samedi 21 avril 2007

« Wallons hors du Congo », « Wallen Buiten Van Congo. »


Je salue le courage de ces patriotes !!! Que les Congolais s'inspirent de leur exemple !!! Il est navrant de lire que certains (Con)golais considérent que le ministre belge de la Coopération au développement Armand DE DECKER est un ami du peuple congolais.


Les Libéraux belges ont toujours soutenus la dictature au Congo-Zaïre. Aujourd'hui, ce soutien passe par Pierre CHEVALIER (sénateur VLD), Louis MICHEL (MR), Armand DE DECKER (MR) et George Arthur FORREST qui à son tour a financé le PPRD !!!


L'autre soutien à "Joseph KABILA" vient des socialistes francophones et en particulier, d'André FLAHAUT lequel n'a pas hésité à compromettre la réputation de l'Ecole Royale Militaire en envisageant d'octroyer un titre de docteur honoris causa à "Joseph KABILA". Lamentables Wallons ... Walen buiten van Congo !!! Gardez vos magouilles à Charleroi ne les amener pas au Congo la corruption y est déjà endémique !!!

Albert BASELE

le 10 juin les Belges d'origine congolaise voterons pour les partis néerlandophones sauf le VLD !!!!!

Op 10 juni gaan de Belgen afkomstig uit Congo stemmen voor de nederlandstalige partijen behalve de VLD !!!!

images vidéo de la résistance congolaise en BELGIQUE :

http://www.garagetv.be/video-galerij/actuatv/sharevideo12399.aspx

A la demande d'Armand DE DECKER (MR) à l'époque président du Sénat de Belgique et actuel ministre belge de la Coopération au développement, le président de la chambre de Commerce,d'Industrie et d'Agriculture Belgique-LuxembourgAfrique-Caraîbe-Pacifique Monsieur Bernard de Gerlache de Goméry est venu témoigner le 1er octobre 2002 après-midi en faveur de l'homme d'affaires belge controversé George Arthur FORREST pour lequel il dira toute son admiration !!!


M. Bernard de Gerlache de Gomery. – Non, c’est à la
suggestion du président du Sénat que j’ai accepté d’être
auditionné.

M. Bernard de Gerlache de Gomery. – Je connais très bien
M. Forrest, d’autant plus que le groupe Forrest international
est membre de la Chambre de commerce CBL-ACP depuis
très longtemps et qu’il est représenté au conseil
d’administration et au comité exécutif de la Chambre depuis
des années.


Je pense que lui et quelqu’un comme Willy Damseaux, par
exemple, vice-président de la Fédération des entreprises du
Congo à Kinshasa, sont des gens extrêmement courageux ; ils
ont travaillé, quelles que soient les circonstances et de
manière objective et juste vis-à-vis de leurs travailleurs et de
leurs fournisseurs, en gagnant en effet de l’argent lorsqu’il y
avait moyen d’en faire, selon les risques du pays dans lequel
ils se trouvaient.


Quelles que soient les circonstances, MM. Forrest et
Damseaux n’ont pas hésité à continuer à investir dans une
série de projets et d’entreprises. Ils ont tout perdu, ils ont
recommencé et ont réinvesti. Je trouve cela assez
remarquable.


DE DECKER CHAHUTE PAR DES CONGOLAIS AU PARLEMENT BELGE


Séance surréaliste ce jeudi 17 avril 2007 en fin de matinée, dans une salle de commission au parlement fédéral belge. Des congolais ont bruyamment interrompu le ministre belge de la coopération au développement lors d’une réponse à une question dans la commission des relations extérieures.Il est 8h00 quand un SMS circule annonçant le passage de monsieur De Decker à la dite commission pour 10h15. Parmi les questions du jour, l’une a trait à la république démocratique du Congo. Elle est de la députée Hilde Vautmans et concerne "un projet relatif à la violence sexuelle en République démocratique du Congo" A l’heure dite, nous nous présentons au service du protocole du parlement. Nos pièces d’identité sont consultées et un macaron autocollant est remis à chacun de nous. Un agent du parlement nous conduit dans la salle de commission située au deuxième niveau, après avoir parcouru un dédale de couloirs.

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La quinzaine des parlementaires présents à la commission sont surpris et obligés de suivre malgré eux cette prise de parole. Monsieur De Decker est aussi bien contraint de se taire, regardant les activistes, un petit sourire ennuyé aux lèvres.Entre deux brouhahas, le ministre lancera à l’intention des perturbateurs « Apprenez la démocratie ! » Peine perdue.Trois membres de la sécurité du parlement arrivent, dont une femme. Mais ils ne parviennent pas à calmer les congolais. C’est presque de force que nos compatriotes sont amenés hors de la salle.Le premier moment de stupeur passé, le ministre De Decker reprend la parole. En une sorte de droit de réponse il dit être choqué par les réactions au balcon, au moment où l’on parle du viol fait aux femmes congolaises. Il sait qu’il y a en Belgique des congolais qui n’ont pas été contents des résultats électoraux au Congo.


Pour lui, ces élections ont été transparentes et la communauté internationale a envoyé des observateurs qui ont certifié de la régularité et du scrutin, et des élections. Néanmoins il a des regrets quant aux élections pour le sénat et les assemblées provinciales.Il continue alors à répondre à la question du jour. Au passage, il signale que la RTBF avait fait un reportage au Kivu sur les viols des femmes, et il avait remis une cassette à monsieur Kabila afin qu’au sommet de l’Etat, tout le monde soit sensibilisé.


Il aurait aimé que ceux qui ont été évacués soient là pour l’entendre.Après la réponse du Ministre, Mme Hilde Vautmans revient également à l’incident en regrettant que pareille chose ce soit passée au parlement, et que les travaux aient été ainsi perturbés. Elle dit avoir également été parmi les observateurs aux élections au Congo. Pour elle aussi, les résultats sont ce qu’ils sont.Quand nous sortons de la salle un confrère et moi, nous voyons trois des perturbateurs retenus par la police, attendant l’avis du Président de la Chambre.


Nous apprendrons par la suite qu’ils avaient été conduits au bureau de police du marché aux charbons pour être entendus. Ils étaient au total à cinq : Bienvenu Mondondo, Maryus Noko, Nino, Denis Olenga et Semi Mendès. A 13h00, ils seront relaxés.


Cheik Fita 17 avril 2007 19:20:43

lundi 16 avril 2007


Louis Michel ne saura plus jamais détourner l'attention de la Communauté internationale en faveur de sa bande d'amis constituée essentiellement des prédateurs de la mafia politico internationale. Toutes ces initiatives colonialistes rencontreront la furie des congolais qui clament leur liberté, leur démocratie réelle et leur indépendance économique.
La photo ci-contre est à la mesure de la dégradation de sa politique néo-colonialiste et pro-léopoldiste.




La Communauté Congolaise de Belgique
Mémorandum

A l’attention du Ministre Président du
gouvernement Flamand
Monsieur Yves LETERME


Objet : dénonciation de l’échec du processus électoral
et de la politique de l’Union européenne
et celle de la Belgique en RD Congo.


Monsieur le Ministre Président,


La République dite «démocratique» du Congo, n’a de démocratique que le nom.
En effet, après quatre ans de processus de transition, les récents massacres des populations civiles, dans le Bas -Congo ainsi qu’à Kinshasa, en sont la parfaite illustration.
Les signataires de l’accord global et inclusif s’étaient fixés cinq missions :
- la réunification, la pacification, la reconstruction du pays, la restauration de l’intégrité territoriale et le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national ;
- la réconciliation nationale ;
- la formation d’une armée nationale, restructurée et intégrée ;
- l’organisation d’élections libres, transparentes et démocratiques à tous les niveaux en permettant la mise en place d’un régime constitutionnel démocratique ;
- la mise en place des structures devant aboutir à un nouvel ordre politique.


Triste est de constater que l’extrême violence, les assassinats politiques, les intimidations, les arrestations arbitraires, l’intolérance politique, la corruption généralisée, le plasticage des médias indépendants, pendant toute la période de transition, accentués pendant la période électorale ainsi qu’en cette période post-électorale, résument bien l’échec de la feuille de route conclue à Sun City par les belligérants ainsi que certains partis politiques de l’opposition non armée.


En effet, la réunification et la pacification du Congo sont des vœux pieux, étant donné que de larges portions du territoire congolais sont loin d’être sous le contrôle du gouvernement de Kinshasa. Dans la province de Bandundu, Kahemba ainsi que 14 autres localités sont occupées par les troupes angolaises, avec la bénédiction de Joseph Kabila et de son Ministre de l’intérieur le général d’opérette Denis Kalume. Le Nord et le Sud -Kivu sont occupés par les rebelles rwandais...


Les Congolais ne sont pas réconciliés, les habitants de Kinshasa originaires de la province de l’Equateur, du Kasaï, du Bas -Congo… sont actuellement pourchassés par la milice GSSP de Joseph Kabila. Les élections n’ont pas été libres, transparentes et démocratiques. Près de 150 observateurs européens de l’ONG Eurac, aidés par 350 congolais, ont été chargés de surveiller 50.000 bureaux de vote pour le compte de la commission européenne, soit «un observateur pour 100 bureaux de vote!». De qui se moque-t-on ? Il est évident que ces gens n’ont rien vu, ainsi, leur rapport n’est qu’un tissu de mensonge d’une nullité absolue.



En outre, l’armée républicaine n’est pas formée, le brassage de cette dernière a échoué ; les troupes rebelles du criminel Laurent Nkundabatware, pourtant sous mandat d’arrêt international, ont été «mixées» et cantonnées dans le Kivu. Les rebelles rwandais du FDLR, connus pour leurs crimes et viols sur des nouveaux-nés et des vieillards dans le Kivu, sont progressivement intégrés dans l’armée régulière congolaise. Les partis politiques de l’opposition et la presse indépendante sont muselés, la constitution est sous moratoire depuis trois mois. Le gouvernement d’Antoine Gizenga semble ne rien contrôler. Bref, le Congo est sur pilotage automatique, la dictature est en marche.


Nonobstant les critiques constructives émises sur le processus de transition par la diaspora congolaise, ainsi que certains partis politiques congolais d’opposition, la communauté internationale et l’Union européenne n’ont rien voulu entendre. Arguant qu’il fallait organiser les élections à tout prix. Hélas ! 500 millions d’Euros, argent d’honnêtes contribuables européens ont servi à mettre en place un régime qui n’a pas hésité à tirer à l’arme lourde sur 14 Ambassadeurs occidentaux, le 21 août 2006, dans une indifférence totale de la communauté internationale. Ce silence complice de l’Union européenne et de l’ONU a été interprété par Joseph Kabila comme étant un encouragement dans son entreprise criminelle.


Ainsi, la guerre urbaine vécue par les 10 millions d’habitants de la Ville province de Kinshasa, du 21 au 24 mars 2007, n’est qu’une suite logique de la folie meurtrière de Joseph Kabila. Monsieur Louis Michel, commissaire européen et libéral francophone belge du MR, est l’un des artisans de cet échec patent et retentissant de l’Union européenne, il doit être sanctionné.

Monsieur le Président,


Considérant l’échec du processus démocratique en RD Congo : accord global et inclusif, gouvernement de transition, élections générales, qui ont accouchées d’un monstre ;
Constatant le mépris total pour la vie humaine manifesté par les autorités de fait dans notre pays ;

Vu que, par la voix autorisée de ses Ambassadeurs occidentaux en RDCongo, l’Union européenne vient d’ouvrir finalement les yeux pour voir ce que tous les Congolais ont toujours dénoncé des années durant : le caractère despotique, divisionniste, corrompu et antidémocratique, du régime de Kabila I, II et III ;


De ce qui précède,


Nous Congolais de Belgique, manifestons notre rejet du retour de la dictature et de la pensée unique dans notre pays ;


Nous dénonçons la politique paternaliste, envahissante, mercantile, prédatrice, néo-colonialiste et esclavagiste des politiques wallons, dont : Louis Michel, Didier Reynders, Armand de Decker, André Flahaut, Georges Forrest, Elio Di Rupo, Laurette Onkelinx, Pierre Galant, Isabelle Durant…ainsi que les libéraux flamands du VLD, dont Pierre Chevalier et Guy Verhofstadt, au détriment des Congolais. Les Congolais de la diaspora n’hésiteront pas à engager des actions en justice contre tous les complices des crimes perpétrés en RD Congo.


Nous vous exigeons au gouvernement flamand d’initier et de soutenir une vraie politique de coopération bilatérale équilibrée entre la Belgique et la RD Congo ;
Nous demandons, avec force, au parlement flamand de diligenter deux motions d’urgence sur la RDC, à savoir :


- une motion de conditionnalité de l’aide belge à la RDC sur base du respect des principes démocratiques basés, notamment, sur le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
- une motion pour l’arrêt immédiat des expulsions de réfugiés politiques congolais de la Belgique.


Cette politique initiée par le libéral flamand du VLD Patrick Dewael est irresponsable, étant donné que la dangerosité du régime sanguinaire de Joseph Kabila n’est plus à démontrer.
Nous saluons le courage politique de certains parlementaires flamands qui ont dénoncé publiquement la dérive dictatoriale du pouvoir de Kinshasa.


Nous attendons des Présidents des partis politiques flamands, un engagement ferme à soutenir un gouvernement congolais réellement démocratique en RD Congo, dont les priorités seront la sécurité, le bien-être social de la population, ainsi que une vraie démocratie.


Les citoyens belges d’origine congolaise et les congolais vivant en Belgique, ne resteront pas insensibles à l’attitude de la Flandre sur la situation prévalant en RD Congo. C’est dans le malheur que l’on reconnaît ses vrais amis.


Vive les relations belgo -congolaises !
Fait à Bruxelles, le 13 avril 2007.
Pour la communauté congolaise de Belgique,
Madame Brigitte BOSOLO
Monsieur Michel MOTO
Monsieur Mariyus NOKO

Siège social :
Rue Sergent Debruyne N° 61 à 1070 Bruxelles
E-mail :
congolaisdebelgique@yahoo.fr

Joseph Kabila décuple ses crimes le lendemain du départ de Bemba en exil au Portugal


Bemba parti, est-ce le beau temps après la pluie ? La nouvelle de départ de Jean Pierre Bemba au Portugal a retenti comme un ouf de soulagement parmi les apparatchiks de l’AMP et du PPRD. Pour beaucoup d’entre eux et certains de leurs parrains occidentaux, Bemba constituait à lui seul une sérieuse menace contre la paix en RDC. Maintenant qu’il est parti, est-ce le beau temps après la pluie ? Peut-on croire au retour d’une paix durable ? Cette paix à laquelle aspire le peuple congolais ne serait-elle pas illusoire ?


Il est évident que Joseph Kabila, ne peut garantir la paix au peuple congolais. Un lion ne se transforme pas en agneau du jour au lendemain comme pour dire un chef de guerre ne se convertit pas en civil démocrate automatiquement. Chassez le naturel, il revient au galop, dit-on. Si Bemba est considéré par certains politiques affairistes occidentaux comme une entrave à la paix durable en RDC, Kabila l’est tout autant.


Ancien chef de guerre de l’AFDL, tête de liste du parti « communauté internationale » aux élections présidentielles en RDC, présenté comme le pacificateur, l’agneau de paix, investi en grande pompe à la tête du Congo-kinshasa en dépit des irrégularités observées en amont et aval du scrutin présidentiel, il s’est revêtis de sa peau de lion, de chef de guerre, juste quelques semaines après, en provoquant la mort de plus de 700 congolais, sans compter les blessés et les disparus…


Ce coup assené à l’opposition, à travers le massacre des adeptes de Bundu dia Kongo et les événements du 22 et 23 mars derniers, augure-t-il un climat de paix durable en RDC ? Peut-on y voir désormais un ciel bleu sans aucun nuage ? Il est à noter que le traumatisme suscité au sein de la population et de la classe politique congolaise par les actes irréfléchis de Kabila, est tellement profond que le beau temps après la pluie, tant souhaité, ne soit qu’utopique. Comment espérer une paix durable avec la dévastation de la permanence de l’Udps-Goma et sa mise sous surveillance, il y a quelques jours, par des hommes en uniformes sous le commandement du pouvoir de Kinshasa ?


Il s’en est suivi des arrestations arbitraires comme à l’accoutumée. Comment croire à une paix durable quand nous avons appris il y a quelques jours de la part d’un proche de Ne Muanda Nsemi, chef spirituel de Bundu dia kongo que la sécurité de celui-ci était gravement menacée ? Il n’est pas le seul à être dans le collimateur du régime de Kabila. Comment rêver d’une paix durable, quand la résidence de Monsieur Makila gouverneur de la province de l’Equateur fait l’objet de pillages, pourtant accolée à celle du chef d’état-major Kisempia ? Comment espérer une décrispation au moment où le siège du MLC est placé sous surveillance de la police nationale ? La Monuc a dénoncé récemment la chasse à l’homme parmi les opposants membres de l’UN, les organisations associées à cette plate forme politique, les journalistes d’obédiences bembistes…


A Kinshasa, des jeunes ressortissants de la province d’Equateur (fief de Bemba) aux allures provinciales et à l’accent « Bangala » très prononcé font l’objet d’arrestations parce que considérés abusivement comme faisant partie de la « milice » de Bemba en débandade. Peut-on construire la paix avec ce type de méthode ? La réconciliation tant entendue, réside-t-elle dans les arrestations en douce des combattants de l’Udps, Mlc, ou encore des adeptes de Bundu dia kongo et biens d’autres anonymes ? Bemba est parti certes, mais ce n’est pas pour autant le beau temps après la pluie. D’ailleurs à Kinshasa comme à l’intérieur du pays cet adage ne se tient plus. Chaque fois qu’il y pleut, c’est le sauve qui peut… on meurt d’inondations, d’électrocutions, d’érosions, d’éboulements…


Bemba est parti mais le danger demeure. Et ce danger vient de l’intérieur. Les services occultes de nuisances à la solde du pouvoir opèrent de manière rampante comme à l’époque du feu maréchal Mobutu. Sous le règne de ce dernier, on n’a pas cessé de nous rabâcher en longueur de journées que nous vivions en paix même si nous crevions de faim, entre temps les services secrets s’affairaient à fermer la « gueule » à tous ceux qui s’insurgeaient contre la pensée unique du chef suprême. Bemba est parti mais le ciel congolais demeure très nuageux, aucun éclairci à l’horizon.


Quelle chance faudrait-il donner à la paix quand l’armée, la police… sensées être apolitiques et républicaines sont au service d’un seul homme Joseph kabila et non du peuple congolais. A quoi ça sert que de rêver du retour d’une paix durable quand la GSSP cette garde prétorienne de Kabila se présente comme le clone de la division spéciale présidentielle, de triste mémoire ? Bemba parti, Kabila demeure une menace pour la paix, il n’y a plus de doute à cela.


Monsieur Karel De Gucht, ministre ses affaires étrangères de la Belgique, s’en est rendu compte récemment lors de son entretien en tête à tête avec « le futur maréchal » de la RDC, entretien au cours duquel ce dernier a laissé entendre qu’il ne partageait pas l’analyse de l’UE, sur ses « méthodes autoritaristes » pour ramener la paix en RDC. Comme quoi, la paix durable demeure hypothétique, et encore, loin d’être acquise… Blaise B. MANTOTO Courriel : bula_mantoto@yahoo.fr

Karel de Gucht renvoie dos à dos Bemba et Kabila

K. De Gucht en compagnie de son ex-homologue congolais, Ramazani Baya Dans son allocution prononcée à l’ambassade de Belgique à Kinshasa, mardi 10 avril, le ministre belge des Affaires étrangères, le libéral flamand (Open VLD) Karel De Gucht, a stigmatisé aussi bien Jean-Pierre Bemba que Joseph Kabila. Selon certaines sources proches des « services » occidentaux, Bemba et Kabila commencent à être perçus, par les « puissances tutélaires » comme des « obstacles majeurs » à l’avènement du « nouveau Congo »…

Analyse Comme l’annonçait Congoindependant.com, le patron de la diplomatie belge a été reçu in extremis par Joseph Kabila. La rencontre, non prévue dans l’agenda de la Présidence, a eu lieu mercredi 11 aux alentours de 13 heures. Durée : une bonne heure. Une heure d’un dialogue…de sourds. Les deux interlocuteurs ont campé sur leur position respective. En cause, « Joseph » reproche à « Karel » une « propension à s’ingérer » dans les affaires de la RD Congo.

Le chef de la diplomatie belge, lui, considère le numéro un Congolais comme un « mendiant arrogant et susceptible». « La Belgique donne beaucoup d’argent à votre pays », avait lancé le même De Gucht à Kabila lors d’une précédente entrevue houleuse à l’issue des heures d’attente. Les deux hommes se vouent donc une piètre estime. Kabila a, une fois de plus, fait lanterner ce visiteur de marque qui commençait à perdre patience jusqu’à ce mercredi 11 avril lorsque l’ambassadeur belge à Kinshasa, Johan Swinnen, confiait à la presse ces mots : « Je viens de recevoir un appel de la Présidence de la République me laissant entendre que je serai fixé dans dix minutes sur le lieu et l’heure du rendez-vous entre le chef de l’Etat et le ministre De Gucht ».

La télévision commerciale RTL-Tvi a diffusé, mercredi, des images sur cet épisode. A en croire les médias belges, le clan kabiliste n’aurait apprécié que modérément le discours prononcé la veille par l’ancien président du parti libéral flamand. D’où le temps mis par Joseph. Celui-ci a-t-il changé d’avis après avoir subi des pressions de la part de quelques rares « colombes » de son entourage ? A-t-il subi des « pressions amicales » de la part du président angolais José Edouardo Dos Santos qui passe désormais pour le « parrain » le plus écouté et craint ? Mais qu’a dit au juste De Gucht dans son adresse qui a eu lieu d’ailleurs en présence d’un aréopage des personnalités politiques congolaises ?

Le ministre belge a commencé par féliciter le peuple congolais « pour son courage et sa détermination à se rendre aux urnes ». Propagande Après avoir congratulé la CEI (Commission électorale indépendante) « qui a fourni un travail remarquable », l’orateur attaque : « Bien entendu, tout cela n’aurait pas été possible, sans un soutien ferme et continu de la communauté internationale ». De Gucht tord ainsi le cou au « mythe » entretenu par une certaine propagande attribuant la réussite du processus de normalisation politique en RD Congo à la seule bonne volonté de Kabila. « J’avais promis des élections. La promesse est tenue », déclarait le principal intéressé dans une interview accordée au quotidien français « Le Monde ». Fini donc la légende d’un Joseph Kabila « artisan de la paix ».

Comme il fallait s’y attendre, le patron de la diplomatie belge a dit haut et clair tout le mal qu’il pense sur le déroulement des élections sénatoriales. Il s’est gardé de dénoncer la « corruption » des « grands électeurs » qu’étaient les députés provinciaux. Il s’est limité à déplorer le « manque de transparence » qui a émaillé cette consultation politique. Citoyen d’un Etat démocratique où les affaires publiques se règlent dans le cadre d’un « débat démocratique pacifique », « Karel » n’est pas allé par quatre chemins en clamant que « l’opposition démocratique « doit » pouvoir bénéficier de l’espace nécessaire au sein des institutions, en particulier de l’Assemblée nationale ».

C’est ici que le ministre aborde la question relative aux milices. « (…), il est inacceptable que des membres de l’opposition puissent disposer de milices privées », dit-il en soulignant que « le monopole de la force revient au gouvernement légitime ». Certains objecteront quant à savoir si tout gouvernement issu des urnes est par définition légitime. Et ce, même si la politique menée par ledit gouvernement va à l’encontre des profondes aspirations de la population. On peut gager que ce passage du discours s’adresse à l’ancien vice-président Jean-Pierre Bemba Gombo et à travers aux autres opposants dont le mouvement Bundu Dia Kongo lesquels auraient eu, selon De Gucht, « un comportem! ent prov ocateur et agressif ». Quid du gouvernement ? Celui-ci a eu, martèle-t-il, « un recours à la force prématurée et inadapté ».

De Gucht d’ajouter une phrase assassine : « Il n’est pas tolérable, en effet que des groupes de militaires puissent se comporter comme de véritables milices privées.» De quels militaires parle le ministre De Gucht ? Il s’agit ici des éléments appartenant à la garde présidentielle (GSSP). Ces hommes armés qui échappent jusqu’ici à toute opération de brassage se sont comportés comme une force paramilitaire dévouée aux intérêts particuliers de leur « chef ». Les GSSP sont accusés d’avoir mené une véritable chasse à l’homme contre les militants du Mouvement de libération du Congo (MLC). Des habitations appartenant aux membres de cette formation politique ont été pillées. C’est le cas notamment de la résidence du secrétaire général, François Muamba Tshishimbi. Signal positif Vendredi 13, on apprenait que la maison de Omer Egwake aurait subi le même sort.

Ces actes de barbarie ont été dénoncés par la Mission de l’ONU au Congo. Cinq mois après l’investiture du président élu Joseph Kabila, la communauté internationale semble s’impatienter de ne percevoir le moindre signal positif de la part des autorités. Certaines sources proches des « services » occidentaux croient savoir que Bemba et Kabila commencent à apparaître comme des « obstacles majeurs » à l’émergence du « nouveau Congo ». Marc Reynebeau du quotidien flamand « De Standaard » a accompagné le ministre belge des Affaires étrangères en qualité d’envoyé spécial du « Soir ». Une coopération originale qu’expérimentent les deux plus grands journaux belges.

Dans un article intitulée « De Gucht chez Kabila, après la rituelle antichambre prolongée », paru dans l’édition datée de jeudi 12 avril, Reynebeau écrit notamment : « Pour De Gucht, il importe que la communauté internationale continue à parler d’une même voix, en maintenant la pression sur le régime congolais. Une remarque que le ministre a aussi jugée utile de répéter à l’intention du monde politique belge.» « Le ministre belge avance qu’il peut compter sur un large consensus de la communauté internationale, en particulier au sein de l’Un ion européenne.» Le 10 juin prochain, les Belges iront aux urnes dans le cadre des élections législatives.

Selon les dernières enquêtes réalisés par les instituts de sondage, le prochain chef du gouvernement pourrait s’appeler Yves Leterme. Un social-démocrate flamand (CD & V) qui fait déjà une cours assidue au PS de Elio di Rupo. La Flandre est dans sa globalité très critique à l’égard de mœurs du régime Kabila. La politique congolaise de la Belgique devrait subir des ajustements déchirants en cas de départ de Guy Verhofstadt du 16, Rue de la Loi…

B. Amba Wetshi

Karel de Gucht indigné par l'arrogance et les pulsions guerrières de Joseph Kabila


Marie-France Cros Mis en ligne le 11/04/2007


Le ministre est arrivé dans une capitale encore sous le coup des violences de mars. envoyée spéciale à KINSHASA Le ministre belge des Affaires étrangères, Karel De Gucht, est arrivé mardi dans une Kinshasa encore choquée par les affrontements meurtriers des 22 et 23 mars entre l'armée - essentiellement la garde présidentielle - et la garde de l'opposant Jean-Pierre Bemba.


Opposition décapitée Jamais encore, les Kinois n'avaient assisté à "une telle volonté de tuer". On déplore, selon les ambassadeurs de l'Union européenne, de 200 à 600 morts. Et depuis lors, l'opposition est décapitée : Etienne Tshisekedi ayant refusé de participer au processus électoral n'est pas représenté dans les institutions, tandis que Jean-Pierre Bemba a dû se réfugier à l'ambassade d'Afrique du Sud. M. De Gucht arrive donc à Kinshasa au moment où la communauté internationale nourrit de sérieuses inquiétudes sur l'avenir de la démocratisation du Congo.


Dans plusieurs capitales européennes - alors que l'immunité diplomatique de plusieurs ambassades a été violée par l'armée congolaise durant les événements de mars - on évoque la possibilité de recourir aux articles 8 à 11 de l'Accord de Cotonou, qui prévoient la possibilité de mesures à l'encontre des gouvernements ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique, liés à l'UE par des accords de coopération) qui montrent un non-respect flagrant des droits de l'homme. Une visite délicate La visite de M. De Gucht n'a pas été facile à organiser.


Kinshasa n'a pas du tout apprécié la déclaration des ambassadeurs européens déplorant l'usage excessif de la violence contre Bemba; de plus, Karel De Gucht est connu pour son franc-parler. Karel De Gucht plaide pour un mécanisme de "dialogue politique souple, rapide, efficace", entre la communauté internationale et les autorités congolaises, mécanisme "qui n'est en aucune façon une atteinte à la souveraineté" du Congo. Mardi, le ministre belge a rencontré le corps diplomatique, puis les commissions des Affaires étrangères et de l'Intérieur de l'Assemblée nationale, ainsi que la conférence des présidents de groupes parlementaires.


Répondant au président de l'Assemblée congolaise, Vital Kamerhe, M. De Gucht a insisté sur le besoin de liberté du Parlement. François Mwamba, président du groupe parlementaire MLC (parti de Bemba), a attiré l'attention de M. De Gucht sur les exactions commises contre le MLC "et une partie de la population" hors de l'assemblée. Gilbert Kiakwama, président du groupe parlementaire démocrate chrétien, a souligné que " les mêmes règles devaient être appliquées à la majorité et à l'opposition ", et que cette dernière avait " l e droit de suggérer, critiquer, contrôler ".


Il a demandé au ministre belge qu'il voie " aussi l'opposition, pas seulement le pouvoir ". Enfin, un député de la majorité présidentielle a souhaité que le cheminement de la Belgique au côté du Congo soit " de responsabilité ", et non " de substitution ". - - - - - - - - - - -

Louis Michel contesté au sein de la Commission Européenne


A la Une :

Le congé politique que compte prendre Louis Michel pour se présenter aux élections législatives n'est pas du goût de tout le monde. Le projet fait même grincer des dents au Parlement Européen. La commission de l'Aide au développement de l'Assemblée européenne a décidé de saisir les services juridiques afin de vérifier la légalité de ce congé qui devrait durer un mois.

"C'est un geste de mauvaise humeur de l'ordre du symbolique", a témoigné un membre de la commission parlementaire au Développement. Le président de cette commission, le socialiste Josep Borell, exprime sa "déception" face au départ de Louis Michel et doute que son remplaçant le Finlandais Ollie Rehn, dispose d'assez de temps pour se consacrer à l'Aide au développement.

« La période d'absence coïncidera avec des négociations clés que doit mener l'Europe pour une série de partenariats économiques' Et nous craignons que cette absence se prolonge au-delà d'un mois », écrit Josep Borell. Le comportement du commissaire est inapproprié et contraire aux obligations qui incombent à un commissaire, estime de son côté l'eurodéputé conservatrice Maria Martens.

Répondant à ces attaques, Louis Michel explique « que la Commission européenne n'est pas un secrétariat administratif constitué de personnes politiquement asexuées. Si certains eurodéputés critiquent M. Michel, d'autres n'ont pas de réel problème avec son projet. C'est le cas des eurodéputés belges, Alain Hutchinson et Johan Van Hecke.

Une inforamtion du quotidien "La Libre Belgique".

www.udps.net

Joseph Kabila pourchasse ses opposants à coups de canon

Deux semaines après les affrontements sanglants des 22 et 23 mars entre les>éléments de la garde prétorienne de Joseph Kabila, appuyés par des soldats>angolais, et des soldats de la garde rapprochée de Jean-Pierre Bemba Gombo,>des membres de l'opposition continuent à être traqués à Kinshasa. Certains>ont vu leurs habitations pillées par des policiers et militaires dépendant>directement de la Présidence de la République.

>>Le vendredi 6 avril 2007>>> « (…). A l'heure actuelle, nous sommes entrés dans une phase de>normalisation qui suit une tentative de déstabilisation ourdie par l'ancien>vice-président, le sénateur Jean-Pierre Bemba.

Heureusement que le >président>a réagi avec fermeté qui a permis de remettre les choses à l'ordre, sans>brutalités excessives » (sic !). Ce passage est tiré d'une interview que le>ministre congolais des Hydrocarbures, le PPRD Lambert Mende Omalanga, a>accordée à « Multimediacongo » (MMC), la branche éditoriale du très>kabiliste site Internet « DigitalCongo.net ».>>

PPOSANT au parcours tortueux sous le régime « dictatorial » de Mobutu Sese>Seko, Mende semble se délecter de la dérive autocratique que prend la>direction politique du pays. Attitude pour le moins étrange de la part d'un>homme qui se présentait avant le 17 mai 1997 en militant du changement>démocratique.>>En fait de « normalisation », Mende veut parler des actions en cours visant>à l'anéantissement de toutes formes d'opposition à Joseph Kabila. Plus>inquiétant, « Lambert » minimise à dessein le gâchis humain (200 à 600>morts) résultant de l'usage des armes lourdes par des membres de la garde>kabiliste épaulés par des Angolais.

>>Des observateurs internationaux font état d'exactions infligées aux membres>de l'opposition. Des journalistes sont intimidés. Il en est de même des>animateurs des associations de défense des droits humains. Certains d'entre>eux sont entrés en clandestinité. Kabila qui rêvait de « rétablir la>discipline dans le pays » a trouvé dans les événements du mois de mars un>prétexte commode pour régler leurs comptes à ses critiques les plus>virulents.>>« Joseph Kabila se rendra vite compte qu'il a certes remporté une victoire>militaire sur Bemba.

Il reste qu'il s'agit d'une victoire aux relents de>défaite diplomatique et politique », disent des diplomates européens se>fondant notamment à la déclaration faite par les quatorze chefs de mission>diplomatiques de l'Union européenne en poste à Kinshasa.>>Instabilité>>« Maintenant que le Congo sombre plus que jamais dans l'instabilité, où>va-t-il trouvé de l'argent pour réaliser ses fameux chantiers ? », >s'indigne>un journaliste économique flamand.>>Selon des sources, plusieurs investisseurs potentiels qui séjournaient dans>la capitale congolaise au moment des « événements » se sont empressés de>faire leur valise et de quitter le pays par le tout premier vol de la>compagnie aérienne « Brussels Airlines ».>>Dans les milieux populaires, une colère sourde gronde à travers Kinshasa au>regard du nombre de morts ainsi que de dégâts subis par les biens.

Des>témoins font état de « chasse à l'homme » don't seraient l'objet « des>ressortissants de la province de l'Equateur ». Civils et militaires. >Ceux-ci>sont suspectés d'être collectivement des partisans de Bemba.>>Selon certains sources, une « guerre fratricide » aurait actuellement lieu>entre des politiciens originaires de l'Equateur, étiquetés kabilistes et >les>« autres ». Les premiers se distingueraient en fausses accusations pour>éliminer certains « rivaux ».>>Signalons que certains observateurs n'ont pas caché une certaine « nausée »>au vu de l'excès de zèle dans « l'anti-bembisme » claironné par des anciens>« bembistes » devenus « kabilistes ». C'est le cas notamment de l'ancien>ministre des Affaires étrangères Antoine Ghonda et de l'ex-numéro deux du>MLC, Olivier Kamitatu Etsu.

« Ils ont raté l'occasion de se taire, après>tout ce que « Jean-Pierre » a fait pour les propulser à des postes de>premier plan. Kabila est prévenu… », se lamentait un économiste congolais>vivant à Paris.>>Dictature>>On le sait, le siège du MLC, situé à un jet de pierres du Rond-Point>Forescom a été pillé. Les studios de la radio et des télévisions (Ralik,>CCTV et Canal Kin TV) appartenant à Bemba ont subi le même sort. « On>assiste à une détérioration du climat politique », a déclaré Floribert>Chebeya, président de l'association de défense des droits humains « La Voix>des Sans-Voix » (VSV), joint au téléphone par la rédaction de>Congoindependant.com. « C'est le retour à la dictature », ajoute-t-il en>soulignant avec une pointe de colère que « le président de la République a>des préoccupations qui sont aux antipodes des véritables aspirations des>populations congolaises ».

« Comment peut-on déverser autant d'obus que des>roquettes sur ses propres concitoyens ? », enchaînait une Kinoise jointe au>téléphone.>>Au cours de son point de presse hebdomadaire, mercredi 4 avril, la Mission>de l'ONU au Congo n'a pas caché quelques inquiétudes. « La MONUC a reçu des>informations concernant 27 personnes, don't 19 membres de l'opposition et 8>journalistes, don't les résidences continueraient à faire l'objet de >visites>des forces de sécurité, parfois accompagnées de pillages. Certaines de ces>personnes auraient également reçu des menaces téléphoniques », a déclaré le>porte-parole de la MONUC, Kemal Saïki invitant « les plus hautes autorités>du pays » à garantir que les forces de sécurité congolaises « agissent en>conformité avec la loi et ne laissent pas s'instaurer un climat de>persécution à l'égard des personnes affiliées à l'opposition et/ou>originaires de l'Equateur ».

Et de conclure : « Il est crucial que les>droits fondamentaux à la sécurité et à la liberté individuelle, ainsi que >la>liberté d'opinion et d'expression consacrée par la Constitution de la RDC,>soient respectés par toutes les forces de sécurité à l'égard de tous les>citoyens congolais, y compris les membres de l'opposition et la presse ».>>Coup de force>>La MONUC sera-t-elle entendue ? Rien n'est moins sûre au moment où Kabila >et>ses partisans donnent l'impression de planer dans un nuage. Dans son >édition>datée 31 mars, le quotidien bruxellois « Le Soir » titre qu'un « Coup >d'Etat>se tramait à Kinshasa ». A en croire la journaliste Colette Braeckman, l>auteur de l'article - qui confond décidément son rôle de journaliste à >celui>d'attachée de presse de Joseph Kabila, « il était de notoriété publique que>d'anciens barons du système mobutiste, qui avaient pensé revenir au pouvoir>à la faveur d'élections remportées par leur champion, avaient ourdi « d>autres projets ». Quels projets ? Des détails ? Silence radio.>>

En parcourant l'interview que « Joseph » avait accordée au « Soir » (voir>édition datée 16 novembre 2006), il apparaît que l'homme avait prévu les>événements des 22 et 23 mars. Seule la date restait à fixer. « Pour>redresser le Congo, il faut être sévère, et les Congolais vont être surpris>», déclarait Kabila. Ajoutant : « Je confirme qu'il y a effectivement des>projets de déstabilisation de ce pays, à commencer par la capitale, mais>nous avons les moyens de les déjouer ».

« Nous avons les moyens de sévir, >de>remettre l'ordre ». Des paroles anachroniques autant qu'inquiétantes dans >la>bouche d'un « président démocratiquement élu »…>>

B. Amba Wetshi