mercredi 28 mars 2007

Le criminel Joseph Kanambe aux abois

Dans la nuit du jeudi 21 au vendredi 22 mars 2007, précisément à 3 heures du matin, les milices sanguinaires de Joseph Kanambe (Joseph Kabila) ont foudroyé sans aucune retenue le périmètre de sécurité de la résidence privée de l'opposant politique le plus craint du pouvoir congolais, j'ai cité Jean-Pierre Bembe Gombo. Ces attaques que toute la communauté internationale déplore n'ont été étayées par aucune explication rationnelle émanant du gouvernement en place.

En réalité, Joseph Kanambe envisage à tout prix se débarrasser physiquement de celui qui à ce jour serait son pire son cauchemard, eu égard son charisme politique et aux atouts qu'il possède, à tous points de vue. Pour un homme qu'on disait bénéficier de l'appui de l'Union Européenne, cette barbarie gratuite que nous offrent les chiens enragés de la GSSP est une manifestation de l'impuissance du Chef de l'Etat congolais à s'imposer au sommet de l'Etat, en dépit des forces étrangères qui l'entourent, à savoir celles de l'Angola, du Zimbabwe, du Rwanda, du Burundi, de la Tanzanie, de l'Erythrée...et des garanties financières que lui ont fait miroiter le tristement célèbre wallon Louis Michel, Commissaire Européen chargé de l'humanitaire.

Selon des sources crédibles, l'Angola figure à l'origine des massacres qui ont opposés récemment les gardes loyalistes aux fidèles de Jean-Pierre Bemba. Il y a moins d'un mois, les militaires angolais s'étaient déjà distingués par leurs animosités en s'appropriant onze localités de la province du Bandundu dans le seul objectif de spolier les richesses qu'elles regorgent, avec une violence inouie, sous le regard indifférend des politiques francophones de Belgique (Louis Michel, Armand de Decker, André Flahaut...) qui pourtant soutiennent sans concession le dictateur Joseph Kanambe.

Nous sommes outrés de constater qu'aujourd'hui ces mêmes personnes tentent de justifier amèrement par un déluge de verbiage les agissements incontrôlés de Joseph Kanambe qui a su démontrer qu'il n'est ni plus ni moins un criminel sans foi ni loi. Lors de son intervention pendant le journal télévisé de la Une (RTBF1), Armand de Decker, le Ministre belge de la coopération ne s'est pas gêné de couronner de succès l'offensive des forces de la milice présidentielle (GSSP) argumentant que Jean-Pierre Bemba n'a aucunement le droit de se doter de gardes rapprochés, citant les accords de principe signés entre les deux parties en période électorale. Pire, Monsieur de Decker est allé jusqu'à prétendre que ce dernier a détourné les éléments des forces armées congolaises à son propre compte. Avancer de tels propos relève tout simplement de l'ignorance.

Dans le contexte politique qui est le nôtre, il est tout à fait normal que les opposants politiques réclament le renforcement de leur sécurité personnelle. Joseph Kanambe est synonyme de crimes en tout genre (souvenez-vous des massacres de Tingi Tingi dont le bilan s'élève à plus de 350.000 morts et lesquels ont été commandités par l'homme qui se trouve à la tête de l'Etat congolais). Le juge Bruguière lui a refilé un mandat d'arrêt à ce propos. Il est aussi l'auteur d'une série d'arrestations des détenus politiques et d'opinions au nombre desquels Marie-Thérèse Nlandu et ses collaborateurs, Edy Kapend, le Pasteur Kutino. Comment ne pas craindre le pire.

Aujourd'hui, même l'Union Européenne se méfie de leur pantin et s'en écarte de plus en plus. Elle a fini par comprendre que Joseph Kanambe est une personne émotionnellement instable. L'interview qu'il a donnée le 25 mars 2007 en réponse aux massacres de ses milices témoigne de son insouciance à promouvoir un environnement politique stable. Il refuse toute négociation avec l'opposition et son arrogance nous rappelle la fin des plus grands dictateurs d'antan : Bokassa, Samuel Do, Idi Amin...

Contrairement au clamn MR (Mouvement Réformateur), les libéraux de la Belgique, qui appuie la logique de guerre amorcée par Joseph Kanambe, la majorité des pays de l'Union Européenne exige au Chef de l'Etat congolais la reconnaissance et le respect de l'opposition politique, la recherche des solutions négociées en toute circonstance, la retention de toute forme de violence. Les Congolais se sentent apaisés par les déclarations de l'Angleterre, la commission européenne, voire les politiques flamands plus matures et visionnaires.

Louis Michel atteste qu'il ne devrait plus exister de milices en République Démocratique du Congo. Et pourtant, ce qu'il semble oublier c'est que les premières milices à démanteler sont celles qui appartiennent à la sphère présidentielle, notamment la GSSP, la version kabiliste de la GESTAPO qui pendant les récents évènement à assassiner près de 1000 Congolais dans les rues de Kinshasa. La Belgique n'a fait aucune déclaration condamnant ces massacres, exceptée les partis politiques flamands. Quelle honte pour des gens qui se disent défenseurs des droits humains et libertés fondamentales !

Par ailleurs, les Congolais sont stupéfaits de l'engouement avec lequel Louis Michel s'ingère dans la vie politique du Congo. Ses interventions sont de nature à destabiliser le grand Congo. Aussi, si il est bel et bien commissaire européen, en revanche, pour autant qu'on s'en souvienne, il n'a été mandaté par personne pour s'ériger en médiateur dans le paysage politique congolais.

Louis Michel et ses pairs doivent savoir que 1000 personnes sont décédés lors des violents combats qui ont eu lieu entre les troupes de Kanambe et celles de Bemba, du 22 au 25. Laisser impuni ce crimininel, ce seigneur de guerre, est un signe manifeste de racisme.

Freddy Tshiamala
http://congobelgique.blogspot.com

Kabila désapprouvé par l'Union Européenne quatre mois après son investiture, sauf la Belgique

Posté le: Mer Mar 28, 2007 2:44 pm
Sujet du message: Karl-Albrecht Wokalekde plus de500 à 600 victimes à Kinshasa

La Communauté Internationale doit nous démontrer qu’elle n’est ni raciste ni complice dans le cas des affrontements sanglants de Kinhasa Le prétendu “Joseph Kabila” a transformé la Ville de Kinshasa en un véritable Abattoir jeudi et vendredi derniers (plus de 500-600 victimes selon le bilan de l’UE) A. Informations 1. Grâce à M. Karl-Albrecht Wokalek Pour nombreux Compatriotes, ce bilan de plus de 500 à 600 victimes a pu être établi et officiellement livré à l’opinion puisque c’est son Excellence Monsieur Karl-Albrecht Wokalek, Ambassadeur de l’Allemagne en RDCongo, qui, en vertu du fait que c’est l’Allemagne qui assure présentement la Présidence de l’Union Européenne, a pris la responsabilité de mener l’enquête et de présider la Conférence de presse donnée par les Ambassadeurs de l’Union Européenne à Kinshasa ce mardi 27 mars 2007.

Selon ces Compatriotes, une telle enquête et cette conférence de presse n’auraient pas été possible si c’était l’Ambassadeur de la Belgique, pays dont certains gouvernants:

- sont des ennemis jurés, avérés et impénitents de notre Patrie et de notre Peuple; - n’avaient jamais ni voulu, ni préparé, ni prévu l’indépendance du Congo (Ils ont été contraints d’octroyer l’indépendance au Congo par les éléments extérieurs à la belgique et par un calcul machiavélique);

- se retrouvés, depuis 1960 à ce jour, impliqués dans les blocages successifs de la sauvegarde et de la consolidation de notre indépendance et souveraineté nationales ainsi que de l’insertion de notre Pays dans le concert des grandes antions libres, démocratiques, civilisées, modernes et prospères;

- ont présidé à la rédaction de l’actuelle constitution de la 3ème République: une constitution criminogène, dictatogène, conflictogène et vide de notre âme et de notre identité propre; - soutiennent à bras-le-corps le système esclavagiste, dictatorial, prédateur et génocidaire actuel ainsi que le pouvoir de l’imposteur rwando-tanzanien Hyppolite kanambe, alias “Joseph Kabila” qui est s’esst avéré être, depuis la campagne “militaire” de l’AFDL, l’un des plus grands criminels de l’histoire de l’humanité. S’il ne s’agissait que de l’Ambassadeur de la Belgique à Kinshasa, les affrontements sanglants de jeudi et vendredi derniers n’aurait fait aucune victime, ou bien le bilan des victimes aurait été revu à la baisse et la responsabilité du début des hostilités et des victimes aurait été attribuée, non à “Joseph Kabila” et à ses escadrons de la mort, mais aux autres intervenants dans le conflit.

2. Selon l’Abassadeur de la Grande Bretagne à Kinshasa, Son Excellence Monsieur Andy Sparkes, "Il y a eu énormément de victimes civiles. Des obus sont tombés dans la cité (quartiers populaires de Kinshasa), dans des habitations. On ne connaîtra probablement jamais le nombre exact des victimes".

3. Condamnation du recours prématuré à la force Les ambassadeurs européens “ont fermement condamné "le recours prématuré à la force alors même que toutes les voies de la négociation n'étaient pas encore épuisées" entre le gouvernement et le sénateur Bemba.

4. Washington, par la voix de son Excellence Monsieur Tom Casey, porte-parole du Département d’etat, condamne les violences et fait remarquer qu’il s’agit d’un recul pour le pays et un acte inadmissible pour un gouvernement légitime. . Notre point de vue Qu’aurait fait la Communauté Internationale si un homme avait recouru à la violence armée, prématurée ou non, pour massacrer gratuitement plus de 500 à 600 civils non armés en Europe, aux Etats-Unis d’Amérique, au Canada…?

A moins qu’il s’agisse du racisme, de mauvaise foi et de complicité manifestes, l’UE et toute la Communauté Internationale devraient, non seulement s’indigner devant les violences de jeudi et vendredi derniers et devant leur ampleur et les condamner du bout des lèvres, mais aussi et surtout:

1. Prendre acte de l’échec flagrant du processus “piloté” en RDCongo par la Communauté Internationale au prix de tant de vies humaines et de plus de 450 millions $US.

2. Donner raison aux Organisations internationales humanitaires et de défense des droits de l’homme qui avaient tiré à temps sur la sonnette d’alarme et prédit des violences généralisées inévitables en RDCongo en cas de la tenue des élections sans que les causes de la guerre ne soient résolues.

3. Donner raison à l’UDPS qui avait qualifié, dès le 2 avril 2005, le processus électoral de vicié et contre-productif par rapport aux aspirations, revendications, intérêts et besoins de notre Peuple et indiqué, notamment dans le Mémorandum adressé au Secrétaire Général de l’ONU le 29/10/2005, des propositions concrètes pour prévenir l’échec dudit processus, éviter l’impasse, le chaos et les violences.

4. Amener devant le Tribunal Pénal International de la Haye pour crimes de génocide et crimes contre l’humanité - après avoir exigé et obtenu leur démission - les membres de la Communauté internationale qui se sont permis de prendre en otage toute la Communauté Interntionale, de l’induire à dessein en erreur, d’avoir profité de l’attente -exprimée par notre Peuple- des élections et de sa quête de la fin de la crise et d’avoir abusé de la confiance et de la bonne foi de notre Peuple en lui administrant un médicament qui allait le tuer, un poison mortel.

5. Arrêter “Joseph Kabila” et ses milices génocidaires et les transférer à la Cour Pénale internationale de la Haye pour crimes contre l’humanité pour récidive, massacres à large échelle et crime de génocide.

6. Les auteurs des massacres jeudi et vendredi derniers ne sont pas des soldats de l’Armée régulière de la RDCongo, mais les milices privées (la garde personnelle) de “Joseph Kabila”. N’entretenons pas une confusion délibérée visant à couvrir, protéger, encourager et sauver “Joseph Kabila” et ses escadrons de la mort mercenaires. C’est tard que les communiqués ont commencé à parler des FARDC et de la voix du Gouvernement.

7. Nous rappelons à l’opinion que l’imposteur rwando-tanzanien Hyppolite Kanambe, alias “Joseph Kabila” est un ennemi du genre humain et un récidiviste. Il avait déjà, selon les Rapports de Roberto Garreton, de Christopher Harland, de Mary Robinson, et selon l’expression d’Emma Bonino, transformé l’Est de la RDCongo en Abattoir par les massacres à large échelle de plus de 200.000-300.000 victimes pendant la campagne “militaire” de l’AFDL.

Il a exterminé plus de 3.500 soldats ex-FAZ à Kitona, à Kamina, à Pweto… Il avait recouru à la violence armée entre les deux tours de l’élection présidentielle pour mettre Kinshasa à feu et à sang. Il s’est, tout au long de sa présence en RDCongo, illustré par des viols, des violences sexuelles, de nombreux massacres des civils, des assassinats politiques, le pillage des richesses nationales, le trafic illicite d’armes, le terrorisme d’Etat, l’insécurité généralisée, le blanchiment d’argent sale, les alliances avec les génocidaires, la création des conflits armés…

Fait à Bruxelles, le 28 mars 2007. Dr François Tshipamba Mpuila Représentant Contact: B.P. 184, Bruxelles Gare du Midi, Avenue Fronsny C 32.4, 1060 Bruxelles; GSM 0485/270.866; 0478/39.71.47;

E-mail: tshipambampuila@yahoo.fr;
tshipamba.mpuila@chello.be;
church 105@hotmail.com

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