire du minerai
(Le Messager 15/06/2007)
Chassées des riches concessions minières vendues aux grandes sociétés, des milliers de petits exploitants miniers du Katanga creusent dans leurs parcelles et sous leurs maisons pour rechercher le cuivre et le cobalt. Reportage à Mutoshi, petite cité près de Kolwezi qui, depuis quelques mois, disparaît sous les coups de pioche…Une dizaine d’avenues éventrées qui laissent apparaître des nappes d’eau verdâtre ; d’autres encombrées de montagnes de remblais qui rendent impossible toute circulation ; des maisons détruites et englouties sous les amas de débris des minerais…
La cité de Mutoshi, dans la banlieue de Kolwezi, à 300 km au nord-ouest de Lubumbashi, est en train de disparaître de la carte. Depuis février 2007, elle est prise d’assaut par des milliers de creuseurs artisanaux chassés d’une riche carrière toute proche, qui porte le nom de la cité. Ne pouvant longtemps supporter de se tourner les pouces, ils se sont “attaqués” au sous-sol de cette cité des travailleurs, supposé renfermer, lui aussi, du cuivre et du cobalt.“ Ici, nous sommes à l’aise depuis qu’on nous a expulsés de la carrière Mwachetani (la partie la plus riche de la mine de Mutoshi, ndlr), explique Mpepo Ngoie, propriétaire d’une parcelle dont la maison est complètement rasée. Nous exploitons dans nos parcelles parce que ce sont nos terres ”. Son terrain de 30 m sur 20 a été transformé en puits d’extraction minière, que se partagent une dizaine de creuseurs.
“Ils ne peuvent pas parler car ils sont allergiques aux questions…”, ironise un témoin, qui affirme que chacun d'entre eux peut sortir jusqu’à trois sacs de 100 kg d’hétérogénite (mélange de cuivre et de cobalt) par jour, pour son propre compte ou pour celui des négociants.“On nous a ravi nos terres”La mine de Motoshi est une vieille concession abandonnée de la Gécamines (entreprise de l’État congolais en faillite). Surnommée “carrière d’eau verte”, elle était ouverte à l’exploitation artisanale depuis 2001. Elle a connu de nombreux éboulements de terrain avec mort d’hommes. En 2005, la Gécamines l’a cédée à une société australienne, Anvil Mining.À l’exemple de cette entreprise, des dizaines d’autres sociétés d’exploitation minière se sont ruées, ces dernières années, dans la riche province du Katanga, à la faveur d’un code minier controversé, signé au sortir de la guerre en 2002. Après avoir conclu de rentables contrats, ces sociétés à capitaux étrangers, dans lesquelles des autorités locales ont généralement quelques intérêts, chassent partout où elles prennent pied les petits exploitants artisanaux qui vivaient de la mine depuis la libéralisation du secteur sous Mobutu…À Mutoshi, ces infortunés mineurs n’ont guère eu le choix.
“ On nous a ravi nos montagnes et nos terres. Nous n’avons plus de boulot ! ”, tempête l’un d’eux. Pour vivre, ils se sont rués sur la cité où, en suivant les filons de minerais, ils ont petit à petit débouché sur des maisons d’habitation. “ Ayant compris qu’ils pouvaient trouver des minerais dans leur environnement immédiat, les gens ont commencé à creuser dans leurs parcelles, puis se sont attaqués aux avenues. Le phénomène a gagné toute la cité… ”, explique Mbayo Irodja, ancien bourgmestre de la commune de Manika.Une ville vouée à disparaîtreTravailleurs de la Gécamines pour la plupart, les habitants de la cité n’hésitent pas à casser leurs baraques pour se faire un peu de sous ou à céder une portion de leurs parcelles aux creuseurs venus de la carrière interdite. Selon la teneur en métaux, un sac de 150 kg d’hétérogénite rapporte entre 10 000 et 20 000 Fc (19 à 38 $).
Maisons entièrement ou à moitié démolies, avenues dévorées par les bêches et les pioches, la cité est progressivement vouée à disparaître. Mbayo Irodja regrette que tous les efforts déployés jusqu’ici pour arrêter l’avancée des creuseurs aient été inutiles. “ Avec le concours des services de sécurité et la police, nous avions tout fait pour sauver la cité mais en vain ”, se désole-t-il.Mutoshi qui abrite une centaine de familles n’est cependant pas encore totalement détruite. Quelques-unes y vivent encore dans un décor de décombres surréaliste. “ Nous le faisons pour survivre, explique l’un d’eux, Crispin Panga. Si l’on nous donne un autre endroit, nous allons arrêter. ”
Par Eliane Tshilobo (Syfia)
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