Apres les deux guerres d’agression dont le Congo a été victime de la part des pays voisins et toute l’humiliation que les congolais ont subi pendant l’occupation d’une partie de notre territoire national par des troupes rwando-ougandaises, l’urgence de rétablir le Congo dans ses droits en tant que Etat souverain et membre de l’ONU s’est fait sentir avec beaucoup d’acuité.
La défense de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire (et) de la souveraineté nationale était perçue par la grande majorité de nos populations comme une priorité des priorités, et mieux encore, comme une condition sine qua none pour la refondation ou la restauration du Congo en tant qu’Etat.
Le gouvernement de la transition issu des accords ou des « compromissions » de Sun City avait montré ses limites. Les seigneurs de guerre, les prédateurs, les charlatans et opportunistes de tous bords qui animaient ce gouvernement étaient tous beaucoup plus préoccupés á partager le butin ou encore á imaginer toutes sortes de scénarios pour conserver le pouvoir.
Par contre, les tâches essentielles qui sont, depuis toujours, reconnues comme étant des taches qui rentrent dans ce que l’on appelle les attributions ou les missions traditionnelles du gouvernement avaient été tout simplement laissées de cote.
Des questions sensibles telles qu’améliorer les conditions des vies de populations ou encore défendre l’indépendance nationale, la souveraineté et l’intégrité du territoire national étaient complètement absentes dans l’agenda des dirigeants de la transition.
Toute la partie de l’est du pays était sous occupation rwando-ougandaise. Et, comme si cela ne suffisait pas, les populations dans cette partie du Congo étaient livrées aux pires souffrances et abandonnées à la merci des éléments du criminel Laurent Nkundabantware et des milices Interhamwe qui faisaient la loi et se comportaient comme des maîtres dans cette partie de la république.
Pendant tout ce temps, nos agresseurs s’employaient allègrement à piller nos richesses, à massacrer nos compatriotes, à violer les congolaises de 3 à 70 ans pour ne citer ces cas. Et, qui pis est, tout ceci se passait comme si le pays n’avait de gouvernement pour défendre nos territoires et protéger les populations civiles.
Tout au long de cette période sombre de notre histoire, le Congo ressemblait plus a ce qu’on appelle en droit international « Terra Nullius », c’est-à-dire un territoire qui n’appartient a personne.
Dans une interview que le ministre de la coopération régionale avait accordée au mois d’août 2005 au Journal Le Potentiel, Mr Antipas Mbusa Nyamuisi, l’actuel Ministre d’Etat chargé des Affaires Etrangères, avait laissé savoir qu’à chaque fois qu’il était question de défendre le pays contre l’agression étrangère, il se passait des choses on ne peut plus inqualifiables dont voici un petit extrait :
Il se dit « étonné de constater qu’au sein du gouvernement, il y ait des voix qui ne partagent ce point de vue ».
Le ministre a déploré « la diversité de langages au sein du gouvernement »
A plusieurs reprises, il a reconnu que le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi «constituent une menace contre la République démocratique du Congo». Cependant, il apporte une précision de taille : « Mais la principale menace contre nous-mêmes, c’est nous-mêmes.
Nous ne faisons pas assez pour sécuriser nos frontières. Comment voulez-vous que l’ Ituri, le Sud-Kivu, le Nord-Kivu et le Nord Katanga restent une zone grise, deux ans après la mise en place d’un gouvernement d’union nationale ? Quelles sont les actions de grande envergure qu’on a entreprises pour consolider nos acquis dans cette zone ?
Dernièrement, en marge de la session de l’Assemblée générale des Nations Unies, la Rdc, l’Ouganda, le Rwanda et le Burundi, sous la direction des Etats-Unis, ont levé l’option d’un désarmement forcé à l’expiration de l ultimatum. Le Conseil de sécurité a même béni cette décision. Mais à ce jour, aucune action militaire de grande envergure n’est entreprise. Bien plus, la Monuc a interpellé le gouvernement congolais pour qu’il s’assume, l’assurant de son appui logistique comme ce fut le cas dans la province Orientale avec les rebelles ougandais. Silence.
Certes, certaines initiatives militaires ont été menées, mais sans grand succès. Bien au contraire, les militaires des Fardc ne sont pas bien équipés par rapport aux rebelles rwandais qui disposent des armes sophistiquées et seraient bien habillés. Qui leur fournit cette logistique et cet habillement ?
De deux choses, l’une. Ou c’est Kigali qui continue à fabriquer « ses rebelles » pour ne pas épuiser ses arguments et justifier ses menaces, ses pressions et la présence de ses troupes en Rdc. Dans le cas contraire, la complicité vient de Kinshasa où quelques personnalités se font du beurre avec cette présence des Fdlr.
Certes, la menace vient de l’Est, des voisins. Mais la principale menace vient de Kinshasa. De manière consciente ou inconsciente, je ne pense pas que tout le monde joue un rôle positif dans la refondation d’un Etat ».
Il persiste et signe. « Des forces d’inertie qui sont dans des positions dominantes». « Ne pas s’engager est une forme de complicité », avait-il précisé.
Un autre Journal écrivait ceci :
Alors qu’on s’approche du second tour de la présidentielle, voila que réapparaît le sieur Laurent Nkundabatware, l’homme que les Congolais commençaient vraiment à oublier.
Pour prévenir plutôt que guérir, le ministre de la Défense, Adolphe Onosumba, envisage d’envoyer une armée intégrée dans le fief de Nkunda. Mais, chose curieuse, le relus vient de son chef hiérarchique, le Vice-président de la République en charge de la Commission politique, défense et sécurité.
En s’opposant à cette initiative, non seulement que Me Azarias Ruberwa fragilise et ridiculise le pouvoir congolais face a un individu qui aurait déjà cesse de narguer tout un peuple n’eut été le « 1+4 », mais aussi et surtout apporte de l’eau au moulin de Laurent Nkundabatware heureux de bénéficier du concours du « V-P ».
Récemment encore :
Me Azarias Ruberwa, ancien Vice-président de la République, s’y est longuement appesanti lors de la clôture des journées de réflexion organisées, du 1er au 5 juin 2007, par le Rassemblement Congolais pour la Démocratie (RCD).
Sans aller par le dos de la cuillère, il a mis en garde le Gouvernement contre toute tentative de recourir à la force militaire pour résoudre la crise tant au Nord et qu’au Sud-Kivu. Ruberwa donne les raisons de sa prise de position. D’abord, le Gouvernement n’a pas suffisamment de moyens pour s’engager dans une aventure militaire alors qu’il doit répondre à d’autres impératifs. Ensuite, plus aucune réconciliation entre les communautés du Kivu, élément important pour la refondation de la nation, ne sera possible dans un contexte de guerre.
Tout le monde est d’avis que Laurent Nkunda, Général déchu, sous mandat d’arrêt international, est un cas qui fâche. Ancien Vice- président de la République en charge de la Commission politique, défense et sécurité, Ruberwa Manywa n’a pas non plus esquivé la question Nkunda. Accusé par certains milieux de travailler en intelligence avec le Général renégat, il a répliqué sans mâcher les mots, nous citons : « Laurent Nkunda est un allié du Pouvoir. Ils ont ensemble fomenté le concept mixage ».
Au regard de ce qui précède, l’on peut affirmer sans risque d’être contredit qu’il y a eu complicité au sommet de l’Etat. Le gouvernement de transition dirige par Joseph Kabila était sans ambages au service de pays agresseurs de la RDC. Un adage dit : « Devant une évidence, il n’y a point d’arguments »
Tout ceci ne faisait que confirmer et donner davantage raison à Mr Honore Ngbanda qui affirmait que Joseph Kabila n’était ni congolais et moins encore fils de Laurent Kabila.
C’est ainsi qu’a la suite et à l’exemple de Mr Honore Ngbanda, beaucoup des congolais commençaient a remettre en cause la « congolité » d’origine de Joseph Kabila ainsi que sa capacité à défendre l’indépendance et l’intégrité territoriale du pays, notamment face aux incursions de l’armée rwandaise dans l’ex-Kivu.
Pendant la transition, Joseph Kabila se cachait derrière la formule 4+1. Comme les autres seigneurs de guerre, ils se rejetaient la responsabilité. Chacun s’est disculpé en accusant les autres. L’on ne savait plus exactement qui dirigeait le pays.
C’est pourquoi Mr Vincent de Paul Lunda-Bululu avait déclare : « Le bateau Congo n'a plus de capitaine. Il navigue à vue selon la direction du vent »,
Mais, comme la vérité est très têtue, le rapport de la commission Lutundula, les résultats des enquêtes menées par les experts de l’ONU, les ONG (a l’instar de l’ONG britannique Global Witness) et autres chercheurs indépendants viendront éclairer l’opinion publique en affirmant de manière unanime que Joseph Kabila est directement impliqué dans le pillage des ressources du Congo et tous les autres maux dont souffre le Congo.
Sous d’autres cieux, le parlement devait sévèrement sanctionner Joseph Kabila. Et, bien plus, Joseph kabila devrait répondre de ses actes devant la justice. Et, mieux encore, il ne devrait même plus poser la candidature aux élections présidentielles.
Mais hélas, le parlement de la transition dirigé par le collabo Olivier Kamitatu avait fermé les yeux devant ces crimes de Joseph Kabila et ses compères contre la république démocratique du Congo.
Le rapport d'enquête réalisé par la Commission Lutundula n'a pas été examiné en plénière alors que la transition va vers sa fin. « C'est triste ! », s'exclame-t-il. Et de poursuivre : « Cette affaire me pousse à croire que malgré les élections, ce pays risque de ne pas sortir du gouffre dans lequel on l'a plongé », Vincent de Paul Lunda-Bululu.
Selon Lunda Bululu, le parti présidentiel, le PPRD, n'a pas voulu qu'on traite de ce document avant les élections. Il ne serait, dès lors, pas surprenant, dit-il, que des personnes impliquées dans la conclusion des contrats au détriment de l'Etat congolais se retrouvent à nouveau aux affaires. « C'est tout simplement honteux. La preuve est là que ceux qui gouvernent n'aiment pas ce pays ».
Les parlementaires qui avaient le pouvoir de bloquer le dossier de Joseph kabila pour crimes économiques et haute trahison, avaient malheureusement préféré des jeeps 4x4 que Joseph kabila leur avait offertes (intérêts mesquins et égoïstes) plutôt que l’intérêt supérieur de la nation.
C’est ainsi que nos députés furent achetés par le pouvoir. Pour ne pas gêner la reconduction de Kabila au pouvoir, nos honorables avaient décidé de ne point débattre au parlement des dossiers compromettants pour le candidat Joseph Kabila avant la tenue des élections afin de ne point influencer le choix des électeurs .
Par conséquent, Joseph Kabila a été reconduit à la tête de la magistrature suprême de la république démocratique du Congo.
Ceci, malgré le mystère qui entoure ses origines, sa nationalité, son niveau d’instruction,
Malgré le fait qu’il a éludé le face-à-face prévu par la loi électorale, lequel aurait permis les électeurs de se faire une idée sur sa personne, et ses véritables intentions sur la nation,
Malgré les conclusions de la commission Lutundula, les résultats des enquêtes menées par les experts de l’ONU, les ONG (a l’instar de l’ONG britannique Global Witness) et autres chercheurs indépendants qui affirment tous que Joseph Kabila est directement implique dans le pillage des ressources du Congo,
En dépit des élections, le style de gouvernement du gouvernement de Joseph Kabila ne semble guère avoir changé. La période postélectorale ressemble étrangement, à bien des égards, à la période préélectorale.
Il y a même risque de régression vers une nouvelle déstabilisation puisque les pouvoirs publics regardent et laissent pourrir des situations analogues à celles qui ont conduit aux guerres de 1996, 1998 et de 2004.
Joseph Kabila est aujourd’hui le seul maître a bord. Les élections lui ont ôte des prétextes fallacieux dont il se servait sous le gouvernement 4+1.
Joseph Kabila, président de la République élu a prêté le serment constitutionnel suivant : « Moi, Joseph Kabila Kabange, président de la République démocratique du Congo, je jure solennellement devant Dieu et la Nation d’observer et de défendre la Constitution et les lois de la République, de maintenir son indépendance et l’intégrité de son territoire, de sauvegarder l’unité nationale et de me laisser guider que par l’intérêt général et le respect du droit de la personne humaine, de consacrer toutes mes forces à la promotion de l’idéal commun et de la paix, de remplir loyalement et en fidèle serviteur du peuple les hautes fonctions qui me sont confiées. »
Les rôles sont clairement définis dans la constitution. Le Président de la République « en vertu de l’article 69, alinéa 3 de la Constitution, est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire (et) de la souveraineté nationale… »
A cote du président de la république, le pays s’est dote des institutions telles que le parlement et le sénat.
Malgré cette constellation a priori plutôt favorable, les gens à l’est du pays sont tués presque chaque jour comme des brebis conduites à l’abattoir. Leurs bourreaux se livrent à de telles pratiques en toute impunité. Nul criminel n’a été puni, jusqu’ici, sur le plan judiciaire. Le silence et l’inaction des pouvoirs publics ont, dans ce cas, la saveur d’un crime de non assistance à personne ou à population en danger.
En outre, comment s’expliquent le silence des gouvernants Congolais en général et celui du garant de la nation en particulier face à l’occupation graduelle du territoire de la RDC ? Mbororo dans le Bas Uélé, Interahamwe au Nord et Sud Kivu, éleveurs soudanais en Ituri, Policiers Angolais à Kahemba, Personnel Administratif Zambien au Katanga, tout ceci ne semble pas être un problème à la une pour le gouvernement de Kinshasa.
Pourquoi le gouvernement de Joseph Kabila empêche-t-il le débat autour du dossier Kahemba alors qu’une mission a été dépêchée sur ordre du président pour établir la lumière sur ce dossier qui a fait couler beaucoup d’encres ?
Au lendemain des événements du 22 au 23 mars qui avaient endeuille la capitale, le président de la république avait, au cours de sa conférence de presse, promis solennellement de faire appel à l’expertise des pays colonisateurs à savoir la Belgique et le Portugal pour nous départager sur le dossier Kahemba. Où en est-on ?
La cacophonie enregistrée au niveau du ministère de l’intérieur et celui de l’information semble confirmer les dires de ceux qui voient dans l’attitude timide des autorités congolaises une complicité réelle au sommet de l’état ou un mandat de liquidateur reçu de la part de ceux qui organisent la vie politique au Congo à partir de l’occident.
Quatorze fonctionnaires de l’Agence nationale des renseignements (ANR) et de la Direction générale des migrations (DGM) en poste à Goma, province du Nord Kivu, passent depuis belle lurette - le plus tranquillement du monde – la nuit à Gisenyi et à Ruhengeri. Deux villes rwandaises où se trouvent, manifestement, leur domicile respectif.
C’est un cas sans précédent dans l’histoire des « services » du Congo-Zaïre, un pays qui est officiellement en guerre avec le Rwanda de Paul Kagame. C’est le « Comité provincial de sécurité » qui a révélé cette bizarrerie à l’issue d’une de ses récentes réunions.
Cette affaire est extrêmement grave parce qu’elle met à nu le délitement de l’Etat. L’impuissance des pouvoirs publics. Cette affaire pourrait, en effet, avoir des conséquences fâcheuses et fort dommageables – si ce n’est déjà le cas - au niveau de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire ainsi que de la bonne marche des institutions de la RD Congo en général et celles des provinces du Kivu en particulier.
Ceci se passe au su et au vu de ceux qui ont juré de défendre l’indépendance nationale, la souveraineté, l’intangibilité du territoire national et.
A quelque chose malheur est bon, dit-on. Cette révélation vient apporter un début de preuve à la thèse contestée jusqu’ici à savoir que le Congo-Kinshasa est infiltré par des agents subversifs au service de certains Etats voisins. Des Etats voisins qui ont prétendu et continuent à prétendre, à travers des hommes-liges placés au sommet du pouvoir à Kinshasa, d’avoir « libéré » les ex-Zaïrois.
Selon des bonnes sources à Goma, les personnes concernées seraient de citoyens rwandais, nommés à ces postes par l’AFDL (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo) avant d’y être confirmés, en 1998, par le RCD (Rassemblement congolais pour la démocratie), l’ex-mouvement rebelle - créé par les autorités de Kigali selon le même modus operandi que l’AFDL - lequel avait établi son fief dans les deux Kivu avec Goma pour « capitale ».
Comité provincial de sécurité, par la bouche du vice gouverneur du Nord-Kivu, Feller Lutaichirwa, a invité les fonctionnaires concernés à habiter « à l’intérieur des frontières nationales ». Pire encore, les « agents fautifs » ont été suspendus. Les responsables de l’ANR et de la DGM ont déclaré sans rire que ceux-ci seront rétablis, sans autre forme de procès, dans leurs fonctions, « à condition qu’ils trouvent une résidence en RDC ».
O Tempores ! O Mores ! Quel temps, Quelles mœurs !
« Il faut être fou pour ne pas s’inquiéter de ce qui se passe au Congo », Desmond TUTU, prix Nobel de la paix
Chers compatriotes,
Qu’avons-nous fait de notre indépendance nationale chèrement acquise ?
Pourquoi assistons-nous impuissamment à l’occupation progressive de nos territoires, la balkanisation de notre pays, le pillage systématique de nos ressources, et à l’extermination de nos populations ?
La paresse et la lâcheté sont les causes qui expliquent qu’un si grand nombre d’hommes (et de femmes) (...) restent volontiers, leur vie durant, mineurs, qu’il soit si facile à d’autres de se poser en tuteurs (…)» (E.KANT, « Qu’est-ce les Lumières»).
«Dès lors qu’un individu prend conscience que les lois qui régissent sa société sont injustes et arbitraires, il a le devoir de se révolter et de les combattre. » (Mahatma GHANDI)
Honorables Députés,
Chers Sénateurs,
“Be nice to people on your way UP, because you might meet them on your way DOWN.”
Jimmy DURANTE.
« L’ignorance est un crime. Savoir et ne rien dire est une crime encore plus grave »
Quelques vrais hommes d’Etat, (tel Lincoln) et hommes de Lettres (tel Victor Hugo) ont déjà relevé ce laisser-faire à propos de massacres ou tueries de toutes sortes qui se commettent. En les paraphrasant, on pourrait avancer ceci : les massacreurs ou les génocidaires qui commettent ses forfaits sont effrayants mais les spectateurs passifs qui les laissent faire sont épouvantables et tout aussi effrayants. C’est parce qu’on les laisse faire que les massacreurs ou les génocidaires commettent leurs forfaits.
Article 62
Nul n’est censé ignorer la loi. Toute personne est tenue de respecter la Constitution et de se conformer aux lois de la République.
Notez qu’il est expressément dit dans la constitution :
Réunis en Congrès, l’Assemblée nationale et le Sénat ont la compétence de déférer le Président de la République et le Premier ministre devant la Cour constitutionnelle, notamment pour haute trahison et délit d’initié.
L'Art. 165 de la Constitution Congolaise dit clairement: "...Il y a haute trahison lorsque le Président de la République ou le Premier Ministre sont reconnus auteurs, co-auteurs ou complices (...) de cession d’une partie du territoire national..."
Kahemba : " haute trahison"
Qu’est-ce que le Parlement et le Sénat attendent pour actionner la motion de défiance contre Joseph Kabila pour haute trahison ?
Vu la Constitution dans son Art. 165 et la violation flagrante de celle-ci dans la cession du territoire de Kahemba a l'Angola par Kabila et sa bande (...moyennant l'apport militaire & sécuritaire de Dos Santos a Kabila), les parlementaires devraient exiger des sanctions conséquentes a l'endroit de tous les complices dans de cette trahison et humiliation nationale.
Agir autrement serait donner feu-vert à Kabila et à sa bande dans leur trafic du patrimoine national qui bénéficie la famille Kabila, ses courtisans tels que Kalume et ses parrains ou partenaires étrangers tels que Dos Santos, Louis Michel, William Swing, Georges Forrest et Dan Gertler.
Article 16
La personne humaine est sacrée. L’Etat a l’obligation de la respecter et de la protéger.
Toute personne a droit à la vie, à l’intégrité physique ainsi qu’au libre développement de sa personnalité dans le respect de la loi, de l’ordre public, du droit d’autrui et des bonnes mœurs.
Le gouvernement de Kabila a-t-il accorde a Nkundabantware une licence pour exterminer les populations congolaises a l’est ?
Ou est le mandat d’arrêt international lance contre le criminel Laurent Nkundabantware ? A quand son exécution par le gouvernement?
Qu'en est-il du génocide perpétré au Bas Congo ?
Qui a donne l’ordre de tuer les citoyens congolais à Kinshasa?
A quand le débat a la plénière sur tous ces massacres inutiles du peuple congolais?
Il y a belle lurette que les deux commissions ont déposé leurs rapports au Parlement. Pourquoi ces rapports sont restes en souffrance dans le tiroir de Vital kamerhe ? Pourquoi ces rapports n’ont pas été débattus si tôt qu’ils ont été remis au Parlement ?
Aux Congolais de Père et de Mère,
S’il est vrai que les « forces d’inertie sont dans des positions dominantes» et «constituent une menace contre la République démocratique du Congo». Il est aussi vrai que la principale menace contre nous-mêmes, c’est nous-mêmes.
Certes oui, nous savons qu’à la tête du parlement se trouve Vital Kamerhe. Mais, même si Vital Kamerhe est un sujet rwando-congolais, n’y a-t-il pas des congolais de père et de mère au sein du parlement pour actionner la motion de défiance contre Joseph Kabila pour haute trahison?
Il est vrai que le Sénat est dirige par Kengo. Même si Kengo est polonais par son père, congolais par naturalisation et rwandais par sa mère, n’y a-t-il pas des sénateurs congolais de père et de mère pour appuyer la démarche des parlementaires ?
Même si nous estimons que les parlementaires et sénateurs sont tellement corrompus et qu’ils ne pourront jamais trahir la main qui les nourrit.
Et, au gouvernement, même si c’est tenu par un collabo premier ministre, Mr Gisenga Antoine, un congolais de père et de mère. Veut-on nous apprendre que tous les ministres d’Etat, ministres, et vice ministres sont tous aussi des congolais vendus ? Il n’y a pas un seul ministre congolais de père et de mère pour arrêter la folie de Joseph Kabila et ses plans machiavéliques contre le Congo ?
Et, a la présidence de la république, veut-on nous faire croire que Joseph Kabila est seulement entoure des rwandais ? Il y a aucun congolais de père et de mère parmi les hommes qui forment l’entourage immédiat de Joseph kabila ?
La Cour Suprême de Justice, est-elle aussi dirigée par des rwandais ? La FARDC n’est-elle constituée que des rwandais ? Il n’y a pas un seul sergent congolais de père et de mère pour mettre Joseph Kabila hors d’état de nuire?
Il est malheureux de dire que c’est avec l’expertise, le concours, la bénédiction, et la complicité des congolais de père et mère que le Congo est entrain d’être balkanise, pillé systématiquement,
Nous voulons ici dénoncer le silence et l’apathie de congolais de père et de mère qui siégent dans nos Institutions républicaines issues des urnes, le Parlement National, le Sénat, le Gouvernement central agissant par notre armée, les Cours et tribunaux, les Gouvernements et les Assemblées des provinces. Quelque chose doit absolument changer dans nos mœurs politiques.
« Assister ou rester silencieux face au mal, c'est Assister le mal ; Il suffit que les hommes de bien ne fassent rien pour que le mal triomphe »
Conscience Congolaise
KE’ LAMPAM
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