vendredi 2 mars 2007


Posté le: Mer Fév 28, 2007 6:12 pm Sujet du message: “Joseph Kabila “ : l’Hitler Africain

Hitler est un peintre raté, viennois (donc autrichien), ancien caporal de l’armée allemande, assez chanceux.. Il s’est monté progressivement, petit-à-petit, comme un agneau, toujours souriant, avec l’air innocent et inoffesnsif. Et vous savez ce qu’il a fait. “Joseph Kabila” est un enfant raté, qui a passé sa jeunesse dans la drogue, les cafés et canniveaux des Dar-Es-Salam, un ancien taximan, assez chanceux. Trop chanceux même car chaque fois qu’une question lui est posée sur ses origines biologiques, ce sont ses esclaves et serviteurs congolais et ses parrains et tuteurs qui s’empressent pour répondre à sa place (c’est inédit dans l’histoire d’un homme et des peuples !). Lui-même évite de donner une réponse précise. Et les journalistes, par peur de représailles (Cfr le cas de M. Ngyke), ne le harcèlent pas sur cette question précise. D’autres congolais trouvent toujours insuffisantes les vérités révélées là-dessus par le silence combien éloquent et bruyant de l’ange-tortionnaire lui-même, par les membres de la famille biologique de LD Kabila, les Babembe de Fizi-Baraka, les Rwandais, les Ougandais, les Tanzaniens, les enquêteurs, les services des renseignements des pays occidentaux, les contradictions flagrantes des biographies diffusées par les parrains et les tuteurs, les Fondateurs de l’AFDL, le sort réservé aux populations du Nord-Katanga d’où l’ange-tortionnaire serait originaire……. Pour ironiser, un congolais pprdien m’a dit un jour, lors d’un débat, qu’il attend toujours le témoignage péremptoire et irréfutable de celui qui était présent quand le père et la mère biologiques étaient en train de concevoir l’ange-tortionnaire… Et même alors, ce congolais ignore d’autres questions qui subsisteront toujours pour une femme qui a connu plusieurs hommes pendant sa période d’ovulation ainsi que la théorie des pères possibles en médecine et la nécessité de la Déclaration officielle, claire et distincte de l’ange, du test d’ADN pour la dignité, l’honneur et la respectabilité de l’ange, la preuve du respect qu’il aurait envers ses gouvernés angoissés par ce problème et pour tous les sceptiques de bonne volonté. Jusque-là, l’ange, trop sûr du soutien de tous les siens et de la naïveté de certains congolais esclaves-heureux, a répondu avec une arrogance et une insolence outrageante envers tous les Congolais : « on répond aux imbéciles par le silence » Telle a été le réponse d’un homme d’Etat et d’un Chef d’Etat à ses citoyens angoissés qui se posent cette question légitime et nécessaire sur les origines biologiques et l’arbre généalogique de leur Chef d’Etat, le Garant de la Nation et de leur Dignité ! Trop chanceux, il l’est réellement. Les Kinois symbolisent cet aspect de la terrible réalité et du drame congolais quand ils disent « Chance ezali eloko pamba ». (Traduction : la chance ne vaut rien. Les mérites constituent la seule voie de la certitude, la seule garantie). Un sanguinaire, un monstre chanceux peut accéder un jour au trône et vous précipiter dans un gouffre, vous exterminer tous en souriant tel un Néron qui contemplait, souriant, la Ville de Rome brûler. Les Kinois pressentent et entrevoient le danger mortel qui guette tout le Pays et tout le Peuple dernière la terrible réalité qu’est l’énigme « Joseph Kabila ». Ils sont prêts à en tirer toutes les conclusions et toutes les conséquences. C’est aux leaders de les aider à le comprendre et agir, le plus rapidement et le plus radicalement avant qu’il ne soit trop tard à la fois pour le Pays et pour le Peuple.. Rappelez-vous le film et le livre « Les Raisins de la colère » de John Steinbeck : le « cauchemar-réalité » arrivé aux habitants d’Oklahoma. Ils se sont réveillés un matin pour apprendre que toute leur terre avait déjà été achetée et qu’ils devaient tous déménager car le Tracteur devait détruire toutes leurs maisons. Toute la discussion tardive entre les habitants et le conducteur du Tracteur a été inutile et de trop. Les ordres venant de l’ «Est » devaient être exécutés et ont été effectivement exécutés. Les Congolais se réveilleront un matin et trouveront des troupes armées de l’Union Européenne et des mercenaires devant chaque maison demandant à chaque famille de sortir et d’aller errer ailleurs dans la nature car tout le Pays aura été déjà vendu. Dans et devant les maisons des voisins et dans les rues nous verrons entassés et jonchés les cadavres de ceux que nous connaissons en attendant notre tour. Les survivants qui échapperont miraculeusement au carnage seront des apatrides (sans terre), c’est-à-dire nous-mêmes, nos enfants et les enfants de nos enfants, tous indistinctement y compris ceux des journalistes de L’Avenir (quel beau nom !), l’Observateur, le Communicateur, MMC….. Le website Digitalcongo.net, propriété de la sœur jumelle de « Joseph Kabila », sera toujours en train de relater notre drame, sans émotion, ni pitié, ni passion, avec la même ferveur et la même froideur comme aujourd’hui. A la Une de ce website la photo de « Joseph Kabila » sera toujours affichée comme Héros. Mais à la place des titres signés aujourd’hui par Muabilu Pius de L’Avenir…., ce sont les titres signés par les autres journalistes aux noms inconnus des Congolais et venus des pays voisins (Rwanda, Tanzanie, Ouganda, Burundi…)… C’est alors, tel dans un songe et dans la Bible, les survivants miraculés se rappelleront dans leur fuite et errance que l’ange avait promis que la Caravane “écrasera” les chiens ; qu’il allait “se battre” (quel mot terrible pour les élections entre ceux qui se croient être les frères, les compatriotes, les fils d’un même pays !) pour gagner aux élections ; qu’il était sûr de gagner et qu’il avait même déjà gagné…! Ils comprendront alors très bien, trop bien même le sens profond et la terrible réalité de tous ces mots… mais ce sera déjà tard, trop tard pour revenir en arrière et appliquer ce que M. E. Tshisekedi et l’UDPS répétaient à longueur des journées. L’ange se défendra en disant qu’il n’a surpris personne car il avait déjà esquissé, en filigrane, le prélude de ce qu’allait être son règne parmi nous, mais que ce sont les Congolais qui ne voulaient pas comprendre: - Eloge à la traite des esclaves, à l’esclavage et à la colonisation à la Tribune du Sénat belge en avril 2004; - Affaire Mademoiselle Jeannine: le sort réservé à cette fille mineure congolaise violée, délaissée avec un enfant sous le bras, arrêtée immédiatement dès ses premières révélations sur “Joseph Kabila” et amenée à la Prison Centrale de Makala où elle a trouvée plusieurs femmes congolaises ayant subi le même sort qu’elle de la part du même violeur. Elle a été ramenée manu militari dans son village d’origine, à l’Est, où elle ne peut avoir aucun lien avec les journalistes ou avec les défenseurs des droits de l’homme… - Le sort réservé au journaliste Ngyke et à son épouse (Sachez que l’affaire des dons faits à l’enseignement tanzanien est vraie. Le hiérarchie de l’Eglise Catholique a été contrainte de démentir pour échapper au pire); - La vengeance réservée à LD Kabila, à toute sa famille biologique et à tout le Nord-Katanga: assassinat de LD Kabila, assassinat d’Espérance Kabila, menaces de mort et intimidations sur Etienne Kabila, confiscaction de tout l’héritage familial. Entretemps, les “Maï Maï” créés et armés par le même “Joseph Kabila” sont en train de décimer tout le Nord-Katanga… ; - Le sort des soldats et généraux ex-FAZ: certains sont déjà exterminés (Kitona, Kamina, Pweto…). Les autres sont envoyés au front sans chars ni hélicoptères après avoir prévenu l’ennemi. Les autres sont restés des jours et des jours, entassés (avec leurs épouses et leurs enfants) à l’Aéroport de Goma pour en être chassés après comme des chiens… - “Joseph Kabila” n’en parle jamais: A l’Est: il existe jusqu’à ce jour toute une portion du territoire national qui est depuis bien longtemps sous le contrôle administratif et militaire des rebelles rwandais: aucun responsable politique congolais, aucun militaire congolais, aucun soldat de la Monuc… n’y arrive. Le journaliste français (Anné 2) qui a révélé cette terrible réalité dans l’émission “Envoyé Spécial” du jeudi 4 mai 2006 est allé seul sous nos yeux qui suivions l’émission rencontrer les chefs de ces rebelles. Nous avons vu aussi nombreux de ces rebelles armés et habillés en uniformes militaires au Marché (le journaliste est allé sur ce territoire le jour du Marché). Ils spolient la population, violent, tuent, pillent… “Joseph Kabila”, Président de la Républiqsue n’en parle jamais. Rappelez-vous ce qui a été réalisé par les troupes terrestres de l’AFDL quand “Joseph Kabila » était leur Commandant en Chef et le Chef d’Etat-Major Adjoint de toutes les troupes de l’AFDL: Retour à la période coloniale dans le domaine des tortures. Les peines réservées aux esclaves (mutilations et le fouet), interdites dès la fin de la colonisation et non appliquées durant le régime de Mobutu, revirent le jour. Quelques exemples: - Quelques après la prise de Kisangani par l'AFDL, deux femmes ont eu des oreilles coupées pour n'avoir pas suivi le taux de change imposé par l'AFDL. - Le 19 mai 1997, à Barumbu à Kinshasa, un militaire de l'AFDL a coupé, avec une baïonnette, le majeur droit d'un détenu. - Le 20 mai 1997, un détenu à Kinshasa a eu les doigts brisés à coups de fusil. - Le 24 mar 1997, M. Matata, habitant à Goma/Birere, a succombé après avoir reçu 250 coups de matraque sur le ventre dans un cachot de Goma par les militaires de l'AFDL. - En avril 1997, M. Muzinga, habitant à Kiseguru (Rutshuru) a reçu, des militaires de l'AFDL, 250 coups de fouet sur le ventre et en est décédé le lendemain. - Toujours en Avril 1997, au village Kayembe au Katanga, M. Kiswakapo a été arrêté et écroué pendant 32 jours à la prise de la place où il était publiquement flagellé par les « Askari » et soumis aux travaux forcés. - En juillet 1997 à Kibirizi (Masisi), David Kyalumba, pasteur baptiste a reçu 60 coups de fouet adminsitrés par les soldats de l'AFDL. - En juillet 1997, MM Mandefu et Muhoza, au Nord-Kivu, ont reçu chacun 100 coups de fouet des militaires de l'AFDL. Dans la nuit du 20 novembre 1997, MM. Ngudabanya, Misago, Byoruganda Zikambinga, Yona Bemerkije et Kaibanda Mugogo ont été arrêtés par deux policiers de l'AFD sur ordre de M. Ndimubanz Malyene Vianney, commndant de la police, sous-brigade de Nyamilima. Ils ont été fouettés et torturés pendant 4 jours. M. Kaibanda Mugogo n'a même pas été autorisé d'assister aux funérailles de son enfant mort pendant son arrestation. - Le 28 novembre 1997, dix journalistes ont été arrêtés par les éléments de la « PIR » (Police d'Intervention Rapide) de Kabila parce qu'ils avaient assisté à une conférence de presse donnée par Arthur Z'Ahidi Ngoma à Kinshasa. Il s'agit de MM. Baudouin Kamanda Muzembe (Africa n°1), Fidèle Musangu (Le Phare), Xavier Bonacé Ya Nganzi (La Semiane du Reporter), Paulin Tuluna Jitac (Journaliste indépendant), Eric Beke (Cameramen Raga), Denis Kasongo (Le Défi Africain), Julien Lubunga (BBC), Jonas-Eugène Kota (Le Potentiel), Baudouin Wamwana (La Semaine du Reporter) et Mossi Mwassi (BBC). Ils ont été amenés sur le perron extérieur du bâtiment central de l'ex-Circo en présence de nombreux badauds civils et policiers de deux sexes; ils ont été publiquement déshabillés et soumis à la série de 40 coups de fouet sur le dos, les fesses et les cuisses pendant que leurs têtes, bras et pieds étaient écrasés par les agents de la « PIR ». - Le 6 décembre 1997 à Kinshasa, quatre étudiants de l'Université de Kinshasa, membres de l'UDPS, partis visiter les prisonniers politiques de l'UDPS à la prison de Makala, y ont été arrêtés par les militaires de l'AFDL, déshabillés, liés aux bancs et fouettés devant tous les prisonniers obligés d'assister au spectacle. Il s'agit de MM. Jacques Tshimanga et Etienne Maweja (Fac. De Médecine), Bruno Muyaya (Fac. D'Agronomie) et Dieudonné Kazadi (Fac. D'Economie). Hypolite Kanambe, alias “Joseph Kabila”: un tyran Si cet imposteur était un patriote et un démocrate, il aurait dû, dès son intronisation : - Déclarer caducs le décret-loi 003 et tous les autres décrets-loi subséquents, y compris le décret-loi 194 relatif à l’interdiction du fonctionnement des partis politiques; et démissionnaires tous les organes du Parti-Etat (Présidence de la République, gouvernement, assemblée constituante, Pir, Démiap, Cour d'Ordre Militaire, Sûreté.) hérités du Parti-Etat et légués par LD Kabila ; -et initier les négociations politiques avec toutes autres forces politiques et sociales en présence pour organiser le DIC. Tout ce qu'il a fait, c'est recevoir M. Ketumile Masire pour tromper les apparences. Il a été contraint par les pressions à tolérer la tenue du DIC. - Il a traité le DIC avec un profond mépris car, non seulement il n'y a pas participé, mais il a bloqué l’application des Résolutions qui en étaient issues: les principes et les 5 objectifs de la Transition ainsi que toutes les 37 Résolutions issues du DIC. - Il a tenté de faire échouer le DIC par les blocages successifs menés par sa délégation (délégation du PPRD) pendant 52 jours (suspension de la participation de la délégation du PPRD au DIC après l’attaque de Moliro provoquée par les milices d’Hypolite Kanambe, alias Joseph pendant la tenue du DIC alors que l’Accord de Lusaka avait recommandé, dans son volet militaire, la cessation des hostilités militaires) et l'arrangement frauduleux et pirate Kabila-Bemba. N'eût été la détermination de l'ASD et de notre Peuple pour faire échouer ledit arrangement, la crise se serait prolongée, avec d'autres horreurs et atrocités contre nos populations, et notre Patrie serait devenue aujourd'hui une colonie militaire du Rwanda. On n'aurait pas parlé de l'Accord global et inclusif, ni du démarrage de la Transition ni aujourd'hui des élections. Voici quelques-unes des actions d'Hypolite Kanambe, alias « Joseph Kabila » comme un tyran et un obstacle à la tenue du Dialogue Intercongolais: a) Maintien en place des organes du Parti-Etat. Les organes du Parti-Etat ont continué à fonctionner comme du temps de LD Kabila : CPP, PIR, DEMIAP, Présidence de la République, assemblée constituante qui l'a institué, un gouvernement changeant d'individus et non de nature, Cour d'Ordre militaire, ANR, GSSP, cachots clandestins.). Il s'est mis à sillonner le monde en quête de la légitimité internationale, à multiplier des déclarations sur ses projets d'unifier le pays et de diriger le pays jusqu'aux élections (mandat reçu de qui?), et à prolonger la vénération du tyran LD Kabila et son héritage politique. Les mass médias publics de l'Etat sont restés confisqués par le Parti-Etat et servaient à la déification du jeune dictateur. Les activités des partis politiques étaient toujours interdites et ne pouvaient reprendre que si le parti concerné acceptait de légitimer le pouvoir militaire, arbitraire et dictatorial du jeune dictateur et de devenir une succursale ou une direction régionale du Parti-Etat AFDL/CPP/PPRD. Les cachots clandestins existaient toujours. C'était des lieux où l'on tenter de briser psychologiquement les opposants politiques en les soumettant à des tortures, aux traitements cruels, inhumains et dégradants. b) Le décret-loi 003 était toujours en vigueur: le jeune tyran s'est approprié le décret-loi constitutionnel 003 hérité de LD Kabila malgré sa caducité. En plus de sa caducité, ce décret-loi n'avait, même pour son propre Camp, ni organisé la succession au sommet de l'Etat ni prévu la continuité de l'exercice du pouvoir politique au Congo après son décès : LD Kabila s'était cru immortel. C'est par une décision arbitraire, ne reposant sur aucune légalité, aucun fondement juridique à l'intérieur même du Camp Kabila, que les troupes angolaises et zimbabwéennes nous ont imposé l'imposteur avec les armes. La référence du jeune tyran au décret-loi 003 révèlait sa nature franche. Il s'est, lui aussi, autoproclamé, en lieu et place du Peuple Souverain primaire, la Source et le Fondement de tout pouvoir politique au Congo, de sa légitimité, de son organisation et de son exercice. Il a, lui aussi identifié sa personne à l'Etat et sa volonté arbitraire à la Loi et il a, lui aussi, concentré entre ses mains tous les pouvoirs de l'Etat. Il s'est fait appelé « Le Nouvel Homme Fort de Kinshasa » par la presse esclavagiste étrangère et par les congolais charlatans. Les prédateurs voraces internationaux ont afflué autour de lui pour lui apprendre les différentes vilaines stratégies de domination, de répression et de prédation. Il a accueilli tous ses visiteurs à bras ouverts et mis en pratique leurs conseils. c) Les violations des libertés et des droits fondamentaux. Les atteintes à la liberté d'expression, de pensée, d'opinion, de réunion, d'association, de manifestation pacifique, de presse. se sont poursuies. Cfr la répression de la Conférence de presse de l'Opposition politique le 24 juillet 2001 à la Procure Sainte Anne à Kinshasa suivie de la répression sanglante de la manifestation pacifique spontanément organisée par 2000 membres de l'UDPS pour protester contre les violations des libertés et des droits fondamentaux dont ils venaient d'être les témoins oculaires à la Procure Sainte Anne. Et le 30 juillet 2001, 35 membres de l'UDPS ont été arbitrairement arrêtés à Kinshasa par les milices du jeune dictateur lors d'une manifestation pacifique organisée contre les violations des libertés politiques et civiles et des droits de l'homme et contre un report éventuel de la réunion préparatoire du DIC prévue à Gaberone du 20 au 24 août dernier. Il s'agit de: Jean-Marie Vianney Kabukani, Norbert Nkumu, Joseph Tshibwabwa Yamba, Athanase Shankadi Mwena Tshiela, Pierre Kasongo Tshibwabwa, Norbert Luyeye, Faustin Nyati, Ntumba Mubiayi, Kabwika Kimbu, José Kabongo Ilunga, Edouard Tshisumpa, Jean-Baptiste Matiley Batepele, Fiston Nyanga, Ghislain Ambita Manganza, Félix Muteba Misakabo, Evariste Tshonza, Tshabola Babu Fils, Diangala Kelwa, Pierre Samanda, Zéphyrin Kalutoso, Eyale Butembola, Ndomba Kaputu, Mukeba Luketa, Kingelo Kabangu, Mubenga Musungayi, Tati Lubanga, Jean-Marie Kikangala, Eméry Bangala, Bénoît Nyowango, Beli Nsumbu, Katenda Kalonji, Crispin Mbuyamba, Léopold Mukaya, Gustave Mbaya et Ebondo Kasende. Ces membres ont été illégalement détenus pendant 7 jours dans un cachot clandestin sans latrines, privés de visite familiale et médicale, et soumis aux tortures. 4 d'entre eux, amenés par les militaires vers une destination inconnue, sont introuvables jusqu'à ce jour : Didier Olondo, Kankolongo Kankwenda, Adolphe Salumu Mulenda et Justin Kalawe Djamba. d) Le groupe des 315 magistrats révoqués Le 6 novembre 1998, sur proposition de Mwenze Kongolo ministre d'alors de la Justice de LD Kabila, 315 magistrats ont été illégalement révoqués par décret n°144 de LD Kabila, pour des motifs vagues et impersonnels imputés à toutes ces victimes. Or, le prescrit du décret-loi constitutionnel n°003, en son article 6 « ine fine » et l'article 42 de l'ordonnance-loi portant statut des magistrats, stipulent que la révocation des magistrats est l'oeuvre du président de la République sur proposition du Conseil supérieur de la magistrature. Malgré les différentes dénonciations nationales et internationales du caractère illégal du décret-loi 144, aucune solution n'a été apportée ni par le gouvernement Kabila ni par la Cour suprême de justice saisie en annulation par les victimes. Au plan national, 9 commissions sur 11 instituées lors de la consultation nationale organisée par LD Kabila en février 2000, avaient qualifié d'illégal ledit décret. Tout récemment encore, la conférence nationale sur les droits de l'homme organisée à Kinshasa du 24 au 30 juin 2001, avait abondé dans le même sens en prenant une résolution pertinente recommandant le retrait pur et simple du décret 144. Au niveau international, Roberto Garreton, Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits de l'homme au Congo, avait qualifié le cas des 315 magistrats de violation flagrante des droits de l'homme, lors des 55è, 56è et 57è sessions de la Commission onusienne des droits de l'homme à Génève. Mme Mary Robinson, Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, reçue par LD Kabila en octobre 2000 à Lubumbashi, en présence de She Okitundu, Ntumba Luaba et Katumba Mwanke (respectivement ministre des Affaires étrangères, ministre de la Justice et ancien gouverneur du Katanga) avait également dénoncé ledit décret et demandé son annulation. LD Kabila avait marqué son accord pour l'annulation dudit décret. Jusqu'à la tenue du DIC, le décret-loi 144 n'avait toujours été ni annulé ni rapporté. e) La Cour d'Ordre Militaire (COM) La COM a continué à fonctionner, avec à la tête Alamaba (ami personnel et homme de main du jeune dictateur) et dominait les organes du pouvoir judiciaire ordinaire. Lors de la révocation des 315 magistrats en 1998, Mwenze Kongolo avait promis qu'il profiterait de ce dégraissage de la magistrature pour renforcer le pouvoir judiciaire par le recrutement de nouveaux juges plus intègres. Les locaux des palais de justice allaient être réfectionnés et des fonds allaient être alloués au pouvoir judiciaire. Aucune de ces promesses n'a été tenue. En revanche, c'est la COM qui a bénéficié d'un programme de recrutement massif de nouveaux magistrats pour ses branches à l'intérieur du pays. L'essentiel des prérogatives des tribunaux ordinaires en matière criminelle était, parallèlement, désormais exercé par la COM. Au Katanga, plus de 60% d'affaires criminelles ont été jugées par la COM au détriment de l'ensemble des tribunaux du système judiciaire ordinaire. En plus d'être ainsi relégués au second plan, les membres de l'institution judiciaire ordinaire subissaient de nombreuses attaques et harcèlements par les autorités du «gouvernement » et de l'armée. Les salaires trop bas des magistrats et leurs conditions sociales constituaient aussi une forme d'atteinte à leur indépendance. Les méthodes utilisées par la COM étaient expéditives et inquisitoriales. Sa procédure était celle d'une cour martiale d'un régime fasciste. Les juges de la COM étaient autorisés à prononcer des décisions sans être obligés d'exposer tous les détails du raisonnement juridique et factuel qui justifiait leurs décisions. De même, les décisions de la COM n'étaient susceptibles d'aucun recours. La Cour Suprême de Justice, qui a le pouvoir de contrôler le respect de la loi dans les décisions rendues par tous les tribunaux inférieurs, n'avait aucune autorité sur les décisions de la COM. Les parties victimes des abus anticonstitutionnels commis par la COM n'avaient aucune possibilité de les faire annuler par la Cour Suprême de Justice. Les garanties élémentaires d'un procès équitable étaient systématiquement ignorées par les juges de ce tribunal qui étaient tous des officiers militaires. Sa propension à appliquer de fortes peines totalement disproportionnées aux événements incriminés, faisait de la COM un organe de répression plus qu'une cour de justice. Plus de 60% des personnes, civiles et militaires, condamnées par la COM l'ont été à des peines allant de 20 ans de prison à la peine de mort. Les militaires condamnées à des peines allant de 20 ans de servitude pénale principale à la peine capitale étaient tous des hommes de troupe poursuivis pour « fuite devant l'ennemi », « désertion », « dissipation de munitions et armes de guerre ». Aucun n'a été condamné pour des crimes violents commis contre les civils. f) Le pillage des richesses nationales Il a entériné l'autorisation octroyée par LD Kabila aux officiers militaires et politiciens zimbabwéens, namibiens et angolais de piller les richesses nationales. Cfr notamment Document publié par Politics et Money d'octobre 2000. Blocage de la solution à l’aggravation de la crise Toute la logique et la politique de l'AFDL/CPP/PPRD amenaient à la fois l'aggravation de la crise et le blocage de sa solution : blocage du DIC, de la réconciliation nationale et de la poursuite du processus démocratique; imposition de la dictature et du Parti-Etat; recours aux troupes et aux milices armées étrangères pour se maintenir au pouvoir et piller avec les parrains étrangers les richesses nationales. Concentrons-nous ici sur trois actes de blocage de la solution : alliance avec les forces négatives, organisation des élections et sabotage du pacte républicain de Gaberone L'alliance avec les forces négatives étrangères L'application de l'Accord de Lusaka, signé le 10 juillet et le 31 août 1998 par tous les belligérants, allait résoudre la crise, car il prévoyait notamment le cessez-le-feu, le déploiement des troupes de l'ONU, la tenue du DIC d'où sortirait le nouvel ordre politique pour le Congo, le retrait ordonné des troupes étrangères du Congo et la neutralisation des forces négatives présentes au Congo. Le Camp LD Kabila et Hypolite Kanambe a bloqué l'application de l'Accord de Lusaka en exigeant le retrait préalable des troupes rwandaises du Congo. De son côté, le gouvernement rwandais dénonçait la présence des génocidaires interahamwe et des soldats Ex-Far au Congo et leur alliance avec le pouvoir de Kinshasa, et affirmait que, pour la sécurité du Rwanda, il ne retirerait pas ses troupes du Congo aussi longtemps que les génocidaires interahamwe et les soldats ex-FAR n'étaient pas neutralisés au Congo. Le pouvoir de Kinshasa niait son alliance avec les génocidaires interahamwe et les soldats ex-FAR, et même leur présence au Congo. Mais à la 16ème Réunion du Comité des Nations Unies sur la sécurité et la paix en Afrique centrale qui s'est tenue le 16 août 2001, M. She Okitundu, alors ministre des Affaires Etrangères du jeune tyran, a enfin reconnu la présence, au Congo, des rébelles burundais et rwandais et l'alliance du pouvoir de Kinshasa avec ces rebelles parmi lesquels se trouvaient les génocidaires interahamwe. Okitundu a aussi exprimé l'engagement du pouvoir de Kinshasa à désarmer ces rebelles. L'aveu tardif de l'AFDL/CPP/PPRD et l'engagement pris à cette conférence étaient à la fois la conséquence des pressions du gouvernement américain pour qui ces génocidaires rwandais devaient être désarmés, neutralisés et jugés; du passage à Kinshasa de Madame Short Clare, ministre britannique, de M. D. Payne, congressiste américain et M. Hubert Védrine, ministre français des Affaires Etrangères. L'organisation des élections et le respect du pacte républicain signé à Gaberone restaient lettre morte, car les violations des libertés et desdroits fondamentaux, les arrestations des journalistes, des étudiants, des défenseurs des droits de l'homme, des syndicalistes, des combattants de liberté... se poursuivaient. La veille de la tenue de la réunion préparatoire du DIC organisée dans la Capitale éthiopienne en août 2001, le jeune tyran prenait la parole à la télévision nationale congolaise pour déclarer que c'est lui qui allait conduire le Peuple aux élections alors que l'Accord de Lusaka n'imposait, au préalable, aux Délégués congolais au DIC, aucune institution, aucun dirigeant et le DIC avait même pour but, toujours selon l'Accord de Lusaka, la fin de la dictature qui était à la base de l'aggravation de la crise depuis 1998 et l'instauration d'un nouvel ordre politique en RDC. Ce n'est donc pas par la volonté politique, l'élan spontané, la bonne volonté, la magnanimité, le bon vouloir d'Hypolite Kanambe, alias Joseph Kabila, que nous sommes là où nous sommes aujourd'hui. C'est plutôt par pression des Forces du Progrès, pression de la Communauté Internationale et pression de notre Peuple que le DIC s'est tenu, que l'Accord global et inclusif a été conclu, que la Transition a démarré et que nous nous approchons aujourd'hui des élections. Tentatives de faire échouer le déroulement et l’abouttisement fructueux du Dialogue Intercongolais (DIC) par la Composante-Kabila en Afrique du Sud - Affaire de liste des 20; - Affaire Moliro; - Arrangement frauduleux et pirate Kabila-Bemba: arrangement signé tout juste au moment au tous les Délégués s’acheminaient, sur base du Document Mbeki II, vers un accord global et inclusif. Pendant la Transition “Joseph Kabila” était le Président de la Commission de Suivi Chargé de la mise en place des institutions et des animateurs de la Transition et Président de la République - Division de l’Opposition politique non-armée qui avait pourtant contribué, de façon substantielle, à faire échec à la dictature de Mobutu, de Laurent-Désiré Kabila et de “Joseph Kabila”: cette Opposition fut divisée en deux groupes: Groupe A auquel appartenaient notamment UDPS et le G14, et le Groupe B dirigé par Justin-Marie Bomboko. On connaît le rôle joué par ce patriarche depuis 1960 dans le Groupe de Binza et durant tout le règne dictatorial de Mobutu pour bloquer la consolidation et la sauvegarde de notre indépendance et souvereineté nationales et pour l’avènement d’un Etat de droit démocratique pluraliste, moderne et prospère. - Exclusion, de la gestion de la Transition, de M. E. Tshisekedi et de toutes les forces patriotiques et démocratiques du Groupe A. - Violation des principes adoptés au DIC pour la gestion de la Transition: consensualité (l’expression inédite du “consensus majoritaire” fut inventée), inclusivité, non-conflictualité… - Blocage de la consécration des principes démocratiques dans notre Société: Toute la Transition fut plutôt gérée et marquée par le terrorisme d’Etat, l’insécurité généralisée, les violations systématiques, les viols, les violences sexuelles, les tortures, traitements cruels, inhumains et dégradants, répression sanglante des manifestations pacifiques… Tout ceci a été dénoncé par les organisations internationales et congolaises humanitaires et de défense des droits de l’homme. - Blocage de la réalisation des objectifs de la Transition: pacification, réunification, réconciliation nationale, réhabilitation de nos soldats ex-FAZ, réforme des Services de sécurité, de Sûreté et des renseignements (jusqu’à ce jour, ce sont les services hérités de la dictature qui sont opérationnels: GSSP, Demiap, Pir, Anr…); formation d’une Armée nationale et républicaine capable de protéger les institutions et les gestionnaires de l’Etat, de protéger les populations et les biens, de garantir la défense de l’intégrité du territoire national, de participer au développement du Pays… - Prolongation automatique de la Transition en violation de l’article 196 de la Constitution de la Transition et au mépris de la volonté souveraine de notre Peuple exprimée notamment à travers les manifestations populaires organisées à l’intérieur et à l’extérieur du Pays. - La tenue des élections libres, inclusives, transparentes et démocratiques qui devaient couronner la Transition a été plutôt remplacée pa run processus électoral totalement vicié, dénaturé, exclusif, injuste, inégalitaire, corrompu et contre-productif par rapport aux aspirations, intérêts et revendications de notre Peuple. - Il a été le candidat des esclavagistes et des prédateurs à l’escroquerie et mascarade électorale. Il a été “élu”, non par notre Peuple, mais par les Blancs (Il l’a dernièrement craché à la figure des Congolais avec une désinvolture, arrogance outrageante et insolence rares). A suivre Fait à Bruxelles, le 27 février 2007. Dr François Tshipamba Mpuila Représentant

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