mercredi 11 juillet 2007


Acquittée le 30 avril 2007


Me Marie-Thérèse Nlandu de nouveau devant la justice militaire (potentiel 07/07/07)
Par Donatien Ngandu Mupompa


La joie de Me Marie-Thérèse Nlandu Mpolo Nene aura été de courte durée. Acquittée le 30 avril 2007 par le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe, elle va de nouveau se retrouver devant la barre. Cela, de par la volonté du Parquet militaire. En effet, l’auditeur militaire supérieur a interjeté appel contre le jugement rendu en sa faveur, pour mal jugé.
Me Marie-Thérèse Nlandu Mpolo Nene, la femme politique qui a été détenue pendant plus de cinq mois au Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa (CPRK), va de nouveau répondre des griefs de mouvement insurrectionnel et de détention illégale d’armes de guerre retenus à sa charge par le ministère public. En effet, l’auditeur militaire supérieur, le colonel Madialuwa, a fait appel au jugement rendu le 30 avril dernier par le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe. L’acte d’appel a été déposé au greffe de la Cour militaire de Kinshasa/Gombe depuis le mercredi 20 juin 2007.


Pourtant, en rendant son verdict ce 30 avril-là, le tribunal présidé par le doctorant en droit Martin Mbokolo Ewawa, major magistrat, plaidait pour une justice militaire plus humanisante. Et les juges qui s’étaient prononcés ce jour-là disaient avoir eu pour seul maître la loi, et leur intime conviction. Mais, ce n’est pas là l’avis du Parquet militaire. En nous recevant le jeudi 5 juillet 2007, le colonel magistrat Madialuwa a dit qu’un juge militaire est un juge répressif, il doit donc être décisif.

Il faudrait noter qu’à l’issue du jugement rendu par le premier juge, le président du tribunal militaire avait annoncé aux deux parties, c’est-à-dire Me Marie-Thérèse Nlandu et ses compagnons d’infortune, aussi bien qu’au ministère public, qu’ils n’avaient que cinq jours pour interjeter appel. C’est ce que prévoit le Code de procédure pénale militaire. L’organe de la loi, représenté par le major Homère Nkulu Katenda, n’avait pas fait appel dans ce délai. C’est ainsi que le samedi 5 mai, Me Marie-Thérèse Nlandu organisa une réception intime avant de s’envoler la semaine suivante pour l’Europe, où elle séjourne en ce moment pour des raisons médicales. Mais, l’auditeur supérieur militaire Madialuwa a déclaré que sur instruction de sa hiérarchie, il s’est imprégné du dossier après avoir reçu la copie du jugement. Et il a découvert qu’il y a mal jugé.

Pour lui, ce jugement comporte beaucoup de contradictions. A titre illustratif, il a évoqué une phrase de la conclusion des motifs où il est écrit ceci : « Nous ne disons pas que Me Marie-Thérèse Nlandu n’est pas coupable… ». Et lui de s’étonner : « Comment acquitter une personne dont vous ne dites pas qu’elle n’est pas coupable ? » Le colonel Madialuwa a aussi soutenu que cet appel n’est pas fait en dehors du délai légal. Il a fait voir que le Code de procédure pénale militaire est muet à ce sujet. La loi recommande qu’en cas d’espèce, le magistrat militaire doit recourir au Code de procédure pénale ordinaire. Il s’est donc basé sur une disposition de ce Code des juridictions de droit commun qui stipule que le procureur près la juridiction d’appel peut interjeter appel dans un délai de trois mois pour mal jugé.

ME MARIE THERESE SERA-T-ELLE FORCEE A L’EXIL ?
La conséquence à tirer de cet appel : la loi dit que lorsque c’est le ministère public qui va en appel, et s’il apporte des charges suffisantes pour inculper le prévenu, le juge peut prononcer une peine dépassant celle du premier juge. Or, l’insurrection brandie par l’organe de la loi est condamnée dans les juridictions militaires à des peines de 20 ans, de perpétuité ou de condamnation à mort. Juriste chevronné, Me Marie-Thérèse Nlandu le sait. Ainsi, elle risque d’être forcée à un nouvel exil, malgré elle, pour éviter une nouvelle épreuve déshonorante.
Un autre cas de figure se présente : lorsque la Cour militaire notifiera la date d’audience aux parties, Me Marie-Thérèse Nlandu ne répondra pas à l’appel.


Ceci, pour la simple raison qu’elle n’est pas au pays. A ce moment-là, la Cour instruira l’affaire et la condamnera par défaut. Il faudrait noter qu’en appel, le jugement fait au premier degré tombe et tout est à recommencer. Ce qui serait vraiment malaisé. Car, cela signifiera la fin de sa carrière politique, voire de sa profession d’avocat. En un mot, c’est toute une vie qui sera brisée.
Mais réagissant à ce sujet depuis l’Europe où elle se trouve, Me Marie-Thérèse Nlandu Mpolo Nene a dit ceci : « Cet appel daté du 20 juin 2007 est fait en dehors du délai légal de 5 jours prévu par le Code de procédure pénale militaire. Le Congo peut-il prétendre encore être un Etat de droit? J’ai dit merci au président Joseph Kabila, parce qu’il fait savoir qu’il n’est pas contre mon acquittement. C’est-à-dire : pas d’appel ni nouvelles poursuites, du reste inutiles au deuxième degré. Magistrat suprême, que vaut sa parole? Peut-on lui faire confiance? A plusieurs reprises, sa parole est remise en cause. »


Pour rappel, Me Marie-Thérèse Nlandu avait été arrêtée le 21 novembre 2006 dans les installations des services spéciaux de la police. Ce jour-là, elle était à la recherche de ses travailleurs enlevés la veille. On l’arrêtera donc, au motif qu’elle serait à la tête d’un mouvement insurrectionnel qui avait abouti à l’incendie de la Cour suprême de justice. En plus, ses travailleurs ont été présentés comme des soldats ex-Faz, qui possédaient des armes de guerre fournies par elle. Mais après instruction de l’affaire, le tribunal militaire a trouvé que les accusations du ministère public n’étaient basées sur aucune preuve. Le dossier était vide. Les juges en avaient conclu que cette femme et ses coaccusés étaient innocents. Tout le monde a été acquitté. Ce qui n’a pas plu au Parquet militaire. Droits de reproduction et de diffusion réservés © Le Potentiel 2005

Fête du 30 juin à Bruxelles : Marie-Thérèse N’Landu dénonce le nazisme instauré au Congo
Par Pierre Kalambayi Misasa
La célébration eucharistique organisée le samedi 30 juin dernier à l’Eglise Saint Pierre à Jette (Bruxelles) à l’occasion du 47e anniversaire de l’indépendance du Congo-Kinshasa a été un grand moment de vérité débarrassé de langue de bois, tant à travers l’homélie que le poignant témoignage de Me Marie-Thérèse N’Landu.


Il est 19 heures quand débute la célébration eucharistique présidée par l’abbé Gilbert Yamba entouré de deux autres prêtres dont le dernier missionnaire blanc transféré en Belgique pour y être jugé à la demande de sa congrégation au lieu de subir l’arbitraire de la justice rwandaise.
Sans aller par le dos de la cuillère, l’abbé Yamba a brossé d’entrée de jeu un tableau sombre de la RDC en stigmatisant la misère dans laquelle patauge le Congolais, misère due notamment à la gestion hasardeuse de l’Etat, à la manipulation étrangère avec la complicité de quelques Congolais.


Dans une sorte de réquisitoire, l’abbé Yamba n’a pas passé sous silence le pillage systématique des richesses du sol et du sous sol congolais mis d’ailleurs en exergue par différents rapports des panels des experts des Nations Unies.

L’officiant a néanmoins exhorté les Congolais à préserver en tout état de cause l’unité nationale en bannissant le tribalisme et les a par ailleurs invité au courage et à l’espérance afin d’entreprendre et ou de continuer la lutte déjà engagée par d’autres à travers plusieurs actions de pression sur le gouvernement de Kinshasa.

Aussi, face aux tueries à large échelle qui se passent dans notre pays et auxquelles les Congolais assistent impuissant sous l’œil complaisant des puissances du monde, l’officiant à invité ses compatriotes à prendre en mains leur sort et le destin de leur pays.
Le Congo ne nous appartient plus !


Après cette émouvante homélie, et avant la bénédiction finale, la parole a été accordée à Me Marie-Thérèse N’Landu, ancienne candidate à la dernière présidentielle congolaise et avocate de Jean-Pierre Bemba Gombo, sortie des geôles du régime de Joseph Kabila après plusieurs mois.
C’est par un chant d’action de grâce en Lingala : « soki nabimi na boloko, nakobanga Nzambe, alléluia » que Me Marie-Thérèse N’Landu a commencé son intervention avant de passer en revue l’homélie du jour qui, selon elle, résumait mieux l’essentiel de la situation sociale, politique, économique et sécuritaire de notre pays.


Marie-Thérèse N’Landu a d’emblée remercié feu le cardinal Frédéric Etsou, d’heureuse mémoire, qui 8 jours après son arrestation le 30 novembre 2006 avait élevé la voix pour clamer son innocence et exiger sa libération pendant qu’il se trouvait en séjour médical en Belgique.
Balayant d’un revers de la main les accusations de corruption portées contre sa personne notamment par Digital Congo, Me N’Landu a affirmé que dès qu’elle aura recouvré sa santé, elle portera plainte contre ce groupe de presse(NDLR appartenant à Kabila) en exigeant des dommages et intérêts de l’ordre de 34 millions de dollars américains. La même somme sera également réclamée à la présidence de la République après une autre plainte pour diffamations et actions calomnieuses. Une troisième plainte sera déposée contre l’Etat congolais pour arrestation arbitraire sous prétexte d’atteinte à sa sûreté par la détention de 3 grenades et d’autres armes.


Selon la chronologie des faits présentée par Me N’Landu, elle était tombée dans un traquenard lui tendu par les services de Kabila avec la complicité d’un membre de sa propre équipe pendant qu’elle cherchait des pièces pour soutenir la requête introduite à la Cour Suprême de Justice en faveur de Jean-Pierre Bemba. En fait, on lui avait fait croire que M. Bemba avait besoin d’elle, ce qui était loin de la vérité parce que l’ancien vice-président de la république n’était pas au lieu du rendez-vous imaginaire.

C’était à la veille des incidents malheureux survenus le 21 novembre à la Cour Suprême , jour où juges, avocats et autres citoyens venus assister à l’audience avaient été surpris de voir surgir des policiers qui se débarrassaient de leurs uniformes alors que dehors il y avait un dispositif imposant de la MONUC et de la police nationale.

Ce qui prouve, selon elle que c’était un coup orchestré par le pouvoir. Fait frappant, trois fois durant son intervention, Marie-Thérèse N’Landu a souligné que le Congo ne nous appartient plus, car le nazisme est établi comme régime politique dans notre pays.

L’assistance a été émue quand elle a révélé qu’un major promu colonel pour s’être distingué dans les tortures de ses concitoyens s’était occupé avec un zèle rare d’un de ses gardes du corps dont les organes génitaux ont été suppliciés.

Plus grave encore, signale Me N’Landu, dans la nuit du 22 au 23 mars dernier, 50 personnes incarcérées au pavillon 9 du centre pénitencier et de rééducation de Kinshasa (ex-prison centrale de Makala) arrêtées au hasard lors des affrontements entre la garde rapprochée de Bemba et l’armée de Kabila ont été sorties et demeurent disparues. Il y a plus, dans la nuit du 24 mars, un colonel du nom de Bofote a exécuté 38 personnes au camp Tshatshi. A l’en croire, les victimes ont été égorgées et mises dans des sacs et jetées dans le majestueux fleuve Congo. Pathétique !

Maximum des pressions sur Kabila
Quand bien même elle a déclaré que les tueries sont planifiées contre les ressortissants des provinces de l’Equateur, du Bas-Congo, des deux Kasaï et de Kinshasa, Marie-Thérèse N’Landu a néanmoins inviter ses concitoyens à exercer un maximum des pressions sur Joseph Kabila pour qu’il démissionne avant son actuel mandat de 5 ans.
Dans une telle atmosphère lourde, le cœur n’était nullement à la fête même si au Congo, Kabila et les apparatchiks de son régime se sont employés à sauver les apparences avec des défilés militaires alors que la population passait le 47e anniversaire de l’indépendance dans la méditation.


Invités par CongoOne à livrer leurs impressions à la suite du témoignage poignant de Me N’Landu, quelques compatriotes présents sur le lieu se sont dits bouleversés par la politique de terreur instaurée par le régime de Joseph Kabila pourtant porté à bout des bras par la communauté internationale. Sans verser dans la langue de bois, Rosalie Ngalula Muitabayi qui a connu les affres des geôles du pouvoir kabiliste ne s’est pas offusquée d’ajouter qu’outre les cachots connus de l’opinion, Kinshasa regorge aussi des cachots privés où les services dits des renseignements se livrent aux tortures du genre de celles dénoncées avec force détails par Me N’Landu qui selon elle a retrouvé la liberté entre autre à cause de sa notoriété et des pressions exercées sur Joseph Kabila notamment par la Belgique et la commission européenne par le biais de Louis Michel, commissaire à l’aide humanitaire qui s’était personnellement impliquée.

Patrice Emery Lumumba : Son portrait



Patrice Emery Lumumba
1925-1961
Héros national
Né le 2 juillet 1925, à Onalowa, territoire de Katako-Kombe,


dans le district du Sankuru, au nord du Kasaï, Patrice Lumumba est le cadet d'une famille de quatre enfants vivant pauvrement de revenus agricoles, amputés par les impôts de l'administration coloniale. Il va à l'école
missionnaire catholique où il a été baptisé. Il travaille si bien qu’il abandonne les missionnaires catholiques pour passer dans une école protestante, tenue par des Suédois. En 1945, à la fin de la seconde guerre mondiale, il est déjà un de ceux qu’on appelle les "évolués", une minorité d’individus ayant bénéficié d’une éducation "moderne" et intellectuellement privilégiés. Il faut pourtant attendre les années cinquante et la découverte des villes - Stanleyville, future Kisangani, et Léopoldville, aujourd'hui Kinshasa - pour que l'adolescent, puis l'adulte, entré dans l'administration des postes et marqué par le racisme ambiant, commence à rêver d'indépendance et à militer activement au sein des associations des« évolués », embryon d'une première élite africaine.
Il commence, trè tôt, à s’intéresser à la politique. Après avoir suivi avec beaucoup d'attentions la décolonisation de l'Inde, en 1948, le vent des indépendances qui secoue l'Afrique au début des années 50 (Lybie en 1951, Maroc, Soudan et Tunisie en 1956, Ghana en 1957 et Guinée en 1958) ne laisse pas le syndicaliste Lumumba indifférent. En septembre 1954, il reçoit sa carte "d’immatriculé" : le détenteur de cette carte qui est une invention de l’administration coloniale est supposé vivre à "l’européenne", avoir de bonnes mœurs et de bonnes conduites. 217 cartes seront distribuées jusqu’en 1958 (sur 13 millions de congolais!). En 1955, Lumumba qui écrit depuis 1951 dans divers journaux existants crée une association L’APIC (association du personnel indigène de la colonie), profitant du relatif espace de liberté laissée par l’administration coloniale dans le domaine associatif, qui est apolitique. Il participe, En 1956, à la conférence du mouvement des Non-Alignés de Bandoeng en qualité d'observateur. En octobre 1958, Lumumba fonde le Mouvement national congolais (unique parti à
caractère national à l'époque), avec Stanleyville (Kisangani) comme fief. Lumumba participe la même année à la conférence d'Accra et prend contact avec les personnalités les plus influentes du monde africain, comme Kwamé N'Krumah et Nasser. Dès lors, l'indépendance du Congo belge devient inévitable. A la suite des émeute du 4 janvier 1959, sur la place de la Victoire, à Kinshasa, le Roi Baudouin 1er promet, dans une allocution radiodiffusée, le 13 janvier 1959, "de conduire, sans atermoiements funestes mais sans précipitation inconsidérée les populations congolaises à l'indépendance, dans la prospérité et la paix".

En octobre 1959, le MNC organise une réunion unitaire à Stanleyville avec d’autres partis qui sont d’accord pour réclamer l’indépendance immédiate et inconditionnelle. La foule congolaise qui assiste à la réunion manifeste son approbation. Les forces de l’ordre interviennent, essayant d’arrêter Lumumba. Ne pouvant y arriver, elles tirent dans le tas, faisant 30 morts. Deux jours plus tard, Lumumba est arrêté pour avoir appelé à la désobéissance civile et au boycott des élections organisées par le pouvoir colonial tant qu’une décision n’est pas prise pour la formation d’un gouvernement congolais. Le procès se déroule du 18 au 21 janvier, et il est condamné à 6 mois de prison. Début 1960, le 11 janvier, une table ronde réunissant les différents acteurs congolais impliqués dans l’indépendance et le gouvernement belge est prévue pour...le 20. Lumumba qui est toujours emprisonné ne peut donc y participer. Les délégués du MNC refusent de participer aux travaux en l'absence de leur leader. Malgré les oppositions internes, les différentes parties congolaises en présence exigent la participation de Lumumba à la conférence. Ce dernier arrive à Bruxelles le 26. A la table ronde, la date de l’indépendance est fixée au 30 juin et les congolais sont les premiers surpris de ce succès qu’ils
n’attendaient pas. En mai 1960, les élections législatives sont remportées par le MNC (Mouvement National Congolais), présidé par Lumumba, qui devient ainsi le tout premier Premier ministre et chef du gouvernement, tandis que
Kasa-Vubu est désigné Président de la République par le Sénat du jeune Etat dont l'indépendance est proclamé le 30 juin 1960. Le premier ministre Lumumba préconise la préparation de l’élite à assurer les affaires publiques afin de gagner l'indépendance économique, à continuer le processus de démocratisation, à implanter la déclaration des droits de l’homme et à sortir du néocolonialisme par la non-violence. Le 11 juillet 1960, aidé par les parachutistes belges, Moïse Tshombe, proclame la sécession du Katanga. Le 9 août 1960, Kalonji Mulopwe (l'ami personnel de Tshombe) annonce la sécession du Sud-Kasaï. Lumumba et Kasa-Vubu en appellent aux Nations unies qui envoient des casques bleus pour
assurer la paix. Lumumba rompt les relations diplomatiques avec la Belgique.Après son voyage aux États-Unis et au Canada, pour la troisième résolution du conseil de sécurité sur le Congo, Lumumba somme les Nations unies à réduire la sécession katangaise. En septembre 1960, Kasa-Vubu révoque Lumumba. Ce dernier juge illégal et nul le geste du président de République, avant de le révoquer a son tour. Le colonel
Mobutu, alors chef d'Etat-Major général des Forces armées (nommé à ce poste par Lumumba), fera son tout premier coup d'Etat militaire en déclassant Kasa-Vubu et Lumumba pour installer un gouvernement des Secrétaires généraux. En décembre il fait arrêter Lumumba qui est transféré au camp militaire de Thysville (Mbanza Ngungu). Le 17 janvier 1961, Lumumba est placé dans un avion et envoyé à Bakwanga, escorté par Mukamba et Kandolo, pour son élimination physique par son ennemi Kalonji. Ce dernier ayant
refusé à l'avion d'atterrir, Lumumba est transféré au Katanga ou il sera exécuté le soir même. Le lendemain, une opération sera menée pour faire disparaître les restes de la victime. Le 14 février 1961, Tshombe déclara que Lumumba venait d'être abattu, ce jour-là, à la suite d'une tentative d'évasion de la prison d'Elizabethville, lui et ses compagnons. Les jours suivants, plusieurs lumumbistes, ou des gens pris pour tels, seront exécutés, un peu partout à travers le pays.Lumumba était détesté de son vivant aussi bien par les puissances occidentales, qui l'accusaient d'être communiste, que par leurs pantins, leaders politiques congolais. Mais, il fut unanimement regretté après sa mort. Un symbole anticolonialiste venait de mourir. Cela fit un tel scandale au pays et dans le monde que
Mobutu, celui-là même qui l'a livré, le proclama, en 1966, héros national.

Lumumba fut le symbole de la lutte anti-coloniale.Il désirait instaurer pour le futur Congo indépendant:- L'unité nationale congolaise- Le pluralisme politique- partisan du panafricanisme et du non alignement.
La mort de Patrice Lumumba : Chronologie
23 juin 1960 : M. Lumumba présente son gouvernement d’union nationale à la Chambre. L’investiture est votée par 74 voix sur 137 membres.
24 juin 1960 : Investiture au Sénat par 60 voix contre 12 et 8 abstentions.
29 juin 1960 : Signature du traité d’amitié avec la Belgique.
12 juillet 1960 : Premier appel du président Kasa-Vubu et Lumumba à l’aide militaire de l’Onu.
14 juillet 1960 : Décision commune de Kasa-Vubu et Lumumba concernant la rupture des relations diplomatiques avec la Belgique.
5 septembre 1960. Rupture entre le chef de l’Etat Kasa-Vubu et le Premier ministre Lumumba.
12 septembre 1960. Arrestation de Premier ministre Lumumba par la gendarmerie suivie d’une mise en liberté sur ordre du commandant de l’Anc.

14 décembre 1960. Neutralisation des chefs politiques par le colonel Mobutu. Menacé par des militaires baluba du Kasai, Lumumba sollicite la protection de l’Onu. Le même jour, Kasa-Vubu et Iléo prient l’Onuc d’arrêter M. Lumumba. L’Onuc s’y refuse.
19 septembre 1960. Proclamation du Collège des Commissaires. Echec des essais de réconciliation entre Kasa-Vubu et Lumumba.
10 octobre 1960. Lumumba est obligé de se terrer dans sa Résidence (contrôle Anc et protection de l’Onuc). Des représentants de l’Anc produisent à l’Onuc un mandat d’arrêt contre Patrice Lumumba, député).
11 octobre 1960. Arrestation de M. Finant, président du gouvernement provincial de la province Orientale par l’Anc, Mobutu. L’Anc tente d’arrêter Lumumba à Léopoldville.
14 octobre 1960. Arrivée de Gizenga à Stanleyville.

12-13 novembre 1960. Gizenga contrôle la situation à Stanleyville.
27 novembre 1960. Lumumba quitte sa résidence de Léopoldville vers 22 heures, annonce « un voyage à caractère strictement familial de durée limitée » et cherche à gagner Stanleyville. MM. Gbenye, Mbuy, Mpolo, Kashamura, Okito, Mujanay quittent Léopoldville au cours de la même nuit.
29 novembre 1960. La présence de Lumumba est signalée dans la région de Kikwit. Les recherches sont dirigées par M. Gilbert Pongo, inspecteur de la sûreté, qui bénéfice d’un avion piloté par un spécialiste des vols de reconnaissance à basse altitude.
30 novembre – 1er décembre 1960. Arrestation des compagnons de fuite de Lumumba, puis du Premier ministre, près de Mweka; avec l’appui de l’administration territoriale locale. Les militaires de Port-Francqui (Ilebo) envoyés à Bulona-Mweka menacent de tuer leur prisonnier si Léopoldville ne les prend pas en charge dans les quatorze heures. Invité à transférer M. Lumumba au Katanga, Pongo applique les instructions de son chef, Nendaka, et assure le transfert à Léopoldville. Avant le transfert, les prisonniers sont molestés.

5 décembre 1960. A 17 heures, un avion d’Air Congo débarque Lumumba et ses compagnons à Ndjili. Maltraités par des soldats et par des témoins les prisonniers sont conduits au camp Kokolo.
3 décembre 1960. Transfert des prisonniers au camp Hardy à Thsysville (Bas-Congo) sous forte escorte; intervention de M. Hammarskjöld (secrétaire général de l’Onu) auprès de M. Kasa-Vubu (répétée le 5 décembre) pour le respect de la légalité et des règles universelles d’humanité dans l’affaire Lumumba.
7 décembre 1960. Dans sa réponse à M. Dag Hammarskjöld, Kasa-Vubu promet un déroulement correct du procès de Lumumba et prie les pays étrangers de « cesser toute campagne, toute agitation, toute intervention en faveur de Lumumba ».

4 janvier 1961. Lettre de Lumumba à Dayal de l’Onu décrivant « les conditions absolument impossibles et contraires à la loi » de sa détention.
8 janvier 1961. Pongo, prisonnier à Stanleyville, propose l’échange des militaires de l’Anc-Mobutu prisonniers et de lui-même contre la libération de MM Lumumba, Fataki et Finant. L’autorité civile locale de Thysville souhaite un transfert de M. Lumumba vers une autre localité.
9 janvier 1961. A Léopoldville, projet de transfert de Lumumba au fort de Singa (Boma).
13 janvier 1961. Remous parmi les mitaires de Thysville pour une question de soldes. MM. Kasa-Vubu, Bomboko, Nendaka et le colonel Mobutu se rendent sur place. Les prisonniers (sauf M. Lumumba) manifestent pour voir le chef de l’Etat et parviennent à sortir momentanément des pièces où ils sont enfermés. Lumumba reste dans sa cellule. Selon certains témoignages, celle-ci aurait été ouverte par un militaire, mais l’agitation qui régnait dans le camp et la présence de groupes hostiles persuadèrent Lumumba de ne pas la quitter.

17 janvier 1961 : Assassinat de Patrice-Emery Lumumba et ses compagnons
SOURCES DIVERSES
A lire aussi : Le testament de Lumumba 30 juin: le discours de Lumumba Hymne à Lumumba Ludo Martens : Lumumba n'était pas communiste... Rapport du parlement belge sur la mort de Lumumba Victor Nendaka : "Les ordres du Président Kasavubu ont été changés à deux reprises" La mort du Secrétaire général de l’Onu au rendez-vous avec Tshombe Deux délégations congolaises à l’Onu en 1960 : celle de Kasa-Vubu et celle de Lumumba Biographie de Pierre Mulele

Louis MICHEL et George Arthur FORREST : Un réseau de Mafieux

Les étranges relations du Commissaire européen Louis MICHEL avec George Arthur FORREST (Consul général de FRANCE à Lubumbashi, République Démocratique du Congo et Conseiller du Commerce extérieur du gouvernement belge) !!!

Madame Angela MERKEL,
Monsieur le Président BORELL,
Monsieur Le Président BAROSSO,


Le 18 février 2000 (Moniteur Belge du 15.03.2000), l'actuel Commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire le Belge Louis MICHEL a nommé par arrêté royal Monsieur George Arthur FORREST - un homme d'affaires belges dont la famille est établie depuis plus de 80 ans au Katanga (riche province minière de la République Démocratique du Congo) - aux fonctions de Conseiller du commerce extèrieur du gouvernement belge. Monsieur George Arthur FORREST fait donc partie du réseau diplomatique belge !!! Interrogé par une sénatrice belge - Madame Erika THIJS - en date du 27 juin 2002 Monsieur Louis MICHEL à l'époque ministre des Affaires étrangères a prétendu n'avoir rencontré Monsieur George Arthur FORREST qu'à deux reprises. Or, le contenu du courrier adressé par Monsieur George Arthur FORREST à Monsieur Louis MICHEL en date du 28 février 2002 démontre l'existence d'une relation suivie entre ces deux personnages !!!

Monsieur George Arthur FORREST , dans une interview accordée le 21 juillet 2006 au journal suisse germanophone "Neue Zürcher Zeitung" a reconnu avoir financé, le "Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie" (PPRD en sigle), la formation politique du Président Joseph KABILA de la République Démocratique du Congo. Je vous rappelle, ainsi qu'indiqué supra que Monsieur George Arthur FORREST fait partie du réseau diplomatique belge et attire votre attention sur le prescrit de l'article 24 de la loi n° 04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politique en République Démocratique du Congo qui interdit à un Etat étranger de financer directement ou indirectement un parti politique en République Démocratique du Congo !!!

Sachant que Louis MICHEL a nommé GA FORREST par arrêté royal du 18 février 2000 aux fonctions de Conseillers du commerce extérieur du gouvernement belge connaissant les relations étroites entre ces deux individus (cf affaire dite du "telexgate" et le contenu de la lettre adressée le 28 février 2002 par GA FORREST à Louis MICHEL; intervention de Louis MICHEL pour que l'Office National du Ducroire couvre un risque commercial et accorde sa garantie au projet de construction à Lubumbashi de l'usine "STL" par une société de GA FORREST) et enfin compte tenu de ce que GA FORREST a reconnu qu'il a financé le PPRD (parti pour la reconstruction et la démocratie) formation politique du Président Joseph KABILA :

Monsieur Louis MICHEL offre t-il les garanties d'indépendance et d'intégrité qui sont exigées de la part de tous les Commissaires européens ? Ne porte t-il pas atteinte à la crédibilité de la Commission européenne, l'Union européenne ayant été le principal bailleur de fonds du processus électoral en République Démocratique du Congo ?

En clair, la question de la démission du Commissaire européen au Développement et à l'Aide humanitaire Louis MICHEL ne doit elle pas être posée ?

1 ° interview de George Arthur FORREST publiée dans le "Neue Zürcher Zeitung" du 21 juillet 2006 dans laquelle l'homme d'affaires belges reconnait avoir financé le parti du Président Joseph KABILA :

http://www.nzz.ch/2006/07/21/al/articleEBFUW.html


2° Questions orales posées le 27 juin 2002 par la sénatrice Erika THIJS à Monsieur Louis MICHEL au sujet de l'exploitant minier George Arthur FORREST :

http://www.senate.be/www/?MIval=/publications/viewTBlokDoc&DATUM='06/27/2002'&TYP=crabv&VOLGNR=2&LANG=fr#P33_6533

3° Considérations de la sénatrice Sabine de BETHUNE au sujet des relations de Monsieur George Arthur FORREST et Monsieur Louis MICHEL
Rapport de la commission d'enquête parlementaire chargée d'enquêter sur l'exploitation et le commerce légaux et illégaux de richesses naturelles dans la région des Grands Lacs au vu de la situation conflictuelle actuelle et de l'implication de la Belgique (Doc. 2-942) :
Mme Sabine de Bethune (CD&V). - Je parlerai des liens étroits entre George Forrest et son groupe et la coalition arc-en-ciel.
Les contacts et le rôle de certains responsables politiques belges dans le fonctionnement du groupe Forrest soulèvent de nombreuses questions. Je tiens à préciser que les remarques que nous formulons se situent au niveau déontologique et que nous nous demandons comment le gouvernement belge peut mener sa politique africaine dans ce contexte et jouer de manière crédible un rôle dans le processus de paix en Afrique centrale. Comment peut-il tenter de convaincre les dirigeants africains de résister aux tentatives de corruption et aux pressions dont ils font l'objet si, dans le même temps, des personnalités du pouvoir législatif et exécutif belge sont mises en cause dans l'affaire des pillages ? Nous ne nous prononçons pas sur la culpabilité éventuelle de ces personnes mais nous estimons que de tels liens sont pour le moins imprudents et ne sont pas conformes à l'éthique politique.
Je donnerai quelques exemples. Depuis juin 2001, Pierre Chevalier est administrateur et l'un des trois vice-présidents du groupe George Forrest International (GFI). Depuis 1998, il était déjà l'avocat du groupe et, en tant que secrétaire d'État au Commerce extérieur, il a été impliqué dans la garantie controversée accordée par le Ducroire à la Société pour le traitement du terril de Lubumbashi (STL).
Depuis septembre 2000, il préside la Commission des Relations extérieures de la Chambre. Cela ne nous gêne pas, c'est une fonction parlementaire à laquelle la majorité l'a nommé. Le problème est que cette commission se réunit souvent à huis clos pour discuter de la politique belge à l'égard du Congo et de la région. Le président d'une commission des Relations extérieures est une autorité morale et politique qui peut jouer un grand rôle vis-à-vis des partenaires avec lesquels la Belgique négocie.
Une autre personnalité dont le nom n'a pas souvent été cité lors des travaux de la commission mais que le groupe CD&V tient à mentionner est Jean-Claude Marcourt. Il est vice-président de GFI et chef de cabinet de la vice-première ministre Onkelinx, chargé de la politique générale et de la coordination générale. Il a travaillé, depuis 1988, dans différents cabinets PS. Au moment où la firme STL a introduit sa demande auprès de l'Office du Ducroire, il a obtenu une fonction au service du Commerce extérieur. Inutile d'expliquer le rôle important que joue un chef de cabinet d'un vice-premier ministre. Il s'agit à nouveau d'une personne qui dispose d'importantes informations sur la politique belge et la politique à l'égard du Congo et peut influencer certaines décisions politiques et qui, simultanément, est vice-président d'un groupe jouant un rôle majeur dans le commerce avec la région des Grands Lacs et les éventuels pillages.
Cette personne a également été un conseil du groupe Forrest par le biais de son bureau d'avocats Marcourt-Collins. Ce bureau s'occupe toujours des dossiers du groupe Forrest et Bruno Collins, qui est aussi administrateur de GTL, était l'un des conseils qui ont assisté George Forrest lors de son audition par notre commission d'enquête. Cela prouve que le bureau Marcourt-Collins est étroitement lié aux activités du groupe Forrest.

M. Frans Lozie (AGALEV). - Vous ne voulez pas aller plus loin dans ce dossier. Au nom de mes collègues d'Écolo, du VLD et d'Agalev membres de la commission d'enquête, je déclare que nous souhaitions continuer à travailler sur ce dossier. Le CD&V ne nous a toutefois pas soutenus.
Mme Sabine de Bethune (CD&V). - Nous avons donc le même objectif sur ce point. Reste à savoir comment les deux sénateurs du CD&V pouvaient bloquer cette fantastique commission. La commission s'est enlisée d'elle-même par manque de volonté politique, de méthodologie et de collégialité.
Le vice-premier ministre Michel nie tout lien avec le groupe Forrest International, alors que lors de sa première visite au Congo, il s'est rendu sur le site avec George Forrest. C'est également par son entremise que la garantie de l'Office du Ducroire a été approuvée dans le dossier STL et qu'un risque commercial a été couvert pour un investissement du groupe Forrest. La couverture d'un risque commercial ne fait pas partie des missions du Ducroire. Le rapport de l'expert juridique indique à plusieurs reprises que le cabinet des Affaires étrangères est intervenu pour que le risque commercial soit couvert en raison d'intérêts politiques.
Rappelons enfin que l'ancien directeur général des Affaires étrangères et ancien membre du conseil d'administration de l'Office du Ducroire, M. Guillot-Pingue, a également été administrateur du groupe Forrest International avant M. Chevalier.
Ces informations objectives montrent l'existence de liens évidents entre la majorité et des personnes jouant un rôle majeur au sein du groupe Forrest. Ces liens sont pour le moins en contradiction avec le rôle qu'entend jouer la majorité dans la région des Grands Lacs. D'un côté, le gouvernement négocie avec les dirigeants africains pour rétablir la paix et faire respecter certains principes et, de l'autre, des personnalités proches de la majorité sont présentes dans des groupes économiquement actifs dans la région - et souvent dans la zone floue.
Je fais référence à l'audition de M. Forrest et aux déclarations de nombreux collègues. Ils se sont moqués de Mme Thijs et de moi-même et nous ont traitées de naïves, prétendant qu'il est impossible de faire des affaires au Congo sans distribuer de pots de vins ou céder aux pressions politiques. La majorité considère par ailleurs qu'il n'est pas gênant qu'une personne censée encourager les pays de la région à oeuvrer pour la paix et une bonne gouvernance, joue un rôle dans un groupe ayant des intérêts économiques dans ce pays.
Pour nous, les choses sont claires : la majorité connaît l'existence de ces liens mais n'y voit pas d'objection éthique, elle y a donc intérêt.

M. Frans Lozie (AGALEV). - Des personnes que vous défendez se sont rendues coupables de pillages, madame de Bethune.
Mme Sabine de Bethune (CD&V). - Je suis née en 1958. Ma génération n'est pas responsable de ces faits.
Je voudrais poursuivre. Je vous donne des exemples de décisions ou événements controversés où un lien est établi avec les responsables politiques que j'ai cités. Ils peuvent éclairer notre vision des choses.
Le premier exemple est le « telexgate ».
Grâce à une fuite, un e-mail contenant un rapport confidentiel et critique du cabinet des Affaires étrangères sur l'Entreprise Générale Malta Forrest est arrivé entre les mains de George Forrest. Ce dernier n'as pas voulu expliquer comment en commission.
Je suis persuadée qu'il savait très bien de qui venait ce document mais je ne peux le prouver. Certains collègues partagent mon avis.
La commission n'a toutefois pas fait usage de ses compétences de juge d'instruction pour tirer cette affaire au clair. Qui plus est, le ministère des Affaires étrangères et M. Forrest lui-même ont déposé une plainte contre X, façon habile d'éviter que la commission d'enquête ne fouille trop profondément.
Où la fuite s'est-elle produite ? Plusieurs noms ont été cités mais la commission n'y a donné aucune suite. Elle n'a pas organisé de confrontation pour faire éclater la vérité.
Le deuxième exemple est la STL et le rôle de l'Office du Ducroire.
La couverture du risque à concurrence de 20 millions de dollars plus 2 millions de dollars d'intérêts, accordée par l'Office du Ducroire à la STL en dépit d'avis négatifs préalables, amène à s'interroger. Tous les indicateurs de risque pour le Congo étaient négatifs en raison de la guerre. Aucune couverture ne devait donc en principe être accordée pour ce pays. La garantie a néanmoins été accordée après intervention du vice-premier ministre Michel. La lettre figure dans le dossier. Cette lettre demande une approche positive du dossier et précise que le vice-premier ministre n'est pas compétent pour exercer des pressions sur la commission chargée d'étudier le dossier. Une lettre bien tournée propre à l'ancienne culture politique et au clientélisme politique. Les collègues plus âgés connaissent bien la méthode qui consistait à plaider pour une chose tout en s'assurant, par une petite phrase, une couverture juridique. C'est la méthode utilisée dans la lettre du ministre Michel.
Telle est la teneur de la lettre.

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4° Article d'Erik BRUYLAND journaliste belge néerlandophone in "Trends" du 11 juillet 2002 concernant les relations entre FORREST et Louis MICHEL ce dernier prétend l'avoir rencontré que deux fois !!! :

http://makr.roularta.be/archief/ShowArtikel.do?printen=ja&artikelId=210496

5° arrêté royal du 18 février 2000 (Moniteur Belge du 15.03.2000) portant nomination de Conseillers du Commerce extérieur

Publié le : 2000-03-15

MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DU COMMERCE EXTERIEUR ET DE LA COOPERATION INTERNATIONALE

18 FEVRIER 2000. - Arrêté royal portant nomination de Conseillers du Commerce extérieur


ALBERT II, Roi des Belges,
A tous, présents et à venir, Salut.
Vu l'arrêté royal du 11 avril 1984 portant statut des Conseillers du , modifié par l'arrêté royal du 4 juin 1997;
Sur la proposition de Notre Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères et de Notre Secrétaire d'Etat au ,
Nous avons arrêté et arrêtons :
Article 1er. Sont nommés les personnes dont le nom suit :
M. Adriaens, Romain, managing director de Siemens Communications Ltd. à Nairobi, Kenya.
M. Arts, Umberto, general manager de la S.A. KBC Banque à Hong Kong, Chine.
M. Baudru, André, consultant auprès de Belgo-Lux Rio à Rio de Janeiro, Brésil.
M. Bauwen, Guy, director marketing & business development de la S.A. Alcatel.
M. Benoit, Marc, président, directeur général de la S.A. Ecotechnic à Genay, France.
M. Becquart, Dirk, marketing director du Port of Kotka Ltd. à Kotka, Finlande.
M. Berlinblau, Alain, propriétaire-exploitant de Airborne.
M. Beunier, Jean-Marc, directeur régional de la S.A. Sabena à Lille, France.
M. Bruyland, Marcel, gérant de la S.P.R.L. Brucar.
M. Chataoui, Youssef, président, directeur général de la S.A. Golden Rock, Sal et Euro Feed Industries à Beyrouth, Liban.
M. Cluydts, Yvan, administrateur de la S.A. Sebel-Invest à Dakar, Sénégal.
M. Coppens, Maximilien, représentant auprès de l'Union européenne de la S.A. Banque Nationale de Paris.
M. Corne, Johan, administrateur de la S.A. Corne Packaging (Wevelgem) et président, directeur général de la S.A. Corne Emballages à Halluin et Le Meux, France.
M. Cornet, Jean-Pierre, administrateur de la S.A. Gobi Europe.
M. Cremers, Pierre, chairman de Anglo-Eastern Ship Management Ltd. à Hong Kong, Chine.
M. Cuvelier, Jean-Paul, propriétaire, administrateur de Alfa Technology Ltd. à Hong Kong, Chine.
M. Dada, Sikander, managing director de Dadex Eternit Ltd. à Karachi, Pakistan.
M. Dahlmann, Frédéric, associé-gérant de la S.P.R.L. Findahl à Harare, Zimbabwe.
M. Deckers, Daniel, overseas area export manager de la S.A. Van Hool.
M. Decoster, Raymond, administrateur délégué de la S.A. Flanders International Trading.
M. De Keyser, Jean, administrateur délégué de W.E.S.T. Forwarding Services Inc. à Bensenville, Etats-Unis d'Amérique.
M. Delbecque, Jean, senior regional manager de la S.A. Banque Bruxelles Lambert.
M. De Leu, Jean-Pierre, managing director de AT & T SSI Inc. à Lavington, Kenya.
M. De Maayer, Petrus, directeur général de Agfa (Pty) Ltd. à Isando, Afrique du Sud.
Mme Demeestere, Katelijn, directeur de l'A.S.B.L.I. the European Petrochemical Association.
M. Demoustier, Alain, administrateur de la S.A. Soc. Luso-Belga de Marmores à Lisbonne, Portugal.
M. Deschietere, Philip, gérant de la S.P.R.L. International Strategic Alliance.
M. Deruytter, Dave, chief representative de la S.A. Banque Bruxelles Lambert à Pékin, Chine.
M. De Souza Lima, Joao, président de la Fédération des Chambres du à Rio de Janeiro, Brésil.
M. De Wilde, Stefan, administrateur délégué de la S.P.R.L. Denatra.
M. D'Hanens, Franciscus, représentant de la S.A. Belgibo et directeur de la Chambre de Commerce et d'Industrie Belgo-Luxembourgeoise-Brésilienne au Brésil à Sao Paulo, Brésil.
M. Dossche, Jan, administrateur délégué de la S.A. Dynag.
M. Duffeler, Freddy, managing director de Agfa-Gevaert Ltd. Australia à Melbourne, Australie.
M. Dufour, Jean-Marc, president Vesuvius systems de la S.A. Vesuvius Group.
M. Fontaine, Roger, directeur général de la S.A. Gerling Namur Inform à Compiègne, France.
M. Fornoville, Stéphane, consultant à Lyon, France.
M. Forrest, George, président de la S.A. George Forrest International à Lubumbashi, République démocratique du Congo.
M. France, Claude, administrateur-directeur général de la S.P.R.L. Brasimba à Lubumbashi, République démocratique du Congo.
M. Gauquier, Jean-Marie, administrateur délégué de la S.C. Groupe G.
M. Gilliot, Denis, senior manager de la S.A. Bank Brussels Lambert à Singapour, Singapour.
M. Gillon, Baudouin, directeur général pour l'Italie de la S.A. Fortis Banque à Milan, Italie.
M. Goethals, Hubert, administrateur délégué de la S.A. Goethals.
M. Goto, Susumo Bill, general manager de la S.A. Bekaert Asia à Tokyo, Japon.
Mme Hakim, Srikandi, president director de la S.A. P.T. Indo Public Relations à Jakarta, Indonésie.
M. Hanin, Bernard, administrateur délégué de la S.A. Agence pour l'investisseur étranger en Wallonie.
M. Hardy, Jean, vice-président de l'A.S.B.L. World Trade Center Association of Brussels.
M. Hebrant, Gérard, directeur général de la S.P.R.L. ITS Gambia et VMC Gambia à Banjul, Gambie.
M. Hoes, Walter, owner's representative pour SCL/CMBT à Kampala, Ouganda.
M. Hoyez, Pascal, directeur général de la S.A. Advanced Industrial & Engineering Consulting Co à Amman, Jordanie.
Mme Hupperts, Isabelle, chief representative for Japan and Asia-Pacific de la S.A. Société Générale de Belgique à Tokyo, Japon.
M. Israël, Hasday, directeur de Quickinsert (Pty) Ltd. à Cape Town, Afrique du Sud.
M. Jacques, Paul, directeur de la S.A. Fortis Banque.
M. Janssen, Leo, managing director for financial markets de la S.A. ING Barings à Hong Kong, Chine.
M. Jourquin, Christian, directeur général du secteur « Transformation »; membre du comité exécutif de la S.A. Solvay.
M. Kaczorowski, Alain, directeur général de la S.P.R.L. Tecnobel à Santiago, Chili.
Mme Latache Pimentel, Gisela, directeur de Assessor-Assessoria e Marketing Ltda. à Recife, Brésil.
M. Ledoux, Luc, administrateur délégué de la S.A. Agrim Consult.
M. Leflot, Marc, administrateur délégué et président du comité de direction de la S.A. Banque de la Poste.
M. Lemaire, Maximilien, directeur général de la Générale de Manufacture S.A.R.L. à Abidjan, Côte d'Ivoire.
M. Lerho, Roger, directeur commercial de la S.A. Distrigui à Conakry, Guinée.
M. Lips, Gabriel, directeur général de Telindus B.V. à Utrecht, Pays-Bas.
M. Litvine, Ronald, business development manager de la S.A. Tractebel.
M. Lohoury Guigui, Gabriel, président du conseil d'administration de Motoragri S.E.M. à Abidjan, Côte d'Ivoire.
M. Loizaga Viguri, José, président de Mercapital Servicios Financieros S.L. à Madrid, Espagne.
M. Lucidi, Francesco, agronome à Ascoli, Italie.
M. Lys, Jean-Claude, directeur de la S.P.R.L. Entreprise de construction Jean-Claude Lys à Bissau, Guinée Bissau.
M. Maleh, Hassan, président de Maleco for Trading & Industry à Damas, Syrie.
M. Mechant, Robert, consultant de la S.C. JAC Management.
M. Mercier, Patrick, president and chief executive officer du Bureau d'Electronique Appliquée Inc. à Pittsburgh, Etats-Unis d'Amérique.
M. Mikolajczak, Michel, directeur de la zone Liège, Namur, Luxembourg de la S.A. Fortis Banque.
M. Nelis, Philippe, directeur général de la S.A. Fina Italiana à Milan, Italie.
M. Nienhaus, Benoit, administrateur délégué de la S.A. Grands Elevages de Katongola à Lubumbashi, République démocratique du Congo.
M. Parmentier, Claude, gérant-administrateur de la S.P.R.L. PC Consultants.
M. Parser, Jacques, conseiller de la S.A. Trade Arbed à Pozuelo de Alarcon, Espagne.
M. Pauwelijn, Patrick, directeur général de Impextraco Latin America Ltda. à Curitiba, Brésil.
Mme Ponnet, Ghislaine, administrateur délégué de la S.A. Packo America à Santiago, Chili.
M. Poppe, Luc, general manager de la S.A. Alcatel Bell à Pékin, Chine.
M. Regout, Jean-Marc, administrateur délégué de la S.A. Banque Belgolaise.
M. Regout, Stanislas, consultant de la S.P.R.L. Aegist Conseil.
M. Renauld, André, administrateur délégué de la S.A. de Vente des Equipements Trane.
M. Rosé, Claude, airfreight manager de Transami Kenya Ltd. à Nairobi, Kenya.
M. Rosenfeld, Jean-Michel, directeur de Solvay do Brasil Ltda. à Sao Paulo, Brésil.
M. Sharara, Fayçal, directeur général de la S.A. Pêcheries Frigorifiques du Sénégal à Dakar, Sénégal.
M. Simoen, Yvan, managing director de la S.A. Anglo Bel Investments à Cape Town, Afrique du Sud.
M. Slagmulder, Paul, président du « Nederlands Verbond van de Groothandel » à la Haye et président de la Chambre de Commerce Belgo-Luxembourgeoise pour les Pays-Bas à Dordrecht, Pays-Bas.
M. Smet, Frank, general manager de Hamburg Sud Columbus Line Chile à Santiago, Chili.
M. Somville, Jacques, président, administrateur délégué de la S.A. Fonderies Africaines à Lubumbashi, République démocratique du Congo.
M. Taeymans, Marc, senior counsel de la S.A. Fortis Banque.
M. Thoelen, Karel, directeur général de la S.A. Sioen Tunisie à La Charguia, Tunisie.
M. Tropp, Izak, directeur de Ies Tropp Agencies à Tel Aviv, Israël.
M. Tumson, Francis, président de la Belgian Irish Business Association et managing director de Nobleway Ltd. à Stillorgan, Irlande.
M. Van Ass, Guy, administrateur délégué de la S.A. Banque B.T.M. à Tananarive, Madagascar.
Mme Van Bladel, Mercedes, administrateur de la S.A. Cofin Technologies et représentant de la S.C. Incofin à Arica, Chili.
M. Vandoorne, Laurent, general manager de Vipatex Inc. à Karachi, Pakistan.
M. van Engelen, Pierre, administrateur de Vanilla Development Kenya Ltd.
M. Van Hooghten, Paul, avocat-associé du bureau d'avocats De Bandt, van Hecke & Lagae.
M. Van Innis, Noël, administrateur, directeur général de Belmic S.R.L. à Erba, Italie.
M. Van Riet, Piet, directeur de International Consult Piet Van Riet.
M. Van Vollenhoven, Willem-Jan, directeur de « Handels- en Transportmaatschappij Bingham & Co. B.V. » à Rotterdam, Pays Bas.
M. Vergucht, Eric, general manager de Terrisol Corporation à New York, Etats-Unis d'Amérique.
M. Verva, Jacques, président de la Chambre de Commerce franco-belge du Nord de la France à Lille, France.
M. Verwilghen, Alain, directeur général France de la S.A. Sabena à Paris, France.
M. Westerlund, Jean-Jacques, président de la S.A. Westerlund Corporation.
M. Willems, Guy, gérant de la S.P.R.L. WEC International.
Art. 2. Le titre de honoraire est conféré à la personne dont le nom suit :
M. Dollinger, Jean-Marie, administrateur de l'A.S.B.L. Foire internationale de Bruxelles.
Art. 3. Le présent arrêté entre en vigueur le jour de sa publication au Moniteur belge.
Art. 4. Notre Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères et Notre Secrétaire d'Etat au sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté.
Donné à Bruxelles, le 18 février 2000.
ALBERT
Par le Roi :
Le Vice-Premier Ministre et
Ministre des Affaires étrangères,
L. MICHEL
Le Secrétaire d'Etat au ,
P. CHEVALIER

le témoignage de Che GUEVARA sur la présence de Rwandais tutsi dans le maquis de Fizi-Baraka

L'histoire du Congo-Zaïre apparaît comme un éternel recommencement; figée dans un statu quo ...

Depuis les rebellions des années soixante les Tutsis rwandais ont joué un rôle non négligeable dans la vie politique du Congo-Zaïre. Ainsi, deux témoignages de citoyens belges ayant vécu de près la rébellion de 1964 nous permettent d'affirmer avec certitude que les Tutsis rwandais étaient les fidèles alliés des rebelles simba de l'Armée Populaire de Libération (APL) commandée par le Général Nicolas OLENGA.


Ainsi, en septembre 1964 lorsque Stanleyville était aux mains des rebelles simba le chef de cabinet de Gaston SOUMIALOT - qui s'auto-proclama "Président de l'Est" - n'était autre qu'un certain KATAREBE un Tutsi rwandais exilé "(...) rempli (...) de haine vis-à-vis de la Belgique, qui, au Rwanda, pour des motifs par ailleurs démocratiques, a joué la carte de la masse hutu contre l'aristocratie tutsi." Patrick NOTHOMB,Dans Stanleyville,Éditions DUCULOT,Paris-Louvain-la-Neuve,1993,p. 142

Comment des gens qui s'affichaient comme nationaliste et lumumbiste ont ils pu placer des étrangers à de si hautes fonctions ?

le témoignage de Che GUEVARA sur la présence de Rwandais tutsi dans le maquis de Fizi-Baraka


LAURENT DESIRE KABILA militant nationaliste congolais
Emile LEJEUNE, éd. Gamma Press s.a., Tubize, 1997.

Le journaliste belge Emile LEJEUNE a entrepris d'écrire cet ouvrage en 1997 - lors de l'avancée des troupes de l'AFDL - pour rectifier selon lui certaines erreurs et calomnies. Car, dit il, la presse et particulièrement, la presse française l'avait décontenancé par ses articles sur les événements du Congo-Zaïre et sur la personnalité et l'action de Laurent Désiré KABILA.

"Il se trouve que je séjournais dans le Nord-Katanga de 1962 - lorsque la province fut reconnue officiellement - à 1964, que j'ai été témoin de l'insurrection dans cette province et que, durant ces deux ans, j'ai rencontré régulièrement Laurent Kabila avec qui j'ai fini par entretenir des relations d'amitié." Emile LEJEUNE Bruxelles, le 9 mai 1997


Au regard des lignes qui suivent rédigées IN TEMPORE NON SUSPECTO par une personne - qu'on ne peut accuser d'être un chantre de la "congolité" - qui a bien connu le Mzee, le peuple congolais a des raisons sérieuses et légitimes de s'interroger sur la personnalité de l'homme qui préside actuellement la République Démocratique du Congo .

"Dans l'ouvrage sur Guevara que nous avons longuement évoqué dans les pages précédentes (*), l'auteur évoque la surprise du Che de trouver de nombreux Rwandais, Tutsis, dans le maquis de Fizi-Baraka. Le grand espoir de cette dernière strate de réfugiés rwandais était, une fois l'insurrection triomphante, de rentrer les armes à la main dans leur patrie. Ils se montraient d'autant plus attachés à l'Armée Populaire (**) que les Rwandais hutus, sous l'autorité d'officiers belges, apportaient une aide camouflée mais efficace aux troupes de MOBUTU et aux mercenaires. A cause de cette collaboration, au mois d'août 1964, Nicolas OLENGA, général de l'Armée Populaire, avait même donné l'ordre à ses simbas d'attaquer le Rwanda, ordre d'ailleurs non exécuté étant donné la disparité entre les forces rebelles et les Forces Armées rwandaises, et qui tenait plus de la propagande que de la réalité.

La rébellion écrasée, ces Tutsis de l'Armée populaire, comme beaucoup de Congolais vaincus d'ailleurs, ne trouvèrent refuge qu'en Tanzanie ou au Burundi, encore que les troubles politiques et ethniques qui secouèrent ce dernier pays à partir de 1965 les dissuadèrent d'y rester durablement."
Emile LEJEUNE, LAURENT DESIRE KABILA militant nationaliste congolais, éd. Gamma Press s.a., Tubize, 1997,p.55


(*) il s'agit du livre de Paco Ignacio Tribo II publié en 1995 et intitulé : "Ernesto Guevara connu aussi comme le Che"
(**) nom donné aux troupes constituées par le Conseil National de Libération (mouvement insurrectionnel fondé en 1963)

Patrick Nothomb
Essayiste


Biographie
Patrick Nothomb est né le 24 mai 1936 à Schaerbeek. Il est marié et père de trois enfants.
1957 : Docteur en droit, UCL.
1960-2001 : Diplomate :
- Consul général et otage à Kisangani (4 août - 24 novembre 1964). Sauvé par les pararchutistes belges.
- Consul général à Osaka (1968-1972).
- Chargé d'affaires à Beijing (1er diplomate belge en République Populaire de Chine le 11 avril 1972). - Ambassadeur au Bangladesh et en Birmanie (1978-1980).
- Directeur d'Asie au Ministère des Affaires étrangères (1980-1985).
- Ambassadeur en Thaïlande et au Laos (1985-1988).
- Ambassadeur au Japon (1988-1997).
- Ambassadeur en Italie, à Saint Marin, Malte et en Albanie (1998-2001).
2003 : Commissaire général d'Europalia Italie.
2004 : Depuis le 1er février 2004, Patrick Nothomb est Conseiller du Gouverneur de la Province de Luxembourg.

Bibliographie
- Dans Stanleyville, journal d'une prise d'otage, Duculot, 1993.
- Intolérance zéro, 42 ans de carrière diplomatique, Ed. Racine, Bruxelles, 2004. Postface d'Amélie Nothomb.