vendredi 23 mars 2007

Les contrats miniers congolais qui ruineront politiquement Louis Michel


A mesure que le temps passe, la vérité sur les contrats miniers mirobolants qu'ont fait signé Louis Michel et son parti (le MR) à Joseph Kanambe (Joseph Kabila), au profit des multinationales mafieuses, commence à éclore à la lumière du jour.

Une équipe de la Banque Mondiale relayée par le Fmi est en cours d'investigation à ce sujet en RDC. Un groupe d'experts hollandais est à l'origine de ce scandale financier qui n'est rien d'autre qu'une véritable vente d'Etat clairement consentie et organisée par les politiques wallons.

Le journal " METRO " publiait dans son numéro 1422 du 21 mars les révélations du Ministre congolais des Mines, Martin Kabwelulu, qui s'est montré très critique sur les contrats léonins que couvent la sphère politique de Joseph Kanambe et la bande à Louis Michel. Il propose la révision systématique , au pire, la résiliation des contrats relatifs aux accords douteux passés entre l'entreprise publique des mines " La GECAMINES " et ses partenaires occidentaux.

En effet, la GECAMINES (ex Union Minière) nationalisée en 1967 par Mobutu, le lendemain de l'indépendance, est devenue l'eldorado de la mafia politico internationale, au sein de laquelle figure en bonne place un certain George FORREST, homme d'affaire wallon vereux. Toutes les richesses potentielles de la GECAMINES sont contrôlées par des prédateurs américains et européens qui s'approprient à eux seuls plus de 80 % des parts contre 20 % au bénéfice du gouvernement congolais qui lui-même ne se bouscule pas pour les redistribuer à la population congolaise.

Ces contrats miniers tant défendus par Louis Michel, Armand de Decker ou Colette Braeckman, ne reposent en aucun cas sur le code d'investissement minier en vigueur et vont à l'encontre des lois établies au Congo. Il y a donc bel et bien une volonté délibérée de nuire au développement durable de la République Démocratique du Congo de la part des Etats tels que la Belgique, la France ou les Etats-Unis, qui soutiennent mordicus la pérennité de tous les contrats fictifs qui régissent actuellement le milieu minier.

Et d'ajouter que Monsieur Martin Kabwelulu en appelle à des discussions entre les différentes parties concernées par ce scandale en vue de trouver des solutions selon une approche globale et non de façon unilatérale. Cela implique qu'à la fois le gouvernement, les pseudo hommes d'affaire, la GECAMINES et certains observateurs internationaux comme la Banque Mondiale ou le Fmi participent activement aux pourparlers.

Le Ministre congolais des mines exige aussi la restitution à la Gécamines de tous les sites miniers exploités frauduleusement par de petits exploitants (les artisans) pour le compte des grandes firmes internationales. Ces exploitations informelles échappent complètement au contrôle du fisc et n'avantagent que les affairistes qui s'arrangent astucieusement pour évacuer le butin vers les capitales occidentales où il sera vendu dix fois plus cher.

Nous remercions le journal METRO pour avoir eu le courage de diffuser dans ses colonnes cette information, eu égard au boycotte dont souffre le secteur journalistique en Belgique, dès lors où il est question de révélations compromettantes contre le pouvoir de Joseph Kanambe. Par ailleurs, nous présentons aussi nos remerciements à Martin Kabwelulu pour son courage politique, car nous imaginons la difficulté qu'il a eue à faire affront à un gouvernement qui ne pense qu'à éliminer physiquement ses opposants, les leaders d'opinions, les journalistes..., a fortiori, conscients de l'incidence suscitée par les déclarations véridiques du Ministre.

Louis Michel et sa bande doivent comprendre que le Congolais ne veut plus être manipulé. Le Commissaire Européen à l'aide humanitaire doit récupérer ses bagages et regagner les penates, car sa politique en RDC est ni plus ni moins un GROS FIASCO et nous insupporte.

Freddy Tshiamala
http://congobelgique.blogspot.com

Aucun commentaire: