Le moins que l'on puisse dire est que depuis plus dix ans, les débats de société en France n'ont plus jamais suscité autant d'intérêt que celui ayant confronté le mercredi 2 mais 2007, les derniers candidats restés en lice pour les présidentielles, Nicolas Sarkozi et Ségolène Royal. A travers ce débat télévisé qui fut largement diffusé et suivi de par le monde, la France a su démontrer le poids et l'impact de sa culture politique à l'échelle planétaire.
Quoi qu'il en soit, les résultats de ces élections ne seront pas sans conséquences en France. Si c'est Sarko qui est élu nouveau président de la république française, des bouleversements importants auront lieu, à savoir, la traque des immigrés, la consolidation de la discrimination raciale, l'éclatement du processus d'intégration sociale équitables en faveur des jeunes issus des quartiers défavorisés, la recolonisation de l'Afrique (en particulier de l'Afrique francophone), l'instauration d'un État policier, la surprotection des grosses fortunes au détriment des revenus modestes. Sarko tient absolument à lancer en France la politique du plein emploi qui a fait incontestablement ses preuves dans les pays anglo-saxons, ce qui est bien évidemment louable. Mais comment compte-t-il s'y prendre ? En marginalisant comme à son habitude les immigrés et les jeunes des quartiers ? En compromettant leurs perspectives d'entreprendre selon les aspirations profondes de chacun des études de haute qualité, sous prétexte qu'émanant des familles difficiles ils sont dépourvus de cerveau ? En empêchant les jeunes à acquérir leurs premières expériences qualifiantes au sein des entreprises au regard de sa politique sectariste ?
En revanche, si c'est Ségo qui remporte le scrutin, il est plus que certain que celle-ci vouera une considération particulière à la femme française en lui attribuant plus de pouvoir au sein de la famille, en lui conférant davantage de responsabilités dans le monde politique et le milieu associatif en vue d'élever sa représentativité qui laisse encore à désirer dans les instances de décisions, en lui redonnant toute la dignité qu'elle mérite en tant que porteuse de la vie, première éducatrice et gestionnaire attitré du ménage, et organisatrice de la société post-moderniste. Elle envisage une réforme musclée de la constitution pour préparer l'avènement de la sixième république qu'elle définit comme étant celle de la démocratie sociale, de l'application des lois, de l'État impartial (indépendance du conseil de l'audiovisuel, de la justice...), de la décentralisation administrative. C'est en ces termes qu'elle s'est convaincue de mettre sur pied un État évolutif et efficace. Ségo souhaite également la réforme du Sénat et de la Fonction Publique, s'opposant littéralement au double emploi, au chevauchement des mandats, à l'impunité. Elle veut réduire les investissements du nucléaire. Même si on lui reconnaît certaines limites, contre toute attente, Ségo a montré qu'elle était une femme de caractère, manifestement à la hauteur de ce débat historique (première participation d'une femme aux présidentielles en France) face à un Sarko prêt à la pourfendre en un seul claquement des doigts.
Même si pour l'essentiel le débat était passionnant, les questions concernant l'immigration et l'Afrique n'ont franchement pas été convainquantes de part et d'autre.
A propos de l'immigration, Sarko s'oppose radicalement à l'arrivée et à l'établissement des étrangers (il rejette même le regroupement famille) afin de mettre fin aux réseaux de trafics humains et propose une régularisation individuelle sans donner plus de détail (de quoi s'interroger !). Il est allé jusqu'à dire qu'il se refuse d'octroyer la résidence aux parents dont les enfants sont scolarisés en France. Il se dit ouvert à l'immigration des Bulgares, des Tchétchénes...bref des ressortissants des pays de l'Est, sans faire mention des Africains. En voilà un qui a la mémoire courte ; a-t-il oublié le rôle des Africains durant les deux guerres mondiales qui ont mis en péril l'intégrité de l'Europe ?
De son côté, Ségo reconnaît qu'elle ne permettrait pas la régularisation massive, mais qu'elle envisage traiter au cas pas cas chaque dossier en cours d'étude. Sans plus ! Par ailleurs, elle a eu la bonne morale d'attester qu'elle ne permettrait plus que de l'argent sorte des caisses publiques françaises au profit des États africains qui sont passés maîtres en détournement de fonds d'aide publique au développement. Sans aucun doute, le régime corrompu de Joseph Kabila doit se sentir profondément visé ? Elle préfère allouer des microcrédits pour relancer des projets durables en agriculture par exemple, et favoriser le développement de l'énergie solaire en vue de réduire le réchauffement de la terre. Ségo évoque le danger du nucléaire et les problèmes auxquels ce secteur risque d'être à coup sûr d'être confronté, en l'occurrence la pénurie de l'uranium.
Le Congo est l'un des seuls pays qui en possède encore à foison, et de qualité supérieure, ce qui explique certainement l'acharnement avec lequel la France, la Belgique, les USA, les grandes puissances en général, veulent à tout prix en garder contrôle. L'Iran qui inquiète l'opinion publique internationale au sujet de son programme d'enrichissement de l'uranium, importe l'essentiel de son arsenal de la République Démocratique du Congo. Joseph Kabila en a fait un partenaire privilégié en matière. En d'autre mot, Président congolais est un danger imminent pour la sécurité internationale. Comment la Belgique de Louis Michel peut-elle supporter une telle horreur.
En tous les cas, Ségo et Sarko sont loin de répondre aux préoccupations des immigrés africains en quête de résidence en France. Néanmoins, Ségo semble plus réaliste en ce qui concerne la politique française en Afrique et en proposant un traitement plus humain de la problématique de l'immigration, des possibilités peuvent toujours émerger pendant les négociations. Espérons qu'une fois Présidente, qu'elle franchisse réellement le cap des idées.
Freddy Tshamalahttp://congobelgique.blogspot.com
Quoi qu'il en soit, les résultats de ces élections ne seront pas sans conséquences en France. Si c'est Sarko qui est élu nouveau président de la république française, des bouleversements importants auront lieu, à savoir, la traque des immigrés, la consolidation de la discrimination raciale, l'éclatement du processus d'intégration sociale équitables en faveur des jeunes issus des quartiers défavorisés, la recolonisation de l'Afrique (en particulier de l'Afrique francophone), l'instauration d'un État policier, la surprotection des grosses fortunes au détriment des revenus modestes. Sarko tient absolument à lancer en France la politique du plein emploi qui a fait incontestablement ses preuves dans les pays anglo-saxons, ce qui est bien évidemment louable. Mais comment compte-t-il s'y prendre ? En marginalisant comme à son habitude les immigrés et les jeunes des quartiers ? En compromettant leurs perspectives d'entreprendre selon les aspirations profondes de chacun des études de haute qualité, sous prétexte qu'émanant des familles difficiles ils sont dépourvus de cerveau ? En empêchant les jeunes à acquérir leurs premières expériences qualifiantes au sein des entreprises au regard de sa politique sectariste ?
En revanche, si c'est Ségo qui remporte le scrutin, il est plus que certain que celle-ci vouera une considération particulière à la femme française en lui attribuant plus de pouvoir au sein de la famille, en lui conférant davantage de responsabilités dans le monde politique et le milieu associatif en vue d'élever sa représentativité qui laisse encore à désirer dans les instances de décisions, en lui redonnant toute la dignité qu'elle mérite en tant que porteuse de la vie, première éducatrice et gestionnaire attitré du ménage, et organisatrice de la société post-moderniste. Elle envisage une réforme musclée de la constitution pour préparer l'avènement de la sixième république qu'elle définit comme étant celle de la démocratie sociale, de l'application des lois, de l'État impartial (indépendance du conseil de l'audiovisuel, de la justice...), de la décentralisation administrative. C'est en ces termes qu'elle s'est convaincue de mettre sur pied un État évolutif et efficace. Ségo souhaite également la réforme du Sénat et de la Fonction Publique, s'opposant littéralement au double emploi, au chevauchement des mandats, à l'impunité. Elle veut réduire les investissements du nucléaire. Même si on lui reconnaît certaines limites, contre toute attente, Ségo a montré qu'elle était une femme de caractère, manifestement à la hauteur de ce débat historique (première participation d'une femme aux présidentielles en France) face à un Sarko prêt à la pourfendre en un seul claquement des doigts.
Même si pour l'essentiel le débat était passionnant, les questions concernant l'immigration et l'Afrique n'ont franchement pas été convainquantes de part et d'autre.
A propos de l'immigration, Sarko s'oppose radicalement à l'arrivée et à l'établissement des étrangers (il rejette même le regroupement famille) afin de mettre fin aux réseaux de trafics humains et propose une régularisation individuelle sans donner plus de détail (de quoi s'interroger !). Il est allé jusqu'à dire qu'il se refuse d'octroyer la résidence aux parents dont les enfants sont scolarisés en France. Il se dit ouvert à l'immigration des Bulgares, des Tchétchénes...bref des ressortissants des pays de l'Est, sans faire mention des Africains. En voilà un qui a la mémoire courte ; a-t-il oublié le rôle des Africains durant les deux guerres mondiales qui ont mis en péril l'intégrité de l'Europe ?
De son côté, Ségo reconnaît qu'elle ne permettrait pas la régularisation massive, mais qu'elle envisage traiter au cas pas cas chaque dossier en cours d'étude. Sans plus ! Par ailleurs, elle a eu la bonne morale d'attester qu'elle ne permettrait plus que de l'argent sorte des caisses publiques françaises au profit des États africains qui sont passés maîtres en détournement de fonds d'aide publique au développement. Sans aucun doute, le régime corrompu de Joseph Kabila doit se sentir profondément visé ? Elle préfère allouer des microcrédits pour relancer des projets durables en agriculture par exemple, et favoriser le développement de l'énergie solaire en vue de réduire le réchauffement de la terre. Ségo évoque le danger du nucléaire et les problèmes auxquels ce secteur risque d'être à coup sûr d'être confronté, en l'occurrence la pénurie de l'uranium.
Le Congo est l'un des seuls pays qui en possède encore à foison, et de qualité supérieure, ce qui explique certainement l'acharnement avec lequel la France, la Belgique, les USA, les grandes puissances en général, veulent à tout prix en garder contrôle. L'Iran qui inquiète l'opinion publique internationale au sujet de son programme d'enrichissement de l'uranium, importe l'essentiel de son arsenal de la République Démocratique du Congo. Joseph Kabila en a fait un partenaire privilégié en matière. En d'autre mot, Président congolais est un danger imminent pour la sécurité internationale. Comment la Belgique de Louis Michel peut-elle supporter une telle horreur.
En tous les cas, Ségo et Sarko sont loin de répondre aux préoccupations des immigrés africains en quête de résidence en France. Néanmoins, Ségo semble plus réaliste en ce qui concerne la politique française en Afrique et en proposant un traitement plus humain de la problématique de l'immigration, des possibilités peuvent toujours émerger pendant les négociations. Espérons qu'une fois Présidente, qu'elle franchisse réellement le cap des idées.
Freddy Tshamalahttp://congobelgique.blogspot.com
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